Maurice Bouilloux-Lafont
Maurice Bouilloux-Lafont est un homme politique français né le à la Ferté-Alais (Seine-et-Oise) et mort le à Barcelonnette (Basses-Alpes).
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(Ă 62 ans) Barcelonnette |
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Biographie
Frère de Marcel Bouilloux-Lafont, il est son associé dans la direction de la banque familiale. Il possédait également une sœur, Gabrielle Bouilloux-Lafont s’étant mariée à Louis Jay[1]. Ayant épousé une riche héritière d'une famille de Quimper, il s'installe à Bénodet, dont il devient maire en 1912. Il est également conseiller général du canton de Concarneau jusqu'en 1934. Il est député du Finistère de 1914[2] à 1932, d'abord inscrit au groupe de la Gauche républicaine démocratique, puis au groupe de la Gauche radicale. Il est secrétaire de la Chambre de 1917 à 1919, et vice-président de 1924 à 1930. En 1931, ses adversaires utilisent l'affaire de l'Aéropostale, dans laquelle son frère et la banque familiale sont impliqués, pour le fragiliser[3]. Battu aux élections de 1932, il est nommé ministre d’État de la principauté de Monaco, fonction qu'il occupe jusqu'en 1937.
Le , il fut très grièvement blessé dans un accident d'automobile survenu à Scrignac dans le Finistère, dans lequel mourut Théodore Le Hars, sénateur du Finistère[4].
Publications
Les chambres de métiers, comment nous les concevons, Paris, 1919, Payot et Cie, 222 p. lire en ligne sur Gallica
Notes et références
- Notes manuscrites d’Hubert Jay
- Voir son manifeste électoral en 1914, " Impressions (Chambre des députés)", 8 juillet 1914, consultable sur Gallica
- Nicolas Neiertz, « Argent, politique et aviation. L'affaire de l'aéropostale (1931-1932) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 24, no 1,‎ , p. 29–40 (DOI 10.3406/xxs.1989.2183, lire en ligne, consulté le )
- Ouest-Éclair no 9839 du 3 octobre 1928 Lire sur Gallica
Voir aussi
Bibliographie
- « Maurice Bouilloux-Lafont », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960