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Mathieu PĂ©alardy

Mathieu Péalardy dit Pélardy, né le à Vadans (Jura), mort le à Versailles (Seine-et-Oise), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Mathieu PĂ©alardy
dit PĂ©lardy
Mathieu PĂ©alardy

Naissance
Vadans (Franche-Comté)
DĂ©cès (Ă  82 ans)
Versailles (Seine-et-Oise)
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Général de division
Années de service 1771 – 1811

États de service

Il entre en service le , comme soldat au Régiment de Grenoble artillerie, et il passe sergent le . Le , il est incorporé comme sergent-major au régiment d’artillerie des colonies, et il sert aux Antilles de 1786 à 1791. Il est nommé lieutenant en troisième le , et il est de retour en France en 1791.

Il devient lieutenant en second le , et lieutenant en premier le . Capitaine le , il est employé à l’armée du Nord en 1792 et 1793, puis à l’armée de l’Ouest en septembre de cette dernière année. Directeur provisoire de l’artillerie de Port-Louis, il est désigné le pour commander l’artillerie des Îles du Vent dans les Petites Antilles. Arrivé le , il se distingue dans la défense de Pointe-à-Pitre, où les Anglais perdent 800 hommes, et le commissaire de la République Victor Hugues déclare « qu'il a bien mérité de la patrie »[1] et qu'il est promu directement au grade général de division provisoire le [2]. Il est confirmé dans son grade de général de division le suivant.

De retour en France le à bord de la frégate « l’Enfant-de-la-Patrie », il est de nouveau envoyé sur les Îles du Vent le , comme commandant des troupes de la garnison française où il arrive le . Le , démis de ses fonctions et renvoyé en France à bord de la frégate « la Vengeance », il est attaqué par la frégate américaine « la Constellation » et forcé de relâcher à Caracas au Venezuela, où il reste pendant sept mois.

De retour en Guadeloupe, il embarque le , à bord de la corvette « le Général Brune », et il est fait prisonnier par les Anglais le suivant, et conduit en Angleterre. Relâché sur parole, il est échangé après le traité de Paix d'Amiens en . Il est admis à la retraite le .

Il meurt le , Ă  Versailles.

Notes et références

  1. Georges Six, Les généraux de la Révolution et de l'Empire : Étude, Paris, Bernard Giovanangeli Éditeur, , 349 p. (ISBN 2-909034-29-1), p. 328
  2. Georges Six, Les généraux de la Révolution et de l'Empire : Étude, Paris, Bernard Giovanangeli Éditeur, , 349 p. (ISBN 2-909034-29-1), p. 118

Sources

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