Massif de Benna
Le massif de Benna est un massif montagneux guinéen situé au nord-est de la ville de Forécariah, et dont le point culminant est le mont Benna (1 214 m)[1].
Massif de Benna | |
Localisation du massif en Guinée. | |
GĂ©ographie | |
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Altitude | 1 214 m, mont Benna |
Administration | |
Pays | Guinée |
RĂ©gion | Kindia |
Préfecture | Forécariah |
GĂ©ologie | |
Roches | Grès |
Il est le massif le plus au sud de la Guinée occidentale, voisin de quelques kilomètres de la frontière avec la Sierra Leone.
GĂ©ologie
Le Benna peut être perçu comme un contrefort sud-ouest du massif du Fouta-Djalon[2] ; c'est le premier rempart naturel depuis l'océan et le golfe de Guinée.
Sa roche principale est le grès, conférant à toute cette région ses falaises abruptes (par érosion).
Environnement
Son écologie est typique des monts de plaines côtières ouest-africaines. Au pied du massif (0 à environ 200 m d'altitude) on trouve une végétation équatoriale plutôt dense et luxuriante. À partir de 600 mètres d'altitude, les grands arbres sont plus représentés, mais leur taille décroît au-delà de 900 mètres d’altitude. À partir de 1 000 mètres, les dalles rocheuses sont plus visibles, souvent couvertes par des tapis herbacés plus ou moins denses.
Hydrographie
Grâce à ses falaises et son relief abrupt, le massif de Benna est une source importante de pluies venant de l'Atlantique : la région de Kindia reçoit annuellement plus de 2 000 mm d'eau, donnant naissance à un système de delta et de zones humides précieux pour l'écosystème local.
Agriculture
Les cultures typiques de la région du mont Benna sont le petit piment et l'orange[3]. Le piment a l'avantage de pouvoir être cultivé aussi bien en vallée que sur des terrasses ou replats un peu escarpés. Le pois d'Angole y est utilisé en jachère, comme engrais vert.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Roger Maignien, Le cuirassement des sols en Guinée. Afrique occidentale, Sciences géologiques, bulletins et mémoires, Strasbourg, Service de la carte géologique d'Alsace et de Lorraine, no 16, 1958, p. 3-239.