Martin Stanislas Gillet
Martin Stanislas Gillet, né le à Louppy-sur-Loison (France) et décédé le à Aix-les-Bains (France), est un religieux catholique français, qui fut maître de l'Ordre dominicain de 1929 à 1946[1].
ArchevĂŞque catholique | |
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Ă partir du | |
Archevêque titulaire (d) Nicée (d) | |
- | |
Francesco Pascucci (d) Ilario Alcini (d) | |
Maître de l'ordre des Prêcheurs | |
- | |
Buenaventura GarcĂa de Paredes (en) Manuel Suárez Fernández (en) |
Naissance | |
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Décès |
(Ă 75 ans) Aix-les-Bains |
Nationalité | |
Activités |
Prêtre catholique (à partir du ), théologien |
Ordre religieux |
Ordre des PrĂŞcheurs (Ă partir de ) |
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Consécrateurs |
Raffaele Carlo Rossi, Giuseppe Pietro Gagnor (d), Louis de Courrèges d'Ustou |
Éléments biographiques
Né le à Louppy-sur-Loison (Meuse), Marie-Stanislas Gillet (devenu en religion frère Martin) entre dans l'ordre des frères prêcheurs (dominicains). Docteur en philosophie de l'université de Fribourg en 1905, docteur en théologie, il enseigne à l'université de Louvain et est l'auteur de plusieurs ouvrages d'apologétique et de piété.
Élu supérieur de la province de France en 1927, il devient maître des dominicains en 1929 et le demeure jusqu'en 1946. Durant ce mandat, il fonde à Rome le Collegium Historicum de son ordre en 1930.
Martin Gillet est ensuite élevé au rang d'archevêque avec siège titulaire à Nicée, en Asie mineure (en Turquie contemporaine).
Il meurt le Ă Aix-les-Bains (Savoie).
Fondements de la morale
Martin Gillet estime, s'appuyant sur l'autorité d'Aristote, que la moralité trouve son origine dans la nature humaine, et donc qu'il y a, en ce sens, une moralité naturelle[2], dont la morale philosophique n'est qu'une élaboration réfléchie. Il s'oppose ainsi aux mystiques pour lesquels la morale n'est accessible à l'Homme que par une grâce divine, ou à l'historicité de la morale imaginée par Wundt[3].
Liens externes
- Ressources relatives Ă la religion :
Références
- (en) « Archbishop Martin-Marie-Stanislas Gillet [Catholic-Hierarchy] », sur catholic-hierarchy.org (consulté le ).
- D'après Le fondement intellectuel de la morale d'après Aristote, Paris et Fribourg, F. Alcan, , Introduction
- Ethik. Cf. l'analyse critique d'Émile Durkheim, « La Science positive de la morale en Allemagne. », Revue philosophique, no 24,‎ , p. 33-58, 113-42, 275-84 (lire en ligne).