Markus Seiler
Markus Seiler, né le (originaire de Triboltingen), est un haut fonctionnaire suisse, ancien chef du Service de renseignement de la Confédération, et depuis 2017 secrétaire général du Département fédéral des affaires étrangères.
Markus Seiler | |
Portrait, 1996. | |
Fonctions | |
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Secrétaire général du Département fédéral des affaires étrangères | |
En fonction depuis le | |
Ministre | Ignazio Cassis |
Chef du Service de renseignement de la Confédération | |
– | |
Ministre | Ueli Maurer Guy Parmelin |
Prédécesseur | Nouveau poste |
Successeur | Jean-Philippe Gaudin |
Biographie | |
Nom de naissance | Markus-René Seiler |
Date de naissance | |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti libéral-radical |
Diplômé de | Université de Saint-Gall |
Profession | Haut fonctionnaire |
RĂ©sidence | Spiez |
Biographie
Markus Seiler naît le . Il est originaire de Triboltingen, localité de la commune thurgovienne d'Ermatingen[1].
Il est titulaire d'un doctorat en sciences politiques de l'Université de Saint-Gall[2] - [3], obtenu en 1994[1].
De 1995 à 1997, il est directeur de la communication du Parti radical-démocratique (aujourd'hui Parti libéral-radical)[3], dont il est aussi membre[4].
Il commence sa carrière dans l'administration fédérale en tant que rapporteur à l'état-major du Département fédéral des finances, puis devient collaborateur personnel du conseiller fédéral Kaspar Villiger[3].
Il vit à Spiez, dans le canton de Berne[4]. Il est père de quatre enfants[5].
Secrétariat général du DDPS
En 2007, alors qu'il est secrétaire-général du DDPS, il est proposé par le groupe libéral-radical pour succéder à Annemarie Huber-Hotz[6]. L'Assemblée fédérale lui préfère toutefois Corina Casanova, vice-chancelière démocrate-chrétienne.
Chef du Service de renseignement de la Confédération
Il est nommé chef du Service de renseignement de la Confédération en par Ueli Maurer, nouvellement créé[3].
En 2020, il est critiqué dans le cadre de l'affaire Crypto par la Délégation des Commissions de gestion de l'Assemblée fédérale[4], qui considère qu'il « n’a intentionnellement pas assumé sa responsabilité » lorsque des éléments relatifs à l'ingérence de services secrets étrangers lui sont présentés[7].
Secrétariat général du DFAE
En 2017, il quitte le SRC et devient secrétaire-général du Département fédéral des affaires étrangères[8]. Lors de ce changement, le Temps note que « Malgré sa grande discrétion médiatique, Markus Seiler est connu comme le loup blanc dans le bercail fédéral »[3].
Début 2021, il est critiqué par plusieurs journaux, ensemble avec Ignazio Cassis, dont l'Aargauer Zeitung[9] et Le Temps[10], pour la gestion du personnel diplomatique au sein du DFAE. L'ancien diplomate Georges Martin va jusqu'à décrire Seiler comme le « Raspoutine du DFAE »[10]. Un autre ancien diplomate, François Nordmann, considère que le secrétaire-général soit devenu tout puissant au sein du département, ayant même plus de pouvoirs que la secrétaire d'État (Pascale Baeriswyl puis Livia Leu Agosti)[10].
Références
- Eric Butticaz, « L’espion espionné », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Seiler 1995.
- Lise Bailat, « Markus Seiler ou l’art de rebondir », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne).
- (de) Lukas Häuptli et Samuel Tanner, « Die Geschichte eines ehrgeizigen Mannes, der seine Rolle im Maschinenraum der Schweizer Politik findet – aber die Kontrolle über seine Rolle verliert », NZZ am Sonntag,‎ (ISSN 1660-0851, lire en ligne).
- (de) Lorenz Honegger, « Nachrichtendienst - Der schweigende Geheimdienstchef », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
- (de) AP/ATS, « FDP erhebt Anspruch auf Bundeskanzleramt », Tages-Anzeiger,‎ , p. 3 (ISSN 1422-9994)
- Délégation des Commissions de gestion des Chambres fédérales, « Affaire Crypto AG. Rapport de la Délégation des Commissions de gestion des Chambres fédérales », sur admin.ch, (consulté le ).
- « Markus Seiler quitte le Service de renseignement pour devenir le secrétaire général du DFAE », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne).
- (de) Henry Habegger, « Machtspiele im EDA? Diplomaten sprechen von «Stalinismus» im Aussendepartement von Cassis », Aargauer Zeitung,‎ (ISSN 2504-4125, lire en ligne).
- Boris Busslinger et Luis Lema, « La maison Ignazio Cassis est en feu », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne).
Annexes
Ouvrages
Interviews
- Valérie de Graffenried, « Il faut une banque de données commune pour les Renseignements », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne).