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Mark Sykes

Sir Mark Sykes ( – ), 6e baronnet, est un militaire, voyageur, député et diplomate britannique, particulièrement spécialisé dans ce qui touche au Moyen-Orient à l'époque de la Première Guerre mondiale.

Mark Sykes
Mark Sykes
Fonctions
Membre du 31e Parlement du Royaume-Uni
31e Parlement du Royaume-Uni (d)
Kingston upon Hull Central (d)
-
Membre du 30e Parlement du Royaume-Uni
30e Parlement du Royaume-Uni (d)
Kingston upon Hull Central (d)
-
Titre de noblesse
Baronnet
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Church of St Mary, Sledmere (d)
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
Christina Anne Jessica Cavendish-Bentinck (d)
Conjoint
Edith Violet Gorst (d) (de Ă  )
Enfants
Mary Freya Sykes (d)
Sir Mark Tatton-Sykes, 7th Baronet (d)
Everilda Sykes (d)
Christopher Sykes (en)
Angela Sykes (en)
Daniel Henry George Sykes (d)
Autres informations
Parti politique
Membre de
Roxburghe Club (-)
Arme
Conflits
Ĺ’uvres principales

Éducation

Sa mère se convertit au catholicisme quand il a 3 ans et il est, pour cela, élevé chez les jésuites du Collège de Beaumont. il étudie après au Jesus College de l'Université de Cambridge mais ne termine pas sa formation. Cependant, à l'âge de 25 ans, il a déjà publié 5 livres sur les questions militaires ou de l'Orient.

Vie politique

Son nom est associé à l'accord Sykes-Picot, concernant le partage de l'Empire ottoman entre le Royaume-Uni, la France et la Russie et à sa participation à la commission de Bunsen. Il est le petit-fils de George Cavendish-Bentinck. Personnalité brillante, la grippe espagnole le fauche en plein milieu d'une carrière prometteuse.

Lieutenant-colonel dans l’armée britannique, il connaissait bien le Kurdistan. Il s’y était rendu à deux reprises entre 1908 et 1913. Attaché au War Office pour les Affaires du Proche-Orient entre 1915 et 1916, il participe à la commission de Bunsen au printemps 1915 où il représente Lord Kitchener[1] et il devient assistant du secrétaire au War Office jusqu’en 1919, date à laquelle il mourut à Paris, âgé de 39 ans, de la grippe espagnole. L'islamologue français Louis Massignon l'a connu dans le cadre de ses fonctions (il était un assistant de Picot) et a rédigé en anglais un éloge mortuaire de Mark Sykes[2].

Catholique et francophone, il est plutĂ´t favorable Ă  la France[3].

Exhumation

À la mi-, près de 90 ans après sa mort, Mark Sykes est exhumé pour des recherches médicales[4]. La permission a été donnée pour cette entreprise par ses six neveux encore vivants, par la commune de York et par le recteur du diocèse de York. En effet, Mark Sykes est mort de la grippe de 1918 et il a été enterré dans un cercueil de plomb, ce qui garantit une bonne conservation du virus. Il existe 5 autres échantillons de cette souche H1N1 du virus de la grippe, mais aucun dans l'état de conservation qu'on attendait dans le cas de Mark Sykes. Or cette souche virale est proche de la souche H5N1 de la grippe aviaire et pourrait aider les scientifiques à prévenir une future épidémie de grippe. Cependant, l'exhumation n’a pas donné les résultats escomptés, le cercueil ayant été brisé par le poids de la terre au-dessus de lui.

Notes

  1. (en) Ian Rutledge, Ennemy on the Euphrates : The British Occupation of Iraq and the Great Arab Revolt 1914-1921, Saqi Books, , 333 p. (ISBN 978-0-86356-767-4, lire en ligne), p. 61
  2. Publié dans Louis Massignon, Opera minora. Textes recueillis, classés et présentés avec une bibliographie, Beyrout, 1963.
  3. Adrien Jaulmes, « Sykes-Picot : une "ligne dans le sable" qui hante le Moyen-Orient », Le Figaro, samedi 14 / dimanche 15 mai 2016, page 15.
  4. (en) Body exhumed in fight against flu, BBC, 16 sept. 2008

Liens externes

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