Marie Yi Seong-rye
Marie Yi Seong-rye (en corĂ©en ì êČœí ìê°í) est une laĂŻque chrĂ©tienne corĂ©enne, martyre, nĂ©e en 1801 Ă Hongju dans le Chungcheong en CorĂ©e, morte dĂ©capitĂ©e le Ă Danggogae, Ă cĂŽtĂ© de SĂ©oul.
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Son martyre est reconnu par l'Ăglise catholique, elle est appelĂ©e vĂ©nĂ©rable. Elle est ensuite bĂ©atifiĂ©e par le pape François le .
La bienheureuse Marie Yi Seong-rye est fĂȘtĂ©e localement le 31 janvier.
Biographie
Marie Yi Seong-rye naßt en 1801 à Hongju, dans la province de Chungcheong en Corée[1].
Elle est réputée intelligente, et de forte personnalité. Quand elle a dix-huit ans, elle épouse François Choe Kyong-hwan. Elle met au monde son premier fils en 1821, Thomas Choe Yang-eop[1].
Elle sait faire rĂ©gner l'harmonie dans sa famille et son voisinage. Ils dĂ©mĂ©nagent frĂ©quemment Ă cause des persĂ©cutions. Son fils aĂźnĂ© Thomas Choe est choisi pour aller Ă©tudier Ă Macao en vue du sacerdoce[1]. Elle accepte les consĂ©quences de sa vie de foi : la pauvretĂ©, la souffrance, les dĂ©mĂ©nagements frĂ©quents, la prĂ©caritĂ©, la faim. Elle apprend Ă ses enfants Ă faire de mĂȘme, Ă l'imitation de JĂ©sus et Marie[1].
Marie Yi accompagne et soutient son mari pour l'installation et le développement de son village chrétien à Surisan. Elle le soutient encore quand pendant les persécutions de 1839 il part visiter les prisonniers, prend soin des martyrs et des croyants. Elle s'occupe de l'éducation des enfants. Quand la police investit leur maison, elle les accueille en leur offrant de la nourriture, puis accompagne son mari en suivant la police avec ses jeunes enfants[1].
Au siÚge de la police à Séoul, elle est séparée de son mari et de ses enfants, sauf du plus jeune, ùgé de deux ans. Elle est confrontée aux interrogatoires et à la torture, mais persiste dans la foi malgré ses bras brisés et ses plaies. Mais elle ne peut plus nourrir son bébé et le voit dépérir. Alors elle cÚde à la tentation, accepte l'invitation du juge à renier sa foi et rentre libre chez elle, mais le regrette peu aprÚs[1] - [2].
Quand la police dĂ©couvre que son fils est parti Ă Macao Ă©tudier la thĂ©ologie, Marie Yi est de nouveau arrĂȘtĂ©e. Soutenue par les autres catholiques, elle s'est dĂ©brouillĂ©e pour que ses enfants soient Ă©loignĂ©s. Elle tĂ©moigne alors de sa foi sans faiblir malgrĂ© les nouvelles tortures. Elle Ă©crit Ă ses enfants : « N'oubliez jamais le Seigneur et la Sainte Marie, mĂšre de Dieu. Aimez-vous les uns les autres et ne vous sĂ©parez jamais. Attendez le retour de votre frĂšre aĂźnĂ© Thomas »[1] - [2].
Marie Yi Seong-rye est décapitée le à l'extérieur de Séoul, à Danggogae[1], avec six autres martyrs catholiques[2].
BĂ©atification
Marie Yi Seong-rye est reconnue martyre par décret du Saint-SiÚge et ainsi proclamée vénérable[2].
Elle est ensuite béatifiée le par le pape François avec 123 autres martyrs de Corée[2].
Elle est fĂȘtĂ©e le 31 janvier, jour anniversaire de sa mort.
Une peinture la représente dans le Sanctuaire des Martyrs de Danggogae, à Séoul[2].
Notes et références
- (en) « Lives of the 124 Korean Martyrs : Yi Seong-rye (Mary) », sur catholic.or.kr (consulté le ).
- Alex Jensen, « Le martyre des mÚres de Corée », sur kofc.org, (consulté le ).