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François Choe Kyong-hwan

François Choe Kyong-hwan ou François Ch'oe KyƏng-hwan (en corĂ©en 씜êČœí™˜ 프란ìč˜ìŠ€ìœ”) est un laĂŻc chrĂ©tien corĂ©en, catĂ©chiste, martyr et saint catholique, nĂ© en 1804 ou 1805 Ă  Taraekkol dans le district de Hongjugun, province du Chungcheong en CorĂ©e, mort pour sa foi le en prison, Ă  SĂ©oul.

François Choe Kyong-hwan
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom dans la langue maternelle
씜êČœí™˜ 프란ìč˜ìŠ€ìœ”
Activité
Catéchiste
Conjoint
Enfant
Autres informations
Étape de canonisation
FĂȘte

Reconnu martyr et béatifié en 1925 par le pape Pie XI, il est solennellement canonisé à Séoul par Jean-Paul II le avec 102 autres martyrs de Corée.

Saint François Choe Kyong-hwan est fĂȘtĂ© le 12 septembre et le 20 septembre.

Biographie

François Choe Kyong-hwan naßt à Taraekkol dans le district de Hongjugun, dans la province du Chungcheong en Corée, en 1804[1] ou en 1805[2].

Il appartient au clan Kyongju Choe. Son grand-pĂšre Choe Han-il est le premier membre de la famille Ă  ĂȘtre baptisĂ©, en 1787. Mais la rĂ©gion est restĂ©e longtemps sans prĂȘtre, et les catholiques ne l'y sont plus que de nom, participant Ă  des cultes non chrĂ©tiens[2].

François Choe ne tolÚre pas cette situation peu catholique, et choisit de quitter son domicile pour s'installer dans un village du mont Suri, prÚs de Gwacheon (Kwach'on), dans la province de Gyeonggi. Là, il peut vivre véritablement selon sa foi. Il déboise une partie de la colline, plante du tabac et aide les arrivants catholiques à s'y construire des maisons. Ils observent les commandements, étudient la doctrine, méditent et prient[2].

Les familles y arrivent de plus en plus nombreuses. François Choe les rĂ©unit chez lui pour les instruire. Sa faible instruction est compensĂ©e par la mĂ©ditation frĂ©quente, l'Ă©tude des livres spirituels, l'amour de Dieu et la connaissance intuitive de la profonde vĂ©ritĂ© de l'Église[2].

Il est nommĂ© officiellement catĂ©chiste en 1839, l'annĂ©e des persĂ©cutions. Beaucoup de catholiques sont arrĂȘtĂ©s et soumis Ă  la faim et Ă  la souffrance ; il collecte de l'argent et voyage pour visiter les prisonniers et aider Ă©galement les catholiques emprisonnĂ©s comme les incroyants pauvres. Il aide aussi Ă  enterrer les corps des martyrs[2].

Le pĂšre Maubant, prĂȘtre missionnaire de la SociĂ©tĂ© des missions Ă©trangĂšres de Paris, cherche Ă  envoyer des jeunes CorĂ©ens Ă  l'Ă©tranger pour Ă©tudier en vue de l'exercice de la prĂȘtrise. Or Thomas Choe Yang-up, le fils aĂźnĂ© de François Choe Kyong-hwan, lui est signalĂ© comme Ă©tant exceptionnellement intelligent. Le pĂšre Maubant demande donc Ă  ses parents, qui acceptent malgrĂ© les rĂ©ticences culturelles des CorĂ©ens Ă  laisser leurs fils vivre ailleurs[2].

La nuit du , la police investit sa maison et repart le lendemain avec François Choe, sa famille et plusieurs dizaines d'autres catholiques du village, membres de sa communautĂ©. Ils sont tous emmenĂ©s Ă  SĂ©oul. LĂ , François Choe est interrogĂ© ; furieux de ses rĂ©ponses tĂ©moignant pour la foi, le juge ordonne qu'il soit durement torturĂ©, jusqu'Ă  ce qu'il renie sa foi. Mais il rĂ©siste, malgrĂ© ses blessures sur tout le corps et ses os partiellement mis Ă  nu. En revanche la plupart des autres catholiques de sa communautĂ© renient leur foi sous la torture ou les menaces, seuls trois rĂ©sistent : lui-mĂȘme, son Ă©pouse Marie Yi Seong-rye, et Emerentia Yi, une de ses proches[2].

Les juges ayant appris qu'un de ses fils est parti Ă©tudier la thĂ©ologie Ă  Macao pour Ă©tudier la thĂ©ologie, ils le font battre encore plus, jusqu'Ă  la dislocation des os de ses membres[2]. Les tĂ©moins attestent qu'au cours de ses deux mois de prison, il a Ă©tĂ© battu quasiment tous les jours, jusqu'Ă  ce que son corps ne devienne plus qu'une seule grande plaie[2]. MalgrĂ© sa douleur, chaque fois qu'on lui demandĂ© d'expliquer le christianisme, il en est heureux et prĂȘche volontiers et joyeusement Ă  ses camarades de cellule[2].

Torturé encore le , François Choe Kyong-hwan se rend compte qu'il va en mourir ; il meurt effectivement quelques heures plus tard le dans sa prison de Séoul[2].

Son Ă©pouse accepte ensuite d'apostasier pour ses enfants, puis elle se ravise et meurt dĂ©capitĂ©e le . Leur fils Thomas Choe Yang-up est ordonnĂ© prĂȘtre en 1849, et sert en CorĂ©e dans les contrĂ©es isolĂ©es oĂč ne peuvent pas accĂ©der les prĂȘtres Ă©trangers. Il Ă©crit des ouvrages sur la culture corĂ©enne, sa gĂ©ographie, sa littĂ©rature, son Église[2].

Canonisation

François Choe Kyong-hwan est reconnu martyr par décret du Saint-SiÚge le et ainsi proclamé vénérable. Il est béatifié (proclamé bienheureux) le suivant par le pape Pie XI[1].

Il est canonisĂ© (proclamĂ© saint) par le pape Jean-Paul II le Ă  SĂ©oul en mĂȘme temps que 102 autres martyrs de CorĂ©e[1].

Saint François Choe Kyong-hwan est fĂȘtĂ© le 12 septembre[3], jour anniversaire de sa mort, et le 20 septembre, qui est la date commune de cĂ©lĂ©bration des martyrs de CorĂ©e[1].

Notes et références

  1. (it) Emilia Flocchini, « San Francesco Ch'oe Kyong-hwan, catechista e martire, 12 settembre », sur santiebeati.it, (consulté le ).
  2. (en) « 103 Korean Martyr Saints : 씜êČœí™˜ 프란ìč˜ìŠ€ìœ” Franciscus Choe Kyong-hwan / Saint Choe Kyong-hwan Francis (1805-1839) », sur cbck.or.kr,‎ (consultĂ© le ).
  3. Saint François Ch’oe Kyong-Kwan sur nominis.cef.fr.

Voir aussi

Articles connexes

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