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Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour

Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour, dame d’Humières, puis Dufour de Saint-Pathus, née en à Paris, où elle est morte en 1835, est une femme de lettres et économiste française. Elle a écrit plusieurs ouvrages de défense des droits des femmes, des romans, des ouvrages historiques et des traités d'économie domestique et d'agronomie.

Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités

Biographie

Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour était la fille des concierges de l'hôtel parisien de Jean Pâris de Montmartel[1]. Le poète François Gacon (1667-1725) était son grand-oncle[2]. Elle dit avoir été élevée au couvent de Monfort-L'Amaury[3]. Après un premier mariage, elle a été connue sous le nom de Madame d'Humières. Elle aurait été lectrice à la cour de Louis XVI[4]. Au début de la Révolution, elle vit à Nogent-sur-Marne. Vers l'an III (1794-1795), elle se remarie avec Julien-Michel Dufour de Saint-Pathus, avocat au Parlement de Paris[5] et vit à Brie-Comte-Robert. Amie de Sylvain Maréchal depuis les années qui précèdent la Révolution, elle l'aide à rédiger et publier certaines de ses dernières œuvres[6]. Elle est présente à sa mort, en 1803, et rédige la notice biographique publiée en 1807 en tête de son ouvrage posthume, De la vertu[7]. Elle finit sa vie chez une de ses nièces qui l'avait accueillie à la suite d'ennuis de santé[8].

Ĺ’uvre

FĂ©minisme

En 1787, le Chevalier de Feucher accuse les femmes dans un texte intitulĂ© DĂ©gradation de l’homme en sociĂ©tĂ©, ou essai sur la dĂ©cadence du goĂ»t, des arts et des sciences : « Chez toutes les Nations qui commencent Ă  s’illustrer, je voyais la femme comptĂ©e presque pour rien ; tandis que je la trouvais toujours figurante dans les malheurs, et la dĂ©cadence des empires (…). Cette Ă©ternelle union de notre dĂ©cadence et de votre pouvoir est dĂ©sespĂ©rante[9] Â». Gacon-Dufour publie en rĂ©ponse un MĂ©moire pour le sexe fĂ©minin contre le sexe masculin. Elle rĂ©pond aux accusations en s'inspirant des idĂ©aux de Jean-Jacques Rousseau dont le Chevalier de Feucher se prĂ©tend l'hĂ©ritier : « Attribuer aux femmes l’origine du mal dont souffrent les sociĂ©tĂ©s humaines revient Ă  ignorer les textes de Rousseau et Ă  trahir sa pensĂ©e (...) Combien il faut que le chevalier de Feucher soit injuste, ou faible d’instruction, ou grand dĂ©clamateur, pour avancer pareilles propositions, et pour les prĂŞter Ă  un grand homme afin de se donner plus de poids[10]. » Mme Gacon-Dufour explique en contrepartie que la femme devient l’objet d’une dĂ©naturation au moment mĂŞme oĂą elle entre dans la sociĂ©tĂ©. Si le processus de socialisation aboutit Ă  la corruption fĂ©minine, la responsabilitĂ© en incombe aux hommes : « Si nous sommes sĂ©duites, c’est la faute de ces hommes qui nous attaquent ; c’est la faute de nos maris, qui ne sont plus les mĂŞmes Ă  notre Ă©gard, qui nous abandonnent […] ; la corruption de nos mĹ“urs est donc la seule faute des hommes[11] Â».

En 1801 Sylvain MarĂ©chal publie le Projet d'une loi portant dĂ©fense d'apprendre Ă  lire aux femmes[12], texte ayant pour but de « ramener les femmes dans l'espace privĂ© de la maison en Ă©voquant le danger pour les mĹ“urs et pour la chose publique quand les femmes s'occupent de la vie de la citĂ© »[13]. En rĂ©ponse Ă  ce Projet, qu'elle prĂ©sente comme une « plaisanterie »[14], Mme Gacon-Dufour publie la mĂŞme annĂ©e Contre le projet de loi de S.M portant dĂ©fense d'apprendre Ă  lire aux femmes par une femme qui ne se pique pas d'ĂŞtre une femme de lettres. Elle concède d'abord Ă  Sylvain MarĂ©chal que les femmes doivent avoir comme prioritĂ© leurs devoirs domestiques mais rĂ©affirme ensuite l'importance de leur accès au savoir et leur droit Ă  participer Ă  la vie sociale[15]. Pour s'opposer aux arguments de Sylvain MarĂ©chal, Mme Gacon Dufour soutient que l'ignorance forge le malheur de la femme, et considère la lecture nĂ©cessaire Ă  l'Ă©mergence de vertus morales afin de faire des femmes des citoyennes de la RĂ©publique. En cela elle s'oppose Ă  l'Ă©ducation religieuse imposĂ©e aux femmes durant l'Ancien RĂ©gime et se positionne du cĂ´tĂ© de la RĂ©volution. Elle affirme l'utilitĂ© de l'instruction des femmes dans l'usage domestique, afin que l'Ă©pouse instruise son fils des mĹ“urs rĂ©publicains et lui fasse sa formation patriotique[16]. Si les deux auteurs pensent avec les mĂŞmes critères de jugement, leur diffĂ©rence se situe dans le jeu entre l'extrĂ©misme du raisonnement chez Sylvain MarĂ©chal, et la modĂ©ration chez Mme Gacon Dufour[17]. Cette dĂ©fense des droits du sexe fĂ©minin sera saluĂ©e par Mme ClĂ©ment-HĂ©mery, auteure d'une autre rĂ©ponse au Projet de Sylvain MarĂ©chal plus centrĂ©e sur le terrain de l'« avoir Ă©galitaire »[18].

En dehors de sa querelle avec Sylvain Maréchal, Mme Gacon Dufour reste engagée dans la question de l'instruction des femmes. En 1805, elle publie un ouvrage intitulé De la nécessité de l'instruction pour les femmes où elle se dit convaincue : « qu'une femme véritablement instruite n'encourra point le ridicule de vouloir passer pour une femme savante, qu'elle aura même le bon esprit de se mettre de niveau avec celles qui n'auront point eu le bonheur de recevoir la même éduction[19] ».

Son féminisme, joint à l’abondance de ses écrits et à un goût prononcé pour la philosophie[20], lui attira de nombreuses critiques d’écrivains ou de journalistes. L'un d'eux, M. de Féletz déclara par exemple : « Drogues pour drogues, j’aime encore mieux ses ratafias que ses livres. »[21].

L'Ă©criture de l'histoire

D'après Francesco Schiariti[22], Mme Gacon-Dufour, Ă©tait aussi une historienne dĂ©terminĂ©e Ă  faire de ses travaux une parfaite reconstitution de l'histoire, notamment par les correspondances qu'elle a Ă©ditĂ©es. Deux des plus importantes sont Correspondance de la Duchesse de Châteauroux (1806) et Plusieurs illustres personnages de la cour de Louis XIV (1808). Gacon Dufour avoue cependant que ces correspondances sont apocryphes et fabriquĂ©es d'après des anecdotes entendues lors de son sĂ©jour Ă  la cour, alors qu'elle y Ă©tait lectrice[23], ce que confirme l'emploi d'expressions inusitĂ©es Ă  l'Ă©poque durant laquelle ces lettres Ă©taient censĂ©es ĂŞtre Ă©crites[24].

Les romans

Gacon-Dufour composa une quinzaine de romans moraux qui eurent du succès. Sylvain Maréchal caractérise son œuvre en ces termes :

… Elle instruit en amusant,
Dans des récits pleins de décence[25]

Dans la préface de son roman Les Dangers de la Prévention, Mme Gacon-Dufour soutient la thèse que les romans doivent avoir une certaine utilité à la société, et prend comme exemple la comédie qui doit corriger les mœurs par le rire. Elle affirme ainsi que ses romans auraient tous tendus à ce but: « Dans tous ceux que j'ai soumis au public, j'ai été guidée par le principe que je viens d'exposer. Je ne les ai pas tous faits seulement d'imagination ; j'avoue que j'ai eu des sujets que j'avais pris dans la société, et que, sous ce rapport, ils pouvaient être regardés comme historiques; mais j'ai toujours tâché qu'il en ressortît quelques préceptes qui tournassent au profit de la société[26] ».

Le Dictionnaire universel des créatrices définit son style comme s'« attach[ant] à décrire les dangers de la passion et la vertu des âmes sensibles[27] ».

L'Ă©conomie domestique et rurale

Armande Gacon-Dufour a vĂ©cu une grande partie de sa vie sur ses terres, Ă  la campagne[28] ; dans un premier temps, elle s'occupa de ses terres par divertissement[29], avant de dĂ©velopper un vĂ©ritable intĂ©rĂŞt pour l'agronomie. Membre de plusieurs sociĂ©tĂ©s savantes d'agriculture[30] et d'agronomie, elle se livra Ă  l'Ă©tude des problèmes que posent la pratique de l'agriculture[31] auxquels elle consacra un mĂ©moire qu'elle envoya Ă  la SociĂ©tĂ© Royale d’Agriculture, qui intĂ©gra ses recommandations dans son compte-rendu[32]. Elle participa Ă©galement, avec Charles-Nicolas-Sigisbert Sonnini de Manoncourt, Ă  la rĂ©daction de la Bibliothèque physico-Ă©conomique pendant quelques annĂ©es[32]. Ă€ partir de 1804, elle Ă©crivit de nombreux livres et mĂ©moires d'Ă©conomie rurale et domestique, parmi lesquels on retient une collaboration au Dictionnaire des mĂ©nages d'Armand-Ernest Havet en 1822[30] ou aux Manuels-Roret sur l'agriculture, l'Ă©conomie domestique et l'industrie[33]. Ă€ partir de son expĂ©rience pratique et de ses expĂ©rimentations et recherches, elle offre au lecteur une sĂ©rie de recommandations relatives Ă  la culture, l'Ă©levage et la transformation des produits, en vue d'obtenir un rendement maximum des propriĂ©tĂ©s. Elle conçut ces ouvrages comme essentiellement pratiques, destinĂ©s aux paysans, et renonça pour cela Ă  tout style scientifique, son objectif premier Ă©tant d'amĂ©liorer le sort de ceux qui travaillent la terre ainsi que celui des femmes au foyer, comme l'indique ce passage d'un de ses ouvrages : « J'ai eu en vue d'ĂŞtre utile Ă  la classe laborieuse et indigente, aux mères chargĂ©es de famille, et qui doivent songer plus particulièrement au bien-ĂŞtre de leur maison, autant et plus peut-ĂŞtre que d'indiquer les moyens propres Ă  avancer la science de l'Ă©conomie rurale et domestique[34]. » Cette subordination de la science au bien-ĂŞtre des individus fait dire Ă  Erica Mannucci que Gacon-Dufour est une hĂ©ritière des Lumières restĂ©e fidèle aux principes rĂ©volutionnaires[35].

Liste des Ĺ“uvres

Certains de ces textes ont été publiés anonymement[36].

  • MĂ©moire pour le sexe fĂ©minin contre le sexe masculin, 1787 lire en ligne sur Gallica
  • L'Homme errant fixĂ© par la raison, ou Lettres de CĂ©lidor et du marquis de Tobers, 1787, 2 vol.
  • Le prĂ©jugĂ© vaincu, ou lettres de madame la comtesse de .... et de madame de .... refugiĂ©e en Angleterre, 1787, lire en ligne
  • Les Dangers de la coquetterie, 1788, 2 vol. Tome 2 en ligne
  • Marie Armande Jeanne D'Humières Gacon-Dufour, Georgeana Ou La Vertu PersĂ©cutĂ©e Et Triomphante, Tome 2, Paris, LePetit, , 196 p. (lire en ligne)
  • La Femme grenadier, Paris, Ouvrier, Fac-similĂ© disponible sur Wikisource TĂ©lĂ©charger cette Ă©dition au format ePub TĂ©lĂ©charger cette Ă©dition au format PDF (Wikisource), lire en ligne sur Gallica
  • Contre le projet de loi de S***. M***, portant dĂ©fense d’apprendre Ă  lire aux femmes, par une femme qui ne se pique pas d’être femme de lettres, 1801 lire en ligne sur Gallica
  • Le Voyage de plusieurs Ă©migrĂ©s, et leur retour en France, 1802, 2 vol.
  • MĂ©licerte et Zirphile, roman historique et moral, suivi des SĹ“urs rivales, 1802
  • Recueil pratique d’économie rurale et domestique, Paris, F. Buisson, 1804, in-12, 243 p., et in-12, 299 p., et 1806, in-12, 300 p.
  • De la nĂ©cessitĂ© de l'instruction pour les femmes, 1805
  • Manuel de la mĂ©nagère Ă  la ville et Ă  la campagne, et de la Femme de basse-cour ; ouvrage dans lequel on trouve aussi des remèdes nouveaux pour la guĂ©rison des bestiaux, etc., Paris, F. Buisson, 1805, 2 vol. in-12, 291 et 548 p.
  • Les Dangers de la prĂ©vention, roman anecdotique, 1806, 2 vol. Tome 1 en ligne
  • Correspondance inĂ©dite de Mme de Châteauroux avec le duc de Richelieu, le marĂ©chal de Belle-Isle, MM. Duverney, de Chavigni, Madame de Flavacourt et autres, 1806, 2 vol. Tome 1 en ligne
  • Moyens de conserver la santĂ© des habitants des campagnes et de les prĂ©server des maladies, 1806
  • MĂ©moires, anecdotes secrètes galantes, historiques et inĂ©dites sur Mme de Lavallière, de Montespan, de Fontanges, de Maintenon et autres illustres personnages du siècle de Louis XIV, 1807, 2 vol. Tome 1 en ligne
  • La Cour de Catherine de MĂ©dicis, de Charles IX, de Henri III et de Henri IV, 1807, 2 vol.
  • Correspondance de plusieurs personnages illustres de la cour de Louis XV, depuis les annĂ©es 1745 jusques et y compris 1774, faisant suite Ă  la correspondance de Mme de Châteauroux, publiĂ©e par Mme Gacon-Dufour, 1808, 2 vol.
  • Dictionnaire rural raisonnĂ©, dans lequel on trouve le dĂ©tail des plantes prĂ©servatives et curatives des maladies des bestiaux, Paris, L. Collin, 1808, 2 vol. in-8°
  • Les Voyageurs en Perse, 1809, 3 vol.
  • L'HĂ©roĂŻne moldave, 1818, 3 vol. Tome 1 en ligne Tome 3 en ligne
  • Manuel du parfumeur, guide pour faire des parfums, lotions, sachets, vinaigres aromatiques, maquillages, poudres et dentifrices, 1825 Texte en ligne
  • Manuel du pâtissier et de la pâtissière, Ă  l'usage de la ville et de la campagne, 1825
  • Manuel des habitants de la campagne et de la bonne fermière, ou Guide pratique des travaux Ă  faire pendant le cours de l’annĂ©e, et oĂą se trouve un grand nombre de nouveaux procĂ©dĂ©s d’économie rurale et domestique, Paris, Roret, 1826, in-12, 262 p., ou in-18, IV-328 p. Texte en ligne ; 2e Ă©d., entièrement refondue par Mme Celnart, Paris, Roret, 1828, in-18, III-244 p., et 1834, in-18, III-244 p.
  • Manuel des habitants de la campagne et de la bonne fermière, ou Guide pratique des travaux Ă  faire pendant le cours de l’annĂ©e, et oĂą se trouve un grand nombre de nouveaux procĂ©dĂ©s d’économie rurale et domestique, 1826 Texte en ligne
  • Manuel thĂ©orique et pratique du savonnier, ou l'Art de faire toutes sortes de savons, 1827

Études

  • (it) Erica Joy Mannucci, Baionette nel focolare. La Rivoluzione francese e la ragione delle donne, Milan, FrancoAngeli, (ISBN 978-88-917-3750-2)
  • (en) Erica J. Mannucci, « Marie-Armande Gacon-Dufour: A Radical Intellectual at the Turn of the Nineteenth Century », dans Lisa Curtis-Wendlandt, Paul Gibbard, Karen Green (dir.), Political Ideas of Enlightenment Women: Virtue and Citizenship, Farnham, Surrey, UK, Ashgate, (ISBN 978-1-4724-0953-9), p. 79-90.
  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, 1858, et Dictionnaire universel des littĂ©ratures, Paris, Hachette, 1876, p. 846.
  • Florian Reynaud, Les bĂŞtes Ă  cornes (ou l'Ă©levage bovin) dans la littĂ©rature agronomique de 1700 Ă  1850, Caen, thèse de doctorat en histoire, 2009, annexe 2.
  • Geneviève Fraisse, Opinions de femmes : De la veille au lendemain de la RĂ©volution française, textes de Marie-Armande Gacon-Dufour, Olympe de Gouges, Constance de Salm, Albertine ClĂ©ment-HĂ©mery, et al., Paris, Ă©d. CĂ´tĂ©-femmes, 1989 (ISBN 2-907883-04-6).
  • Huguette Krief, « Retraite fĂ©minine et femmes moralistes au siècle des Lumières », Dix-huitième siècle, n.48, 2016, La DĂ©couverte, p. 89-101[lire en ligne].
  • Isabelle Brouard-Arends, Lectrices d'Ancien RĂ©gime, Presses Universitaires Rennes, 2003.
  • Marc Angenot, Les Champions des Femmes : Examen du discours Sur la SupĂ©rioritĂ© des femmes 1400-1800, Les presses de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec, 1977, p. 90
  • Huguette Krief, Lectrices de Rousseau dans la querelle des dames (1786-1801), p. 381-395 [lire en ligne]
  • Sylvain MarĂ©chalProjet d’une loi portant dĂ©fense d’apprendre Ă  lire aux femmes (1801) texte prĂ©sentĂ© par Bernard Jolibert suivi des rĂ©ponses de Marie-Armande Gacon-Dufour et Albertine ClĂ©ment-HĂ©mery, 2007, L'Harmattan.
  • Rebecca Rogers,« Sylvain MarĂ©chal, Projet d’une loi portant dĂ©fense d’apprendre Ă  lire aux femmes (1801) suivi des rĂ©ponses de Marie-Armande Gacon-Dufour et Albertine ClĂ©ment-HĂ©mery Â», Revue française de pĂ©dagogie,161, octobre- [lire en ligne] ; DOI : 10.4000/rfp.871
  • Michel Delon, « RĂ©habilitation des prĂ©jugĂ©s et crise des Lumières Â», Revue germanique internationale [En ligne], 3, 1995. URL : http://rgi.revues.org/494 ; DOI : 10.4000/rgi.494
  • Olivier Ritz, « La conquĂŞte de l'autonomie sentimentale dans les romans de Gacon-Dufour », Orages, 18, 2020, p. 87-99.
  • Jean LĂ©rault, « Marie Armande Jeanne GACON (1753-1835), sĹ“ur de lait du marquis de Brunoy », Un mois en ville, le magazine mensuel de la ville de Brunoy.,‎ , p. 34-35 (lire en ligne [PDF])

Notes et références

  1. Jean Lérault, « Marie Armande Jeanne GACON (1753-1835), sœur de lait du marquis de Brunoy », Un mois en ville, le magazine mensuel de la ville de Brunoy.,‎ , p. 34-35 (lire en ligne [PDF])
  2. (it) Erica Joy Mannucci, Baionette nel focolare. La Rivoluzione francese e la ragione delle donne : La Rivoluzione francese e la ragione delle donne, Milan, FrancoAngeli, (ISBN 978-88-917-3750-2), p. 59
  3. Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour, Recueil pratique d'Ă©conomie rurale et domestique, (lire en ligne), p. 2
  4. Sous la direction de F.-C Dreyfus, La Grande Encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres, et des arts, par une société de savants et de gens de lettres, volume 18, 1893, chez H. Lamirault et Cie
  5. Erica J. Mannucci (2013), p. 79.
  6. F.-C Dreyfus, op. cit.
  7. Sylvain Maréchal, De la vertu, Paris, L. Colin, , 382 p.
  8. Sous la direction de M. Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, volume 15, chez Mme C. Desplaces, Paris
  9. CitĂ© par Geneviève Fraisse, Opinions de femmes, de la veille au lendemain de la rĂ©volution française, Paris, CĂ´tĂ©-femmes Ă©ditions, 1989, p. 10.
  10. Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour, Mémoire pour le sexe féminin contre le sexe masculin, Paris, Royez, (lire en ligne), p. 34
  11. Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour, Mémoire pour le sexe féminin contre le sexe masculin, Paris, Royez, (lire en ligne), p. 40
  12. « Projet d’une loi portant défense d’apprendre à lire aux femmes - Wikisource », sur fr.wikisource.org (consulté le )
  13. Rebecca Rogers, « Maréchal Sylvain. Projet d’une loi portant défense d’apprendre à lire aux femmes (1801) suivi des réponses de Marie-Armande Gacon-Dufour et Albertine Clément-Hémery », Revue française de pédagogie. Recherches en éducation, no 161,‎ , p. 128–129 (ISSN 0556-7807, DOI 10.4000/rfp.871, lire en ligne, consulté le )
  14. Geneviève Fraisse, Muse de la Raison : Démocratie et exclusion des femmes en France, Gallimard, "Folio histoire", 1995, p. 23
  15. Sylvain Maréchal, Projet d’une loi portant défense d’apprendre à lire aux femmes (1801) texte présenté par Bernard Jolibert suivi des réponses de Marie-Armande Gacon-Dufour et Albertine Clément-Hémery, Paris, Bnf, L'Harmattan, , p. 50-62
  16. Huguette Krief, « Lectrices de Rousseau dans la querelle des dames », in Lectrices d'ancien régime, Presses Universitaires de Rennes, 2003
  17. Geneviève Fraisse, op. cit., p. 68
  18. Ibid., p. 72
  19. Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour, De la nécessité de l'instruction pour les femmes, Paris, F. Buisson et Delaunay, (lire en ligne), p. vii
  20. Ibid.
  21. Les quatre saisons du Parnasse, volume 9, 1807, p. 175 [lire en ligne]
  22. Francesco Schiariti, La nostalgie de la civilisation. Les représentations de l’Ancien Régime dans les romans sensibles, les romans historiques, les vies romancées et les vies édifiantes (1789-1847), Université Paris-Est, juin 2015, HAL Archives Ouvertes, https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01305459.
  23. Joseph-Marie Quérard, op. cit.
  24. MM. Rabbe, Vieilh de Boisjolin & Sainte-preuve, Biographie universelle et portative des contemporains, ou, Dictionnaire historique des hommes vivants, et des hommes morts depuis 1788 jusqu'à nos jours, qui se sont fait remarquer chez la plupart des peuples, et particulièrement en France, par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, volume 2, chez F. G. Levrault, Paris, 1834
  25. Sylvain Maréchal, « Revue historique de toutes les Jeanne Célèbres », dans Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour, La Femme grenadier, Paris, Ouvrier, 1801, n.p.
  26. Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour, Les dangers de la prévention, roman anecdotique, t. I, F. Buisson, (lire en ligne), p. v
  27. B. Didier, A. Fouque, M. Calle-Gruber, Le Dictionnaire universel des créatrices, édition des Femmes, 2013.
  28. Alphonse Rabbe, Biographie universelle et portative des contemporains, volume 2, L'Ă©diteur, 1836
  29. Antoine-Vincent Arnault, Biographie nouvelle des contemporains; ou, Dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution française, ont acquis de la célébrité par leurs actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays étrangers, volume 7, 1820, p. 401 [lire en ligne]
  30. Joseph-Marie Quérard, op. cit., volume 2
  31. Adeline Gargam, Les Femmes savantes, lettrées et cultivées dans la littérature française des Lumières ou La conquête d'une légitimité (1690-1804), Paris, Honoré Champion, , vol.1 p.183
  32. Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour, Manuel des habitants de la campagne et de la bonne fermière, ou Guide pratique des travaux à faire pendant le cours de l’année, et où se trouve un grand nombre de nouveaux procédés d’économie rurale et domestique (lire en ligne), introduction
  33. Pierre Larousse, grand dictionnaire universel du XIXe siècle, volume 8, Administration du Grand Dictionnaire universel, Paris, 1872
  34. Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour, Recueil pratique d'Ă©conomie rurale et domestique, (lire en ligne), p. 8
  35. Erica J. Mannucci (2013), p. 90.
  36. M. Michaud, op. cit.

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