Marie-Joseph de Foresta
Marie-Joseph de Foresta-Collongue, marquis de La Roquette, est un administrateur français né le à Marseille et mort le à Aix-en-Provence.
Préfet du Loiret | |
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Préfet de la Vendée | |
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Préfet de la Meurthe | |
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Préfet du Finistère | |
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Louis Jules Auguste des Rotours de Chaulieu (d) César Elzéar de Castellane-Majastre (d) | |
Préfet des Pyrénées-Orientales | |
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Président Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix | |
Ă partir de | |
Conseiller référendaire à la Cour des comptes | |
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Marquis |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 74 ans) Aix-en-Provence |
Nationalité | |
Activité | |
Famille | |
Père |
Joseph de Foresta Colongue (d) |
Mère |
Claire Julie RĂ©musat (d) |
Statut |
Propriétaire de | |
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Parti politique | |
Distinctions |
Biographie
Marie-Joseph de Foresta est le fils de Marie Joseph Maffée de Foresta, capitaine des vaisseaux du roi, chevalier de Saint-Louis, et de Claire Julie de Rémusat, demi-sœur d'Auguste Laurent de Rémusat. Il émigre avec sa famille en 1791 et est arrêté en 1794. Embrassant d'abord la carrière militaire, il est nommé conseiller référendaire à la Cour des comptes de 2e classe le .
En 1812, il épouse en premières noces Marie Chalvet de Souville, qui deviendra sous-gouvernante des enfants de France, fille d'Alexandre Joseph François Chalvet de Souville, gouverneur de l'Île Bourbon, et est adopté en 1814 par son parent le bailli Bruno-Marie de Foresta, grand-croix de l'ordre de Malte.
À la Seconde Restauration, il est nommé sous-préfet de l'arrondissement d'Aix-en-Provence le , puis de celui de Châteaudun le .
Membre de la Société des sciences, des lettres, de l’agriculture et des arts d’Aix-en-Provence, il en devient le président en 1818.
Il reprend le titre de marquis (de la Roquette) héréditaire par ordonnance royale du et lettres patentes du [1].
Il passe ensuite préfet des Pyrénées-Orientales le , du Finistère le et de la Vendée en .
Veuf, il se remarie en 1825 à Sosthènes d'Ourches, dame du palais de la duchesse de Parme et fille de l'ancien chambellan du comte de Provence. Il devient gentilhomme de la Chambre de Charles X.
Nommé préfet de la Meurthe le , il retourne à la préfecture de la Vendée en 1828, avant d'être nommé dans le Loiret le . Fidèle à la branche aînée des Bourbons, il quitte ses fonctions le , pour ne pas avoir à servir le nouveau régime. Il se retire alors en Provence, entre son hôtel particulier d'Aix-en-Provence et ses propriétaires du côté de Marseille.
De ses enfants, Albéric de Foresta (1818-1876) sera jésuite, Maxence de Foresta chambellan du comte de Chambord, et Paul et Fernand de Foresta zouaves pontificaux.
Distinctions et décorations
- Officier de la LĂ©gion d'honneur ()
- Chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem
- Grand-cordon de l'ordre impérial de Léopold
Publications
- Discours prononcé par le marquis de Foresta, président de la Société des amis des sciences, des lettres, de l'agriculture et des arts, établie à Aix, à l'ouverture de la séance publique annuelle, tenue le (1822)
- Lettres sur la Sicile écrites pendant l'été de 1805 (1821, deux volumes)
Sources
- Umberto Todisco, Le personnel de la Cour des comptes (1807-1830), Librairie Droz, 1969
- Émile Perrier, Les bibliophiles et les collectionneurs provençaux anciens et modernes : arrondissement de Marseille, Barthelet et Cie, 1897
- Odette Voilliard, Nancy au XIXe siècle : 1815-1871, Ophrys, 1978
Notes et références
- Albert Révérend, Jean Tulard, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, Volumes 3 à 4, Champion, 1974
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :