Margriet Baers
Margriet Baers, née à Anvers, le et morte le , est une enseignante et féministe belge.
Naissance | |
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Décès |
(à 33 ans) Anvers |
Nom de naissance |
Margriet Baers |
Nationalité | |
Activité |
Enseignante |
Fratrie |
Maria Baers Joris Baers (d) |
Biographie
Jeunesse et formation
Margriet Baers est née à Anvers le , six ans après sa sœur, Maria Baers, dans une famille de la classe moyenne[1]. Leurs parents, Joannes Baers (1839-1902) un grossiste en marchandises coloniales et Maria Boen (1851-1905) meurent lorsque les enfants du couple sont encore jeunes et Maria doit prendre en charge l'éducation de sa sœur cadette Margriet et de ses deux jeunes frères Joris et Eduard[2].
Lorsque Margriet termine ses études secondaires, sa sœur Maria Baers veut l'initier au mouvement social des femmes à Anvers mais elle préfère poursuivre ses études.
Elle suit les cours de l'Institut Belpaire et les cours dispensés par les dominicains dans les «cercles d'études sociales»[3].
L'Université catholique de Louvain n'accepte pas encore de femmes comme étudiantes en 1913. Comme Margriet Baers veut étudier dans une école catholique, en raison de ses convictions, elle doit partir à l'étranger. Elle s'installe à Fribourg en Suisse et y obtient un doctorat en philosophie en 1918. Elle est ainsi devenue la première femme catholique de Flandre à obtenir un doctorat universitaire. Elle étudie ensuite la psychologie expérimentale à Genève[3].
Carrière professionnelle
Au début du XXe siècle, l'éducation des filles en Flandre est négligée. Comme elles ne peuvent pas accéder à un bon enseignement secondaire général, leur préparation à l'enseignement supérieur est également insuffisante.
De retour en Belgique, Margriet Baers contribue à fonder le Katholieke Vlaamse Hogeschool voor Vrouwen (Collège catholique flamand pour femmes) avec Petrus Janssens, Jan Belpaire, Jules Persijn et trois autres femmes : Marie Elisabeth Belpaire, Louisa Duykers, romancière, poète et rédactrice en chef de Dietsche Warande en Belfort et Julia De Bie, qui a suivi des cours de philosophie et de psychologie à l'Université catholique de Fribourg en Suisse et a été secrétaire du Constance Teichmannbond[4].
Elle en devient la directrice en 1919. Elle y enseigne la psychologie et contribue à jeter les bases d'une solide éducation scientifique pour les femmes[3] - [4].
Elle meurt de maladie le à Anvers, à l'âge de 33 ans[2] - [5]. Elle est inhumée à Deurne, au cimetière Sint-Fredegandus[6]
Publications
- La culture intégration et la spécialisation, 1919.
- Gedenkboek Dr. Margriet Baers 1934, Anvers, Vlaamsche Boekcentrale, 1934
Bibliographie
- Sed exultemus. In memoriam Dr. Margriet Baers , 1922.
- Ria CHRISTENS, Margriet Baers, dans: Nieuwe encyclopedie van de Vlaamse Beweging, Tielt, 1998.
Références
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Margriet Baers » (voir la liste des auteurs).
- (nl) Nationaal Biografisch Woordenboek, Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal en Letteren, Koninklijke Academie voor Geneeskunde van België (lire en ligne), Partie 1, 69,70
- (nl) Loes Willem, Maria Baers (1883-1959): de constructie van een vrouwbeeld ten opzichte van een manbeeld. Mémoire pour l'obtention du mastère en histoire, Gand, Université de Gand, 2010-2011 (lire en ligne), p. 74-75
- « Baers, Margriet - NEVB Online », sur nevb.be (consulté le )
- (nl) « Katholieke Vlaamse Hogeschool voor Vrouwen », sur inventaris.onroerenderfgoed.be (consulté le )
- « Margriet Baers (1889-1922) - Mémorial Find a... », sur fr.findagrave.com (consulté le )
- « Baers », sur www.schoonselhof.be (consulté le )