Maria-Elisabeth Belpaire
Maria-Elisabeth Belpaire, née à Anvers le et morte dans la même ville le , est une écrivaine, militante flamande et pédagogue.
Naissance | |
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Décès |
(à 95 ans) Anvers |
Surnom |
Marie-Elisabeth |
Nationalité | |
Activités |
Écrivaine, militante pour les droits des femmes, femme politique, éditrice |
Biographie
Maria-Elisabeth Belpaire voit le jour le . Elle est la quatrième enfant d'une famille bourgeoise[2]. À la mort de son père, elle est élevée chez son grand-père Théodore Teichmann dans la tradition catholique libérale. Elle y étudie les beaux-arts et les langues étrangères[3].
Maria-Elisabeth rejoint la société Anna Byns, qui crée un établissement scolaire pour filles. En 1892, il est possible d'y suivre une éducation scolaire complète. En 1897, Maria-Elisabeth Belpaire fonde avec Louisa Duyckers l'Extension universitaire pour les femmes. Durant les années suivantes, elle va encore fonder une école moyenne pour jeunes filles ainsi qu'une université catholique flamande[3].
Maria-Elisabeth Belpaire a contribué à l'émancipation des femmes[4].
Maria-Elisabeth Belpaire poursuit en parallèle une carrière littéraire. Elle a notamment écrit ses mémoires[4].
En 1898, elle fonde avec August Cuppens le cercle catholique flamingant Eigen Leven. L'objectif est de donner un nouveau dynamisme aux associations catholiques flamandes. Maria-Elisabeth Belpaire est surnommée "la mère du mouvement flamand". L'année suivante, elle fonde avec Hilda Ram le cercle Constance Teichmann. Les bourgeoises peuvent y apprendre le flamand et la littérature enfantine dans cette langue[3].
Vers 1902, Maria-Elisabeth Belpaire fonde l'Institut Belpaire. L'école existe encore, non plus de manière complètement autonome, mais comme partie de l'Institut Sint-Ludgardis[4].
Maria-Elisabeth Belpaire poursuit ses activités à La Panne durant la Première Guerre mondiale. Elle y organise des rencontres d'écrivains, de politiques, d'aumôniers et d'artistes. Elle crée en 1915 avec Ildefons Peeters De Belgische Standaard. Un an plus tard, elle fonde un cercle destiné aux ouvrières des ateliers militaires de La Panne, le Paulinakring[3].
Après la guerre, Maria-Elisabeth Belpaire est moins présente dans la vie publique. Soucieuse du bien-être des artistes, elle contribue néanmoins à la création de la Fraternelle Beethoven. En 1943 elle crée l'association Le Dernier des Artistes.
Pour ses services rendus, elle sera nommée docteur honoris causa de l'UCL et décorée de l'Ordre de Léopold II[3].
Maria-Elisabeth Belpaire décède à Anvers à l'âge de 95 ans.
Références
- « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_12481 »
- (nl-BE) Benoit A. Roose, De wijze vrouw van Vlaanderen, Anvers, Mercurius, p. 15
- Gubin, Eliane., Dictionnaire des femmes belges : XIXe et XXe siècles, Bruxelles, Racine, , 637 p. (ISBN 2-87386-434-6 et 9782873864347, OCLC 71362867, lire en ligne)
- (nl-BE) Omhoog : een verhaal over ontvoogding van vrouwen, onderwijs en Marie Elisabeth Belpaire : tentoonstelling : Antwerpen, KBC-toren, 20 april tot en met 14 juni 2002 : wandelcatalogus, Anvers, KBC Bank & Verzekeringen
Voir aussi
Bibliographie
- (nl-BE) Aline Dereere, Marie Elisabeth Belpaire (1853-1948) : beelden uit een leven, Anvers, Stichting Maria-Elisabeth Belpaire, , 112 p.
- Uit het leven, 1887, recueil de nouvelles
- Wonderland, 1894, recueil
- Beethoven, 1901
- Het handleven in de letterkunde der XIXe eeuw, 1902
- Constance Teichmann, 1908
- Dickens, 1929
- Hedwige Peemans-Poullet, Marie-Élisabeth Belpaire (1853-1948), Un aspect flamand du "féminisme chrétien", Vies de femmes n° 8, Université des femmes, 2022.
Liens externes
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- (nl + en) ODIS
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :