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Margarita Carrera

Margarita Carrera Molina ( - ) est une philosophe, professeure et écrivaine guatémaltèque. Elle est membre de l'Académie guatémaltèque du langage (en) et lauréate du Prix national de littérature Miguel Ángel Asturias (en) en 1996.

Margarita Carrera
Margarita Carrera enfant.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Université de San Carlos
Universidad del Valle de Guatemala (en)
Rafael Landívar University (en)
Université de l'Iowa
Activités
Période d'activité
à partir de
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Academia Guatemalteca de la Lengua (en) ()
Académie nord-américaine de la langue espagnole (en)
Académie royale espagnole
Distinction
Miguel Ángel Asturias National Prize in Literature (en) ()

Jeunesse

Margarita Carrera Molina est née le à Guatemala, fille du français Antonio Carrera Martello et de Josefina Molina Llardén. Son père se suicide quand elle est enfant et elle doit travailler pour subvenir aux besoins de sa famille tout en allant à l'école du soir[1]. Elle est la première femme diplômée en littérature de l'Université de San Carlos en 1957[2].

Carrière

À partir de 1957, elle est professeure d'université dans l'université où elle a étudié, ainsi qu'à l'Université Rafael Landívar (en) et à l'Université del Valle de Guatemala (en)[3]. Elle est chargée de cours à l'Université autonome de Madrid et participe à de nombreux congrès internationaux au Costa Rica, en France, en Allemagne, en France, en Allemagne, au Mexique, au Panama, à Porto Rico, en Espagne, en Suède, aux États-Unis et au Venezuela[3]. Elle est la première femme à devenir membre de l'Académie guatémaltèque du langage en 1967[4].

Carrera rejoint le programme d'écriture international de l'Université de l'Iowa, à Iowa City en 1982[3]. À partir de 1993, elle travaille comme chroniqueuse pour Prensa Libre au Guatemala et est publiée dans de nombreux autres journaux, notamment Diario de Centro America, La Hora et El Imparcial[5]. Elle écrit deux chroniques dans l'hebdomadaire Prensa Libre, en plus de ses vingt livres publiés[6]. En 1996, elle reçoit le prix national de littérature Miguel Ángel Asturias[4].

Dans une interview alors qu'elle a soixante-dix ans, Carrera déclare avoir souvent écrit sur des hommes qu'elle trouvait intéressants et que ses écrits l'ont aidé à comprendre l'homme qu'elle n'a jamais connu, son père. Parmi les personnes qu'elle étudie et dont elle parle, on trouve l'écrivain argentin Jorge Luis Borges, le psychanalyste autrichien Sigmund Freud, le poète espagnol Juan Ramón Jiménez, le philosophe allemand Friedrich Nietzsche et le philosophe espagnol Miguel de Unamuno. Après sa mort, elle entend parler de Juan José Gerardi Conedera et finit par écrire un roman sur sa vie : En la mirilla del jaguar: biografía novelada de Monseñor Gerardi, publié en 2002[1]. Elle reçoit l'Ordre de Monseigneur Gerardi Conedera en 2004[3].

Vie personnelle et décès

Carrera est mariée pendant sept ans et a deux enfants[1]. Carrera meurt au Guatemala le à l'âge de 88 ans[7].

Distinctions

  • 1981 : Golden Quetzal pour Ensayos contra reloj[8]
  • 1982 : Premier prix de poésie pour Mujer y soledades de la Juegos Florales Centroamericanos y Panamá à Quetzaltenango, Guatemala[8]
  • 1982 : Finaliste du XIe Prix Anagram à Barcelone, en Espagne[8]
  • 1986 : Premier prix de poésie pour Signo XX de la Juegos Florales Hispanoamericanos à Quetzaltenango, Guatemala[8]
  • 1988 : Ordre de Vicenta Laparra[4]
  • 1996 : Prix national de littérature Miguel Ángel Asturias[8]
  • 2000 Médaille du service méritoire de l'Université de San Carlos de Guatemala[5]
  • 2000 : Prix de la communication de l'UNICEF [4]
  • 2004 : Ordre de Monseigneur Gerardi Conedera[4]

Œuvres choisies

Livres

Poésie

  • (es) Poemas pequeños, Guatémala, Ministerio de Educación Pública, [2]
  • (es) Poesías, Guatémala, Université de San Carlos de Guatemala, [2]
  • (es) Desde Dentro, Guatémala, Editorial Universitaria, [2]
  • (es) Poemas de sangre y alba, Guatémala, Editorial Universitaria, [2]
  • (es) Del noveno circulo y antología mínima, Guatémala, Editorial Universitaria, [2]
  • (es) Mujer y Soledades, Guatémala, General de Cultura y Bellas Artes, [2]
  • (es) Toda la poesía de Margarita Carrera, Guatémala, Tipografía Nacional, [2]
  • (es) Obra ensayística, Guatémala, Tipografía Nacional, [2]
  • (es) Signo XX, Guatémala, Serviprensa Centroamericana, [2]
  • (es) Sumario del olvido Antología personal de poesía, Guatémala, Editorial Cultura, [2]
  • (es) Iracundiae dea, Madrid, Ediciones Torremozas, [3]

Essais

  • (es) Corpus poeticum de la obra de Juan Diéguez, Guatémala, Universidad de San Carlos de Guatemala, [2]
  • (es) Ensayos, Guatémala, Editorial Escolar Piedra Santa, [2]
  • (es) Literatura y psicoanálisis, Guatémala, Universidad de San Carlos de Guatemala, [2]
  • (es) Ensayos contra el reloj, Guatémala, Serviprensa Centroamericana, [2]
  • (es) Antropos, Guatémala, Editorial Universitaria de Guatemala, [2]
  • (es) El desafío del psicoanálisis freudiano, Guatémala, Editorial Universitaria, [2]
  • (es) Freud y los sueños, Guatémala, Edinter Centroamericana, [2]
  • (es) avec Eusebio Rojas Guzmán, Octavio Paz et mundo de palabras, Guatémala, Ediciones Ventana, [9]
  • (es) Hacia un nuevo humanismo, Guatémala, Editorial Artemis-Edinter, [2]
  • (es) Antología personal, Guatémala, Editorial Cultura, [2]
  • (es) Ensayos sobre Borges, Guatémala, Editorial Universitaria, [2]

Théâtre

  • (es) El circo : farsátira en un acto, Guatémala, Editorial Escolar Piedra Santa, [2]

Références

  1. (es) Montenegro, « Margarita Carrera: Margarita, está brava la mar », Revista D, Guatemala City, Guatemala, Prensa Libre, no 85,
  2. (es) Consuelo Meza Márquez, Diccionario bibliográfico de narradoras centroamericanas con obra publicada entre 1890 y 2010, (ISBN 978-607-8227-43-3), pp. 217-219
  3. (es) Maria Mercedes Arce, « Honores para Margarita Carrera », Diario de Centro América, Guatemala, (lire en ligne, consulté le )
  4. (es) Alfredo Vicente, « Fallece la escritora guatemalteca y columnista de Prensa Libre Margarita Carrera », Prensa Libre, (lire en ligne, consulté le )
  5. (es) Luis Aceituno, « Un adiós a Margarita Carrera », elPeriodico, (lire en ligne, consulté le )
  6. (es) « Poesía: El lenguaje de Margarita Carrera », Guate Vision, Guatemala, (lire en ligne, consulté le )
  7. « Fallece Margarita Carrera, Premio Nacional de Literatura de 1996 en Guatemala », sur La Vanguardia, (consulté le )
  8. (es) « Margarita Carrera », de Guate, Guatemala, de Guate (consulté le )
  9. (es) Luis A. Jiménez et Oralia Preble-Niemi, Ilustres autores guatemaltecos del siglo XIX y XX, Guatémala, Librerías Artemis Edinter, (ISBN 84-89766-54-1), p. 170

Liens externes

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