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Marcos Calderón

Marcos Calderón Medrano (Lima, – mer au large de Callao, ) est un joueur et entraîneur péruvien de football.

Marcos Calderón
Image illustrative de l’article Marcos Calderón
Biographie
Nom Marcos Calderón Medrano
Nationalité Péruvien
Naissance
Lima (Pérou)
Décès (à 59 ans)
Large de Callao (Pérou)
Poste Milieu de terrain puis entraîneur
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
?? Carlos Concha
??-1956 Sport Boys
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1958-1962 Sport Boys
1961 Pérou0v 1n 1d
1963 Defensor Lima
1964-1968 Universitario
1965 Pérou2v 0n 5d
1967 Pérou1v 1n 2d
1969-1971 Defensor Arica
1972-1974 Sporting Cristal
1974-1976 Alianza Lima
1975 Pérou8v 1n 4d
1977-1978 Pérou9v 6n 9d
1978-1979 Barcelona SC
1979-1981 Sporting Cristal
1980 Pérou0v 1n 0d
1981 Tigres UANL
1981-1982 Deportivo Municipal
1983 Deportivo Táchira1v 2n 4d
1984 Sport Boys
1985-1986 Universitario
1987 Juventud La Joya (en)
1987 Alianza Lima
1 Compétitions officielles nationales et internationales.

Surnommé El Oso (« l'ours ») ou encore El Chueco (« le tordu » en raison de ses pieds arqués), cet ancien milieu de terrain du Sport Boys demeure l'entraîneur le plus couronné de l'histoire du championnat du Pérou avec dix titres[1].

Sélectionneur du Pérou à six reprises, il remporte la Copa América 1975 et amène la Blanquirroja à la Coupe du monde 1978. C'est à ce jour le seul entraîneur péruvien à avoir réussi à qualifier l'équipe du Pérou à une Coupe du monde[2]. Il décède lors d'un crash aérien, le , avec l'équipe entière de l'Alianza Lima[2].

Biographie

Carrière de joueur

Comparé à sa carrière d'entraîneur à succès, son parcours de joueur reste relativement modeste avec seulement deux expériences en club, au Carlos Concha, puis au Sport Boys au sein duquel il retrouve son cousin Luis Calderón et remporte le premier championnat professionnel du Pérou en 1951[3].

Expériences en club

Seulement deux ans après sa retraite comme joueur, Marcos Calderón remplace Dan Georgiádis à la tête du Sport Boys et remporte le championnat en 1958, son premier titre comme entraîneur[3], qui plus est dès sa première d'année d'exercice. Ce succès inaugural donne le ton de sa carrière d'entraîneur, bardée de titres (dix en club et un en sélection) au point d'être surnommé Don Títulos (« Monsieur titres ») par Pocho Rospigliosi (es), célèbre journaliste sportif péruvien[4].

En effet, outre le Sport Boys - où il remportera un deuxième championnat en 1984 - Calderón se distingue dans les trois plus grands clubs du Pérou, l'Universitario de Deportes (champion en 1964, 1966, 1967 et 1985), le Sporting Cristal (champion en 1972, 1979 et 1980) et l'Alianza Lima (champion en 1975). Avec ce dernier club, il atteint les demi-finales de la Copa Libertadores en 1976[4].

Sélection du Pérou

Vainqueur de la Copa América en 1975, Marcos Calderón a connu des hauts et des bas en équipe du Pérou. Remplaçant György Orth en 1961, il dirige la Blanquirroja lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1962, première expérience qui s'avère un échec, les Péruviens étant écartés par une équipe colombienne inférieure sur le papier[5]. Cela n'empêche pas la Fédération péruvienne de le rappeler en 1965 avec une nouvelle contre-performance des Incas devancés par l'Uruguay lors des qualifications à la Coupe du monde 1966.

Après un troisième retour sur le banc péruvien en 1967, Marcos Calderón connaît plus de réussite dans les années 1970, avec le sacre de 1975 susmentionné, suivi d'une qualification au Mondial 1978 en Argentine qui voit les Péruviens se hisser au 2e tour. Sa dernière expérience à la tête du Pérou a lieu en 1980 (un seul match dirigé).

Décès

Entraîneur de l'Alianza Lima en 1987, Marcos Calderón périt avec son équipe le au large de Callao lorsque l'avion qui les transportait s'écrase en mer, crash aérien qui a marqué durablement les esprits au Pérou[6]. Dix-sept jours après l'accident, son corps en état de décomposition est retrouvé sur une plage près de Huacho, une commune à 150 km au nord de Lima[2]. Son fils "Marquitos" Calderón parvient à reconnaître le corps de son père grâce à ses pieds arqués[2].

Palmarès et statistiques

Palmarès de joueur

Sport Boys

En club

En équipe nationale

Pérou

Statistiques

Notes et références

  1. (es) Raúl Behr, « El Oso, el Chueco, el campeón », sur www.dechalaca.com, (consulté le ).
  2. (es) Ernesto Toledo Brückmann, « El entrenador mundialista », sur www.diariouno.pe, (consulté le ).
  3. (es) Eduardo Combe, « El mes rosado: todos los títulos de Sport Boys en Primera », sur www.depor.com, (consulté le ).
  4. (es) « Lo que tu viejo no te contó: A Marcos Calderon le decían "Don Títulos" », sur www.libero.pe, (consulté le ).
  5. (es) Eduardo Combe, « Selección Peruana: la eliminación más dolorosa en Eliminatorias », sur www.depor.com, (consulté le ).
  6. (es) José Blanco, « Alianza Lima: se cumplen 32 años de la tragedia del Fokker que enlutó al fútbol peruano », sur www.rpp.pe, (consulté le ).
  7. (es) « Ricardo Gareca rompe récord de Marcos Calderón al frente de selección peruana », sur www.gestion.pe, (consulté le ).

Liens externes

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