Marcilly-d'Azergues
Marcilly-d'Azergues est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Marcilly-d'Azergues | |
L'Ă©glise et la mairie en 2018. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
DĂ©partement | RhĂ´ne |
Arrondissement | Villefranche-sur-SaĂ´ne |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées |
Maire Mandat |
Frédéric Blanchon 2020-2026 |
Code postal | 69380 |
Code commune | 69125 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Marcillois, Marcilloises |
Population municipale |
880 hab. (2020 ) |
Densité | 211 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 45° 52′ 21″ nord, 4° 43′ 49″ est |
Altitude | Min. 180 m Max. 305 m |
Superficie | 4,18 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Anse |
Localisation | |
GĂ©ographie
La commune de Marcilly d’Azergues se situe dans le canton d’Anse à une vingtaine de kilomètres de Lyon. Elle est entourée au nord par la commune des Chères, à l’ouest par les communes de Chazay d’Azergues et Civrieux d’Azergues, au sud par la commune de Dommartin et à l’est par la commune de Lissieu. Elle s'étend du sud au nord en une longue bande de terrain : un coteau assez élévé au sud qui descend vers la plaine de l'Azergues au nord. Le bourg est situé au centre nord-ouest du territoire communal[1].
Hameaux de la commune : Bernardière, Bramefond, La Ferrandière et Montessuy.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Marcilly-d'Azergues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,7 %), zones urbanisées (29,7 %), terres arables (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), forêts (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Marcilly serait dérivé du nom Marcellus, lieutenant de César. Au Xe siècle, il apparaît sous les termes "villa romaine Proliacus" et "villa Marcelliacus". Les habitants de Marcilly-d'Azergues sont appelés les Marcillois.
Histoire
Avant la Révolution française, la commune dépendait de l’archiprêtré d’Anse et était du ressort de l’élection et de la sénéchaussée de Lyon. L'histoire de Marcilly est marquée par 2 grandes seigneuries, avant 1718, les abbés d'Ainay et de 1718 à la Révolution les Riverieulx de Varax. L’abbaye d’Ainay possède, dès le Xe siècle, des biens importants sur le territoire de Marcilly d’Azergues. Les abbés d’Ainay en conservent les droits de seigneurie jusqu’en 1718, date à laquelle ils les vendent à M. Riverieulx de Varax. Sur le territoire de Marcilly, deux châteaux, bien conservés, sont visibles. Le château de Janzé (ou Janzay) porte le nom d'une famille très ancienne dont un membre était abbé d'Ainay en 1284 (on écrivait alors Ganzé). Le château de Varax (du nom de Varax, autre domaine des Rivérieulx), au sud-ouest du bourg, est inscrit, avec son parc, aux Monuments Historiques en 2012[12]. La culture de la vigne était l'activité principale jusqu'au début des années 1900 ou la culture fruitière s'est développée. La démographie communale connait un lent accroissement pendant les deux derniers tiers du XIXe siècle. Puis l’exode rural ne sera compensé qu’au début des années 1960 avec l’arrivée des Lyonnais[13].
HĂ©raldique
Blason | D'azur à la grappe de raisin, tigée et vrillée d'or, feuillée de sinople[14]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2020, la commune comptait 880 habitants[Note 3], en augmentation de 2,44 % par rapport Ă 2014 (RhĂ´ne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
École primaire communale
Manifestations culturelles et festivités
On trouve plusieurs associations de loisirs et culture ainsi que des associations pour les classes de conscrits[19] et une bibliothèque.
- Fête du boudin le premier dimanche de décembre
Sports
Quatre associations sportives dont tennis, randonnée et chasse[19].
Lieux et monuments
- L'église Saint-Barthélémy
- Le Château de Janzé
- Le Château de Varax : inscrit aux Monuments Historiques depuis [12]. Il abrite dans ses jardins deux colonnes provenant du Palais des Tuileries de Paris[21] - [22].
- Le Four Ă chaux.
- Statue de la vierge Ă l'enfant, Notre-Dame de Tout Secours, dite La Madonne.
- Four Ă chaux
- L'église Saint-Barthélémy
- Château de Janzé
- Château de Varax
- La Madonne de Marcilly d'Azergues
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- PREINVENTAIRE DU DEPARTEMENT DU RHÔNE, Commune de Marcilly-d’Azergues, Département du Rhône, Lyon, , 87 p., p. 7
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Château dit château de Varax », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- André Pelletier, Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône. 01, Roanne, Horvath, , 599 p.-[4] p. de pl.-[9] f. de pl. (ISBN 2-7171-0162-4), p. 219
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Vivre ensemble », sur Marcilly d'Azergues commune du Beaujolais
- « Le barrage de Morancé, témoin de l’histoire de l’Azergues », sur Le Progrès, (consulté le )
- Caroline Hauer, « Paris : Vestiges du Palais des Tuileries, jeu de piste historique à travers la ville », sur parisladouce.com, (consulté le ).
- « Les Tuileries Grands décors d’un palais disparu », Centre des Monuments Nationaux,‎ (lire en ligne).