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Marchastel (Cantal)

Marchastel est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Marchastel
Marchastel (Cantal)
L'église et le monument aux morts de Marchastel.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Gentiane
Maire
Mandat
Jean-Maurice Emorine
2020-2026
Code postal 15400
Code commune 15116
Démographie
Gentilé les Marchastellous
Population
municipale
147 hab. (2020 en diminution de 0,68 % par rapport à 2014)
Densité 6,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 02″ nord, 2° 43′ 33″ est
Altitude Min. 769 m
Max. 1 176 m
Superficie 22,92 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Riom-ès-Montagnes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Marchastel
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Marchastel
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Marchastel
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Marchastel

    Ses habitants sont les Marchastellous.

    Géographie

    Le village de Marchastel est situé au nord des monts du Cantal, à leur limite avec le haut plateau du Cézallier. La séparation est visible grâce à la rivière coulant dans une faille, la Grolle. La commune est bordée à l'ouest par la Petite Rhue.

    Les communes limitrophes de Marchastel sont Riom-ès-Montagnes, Saint-Amandin, Lugarde, Saint-Saturnin, Cheylade et Apchon.

    Communes limitrophes

    Marchastel est limitrophe de six autres communes.

    Urbanisme

    Typologie

    Marchastel est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1] - [I 2].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,7 %), forêts (22,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), zones humides intérieures (0,5 %)[4].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 181, alors qu'il était de 177 en 2013 et de 180 en 2008[I 3].

    Parmi ces logements, 37,9 % étaient des résidences principales, 37,5 % des résidences secondaires et 24,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,2 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Marchastel en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (37,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

    Le logement à Marchastel en 2018.
    Typologie Marchastel[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 37,9 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 37,5 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 24,6 11,9 8,2

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1970 2008 Claude Flagel
    2008 En cours Jean-Maurice dit Baptiste Émorine[5] DVG Retraité de l'enseignement

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7].

    En 2020, la commune comptait 147 habitants[Note 2], en diminution de 0,68 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3191 1601 2511 2431 0731 2201 2621 2631 278
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2701 2111 1071 0639771 0741 0391 052937
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    966958855761734752720632525
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    505513410305216169165150153
    2020 - - - - - - - -
    147--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune vit d'une économie agricole pastorale extensive, mais tend à se diversifier vers la zootechnie porcine intensive hors-sol.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le porche de l'église.

    Personnalités liées à la commune

    • Léon Boyer, poète, instituteur, né le au hameau de Falgère, tué à l'ennemi le devant Verdun[12].
    • Lucienne Escourolle, tenancière du café "chez Lulu" depuis 83 ans. Elle a fêté ses 100 ans en et sert toujours les clients[13].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    3. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Marchastel » (consulté le ).
    4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Marchastel - Section LOG T2 » (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Marchastel - Section LOG T7 » (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    5. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 19 juillet 2014).
    6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    7. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    10. « Église Sainte-Croix et Saint-Pierre », notice no PA00093752, base Mérimée, ministère français de la Culture
    11. « Église Sainte-Croix et Saint-Pierre », notice no PM15000229, base Palissy, ministère français de la Culture
    12. « Mnesys visualisation », sur archives.cantal.fr (consulté le )
    13. Centre France, « Cantal : Lulu, cent printemps et l’œil pétillant » (consulté le )
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.