Marchastel (Cantal)
Marchastel est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Marchastel | |||||
L'église et le monument aux morts de Marchastel. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Gentiane | ||||
Maire Mandat |
Jean-Maurice Emorine 2020-2026 |
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Code postal | 15400 | ||||
Code commune | 15116 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | les Marchastellous | ||||
Population municipale |
147 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 6,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 17′ 02″ nord, 2° 43′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 769 m Max. 1 176 m |
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Superficie | 22,92 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Riom-ès-Montagnes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Ses habitants sont les Marchastellous.
Géographie
Le village de Marchastel est situé au nord des monts du Cantal, à leur limite avec le haut plateau du Cézallier. La séparation est visible grâce à la rivière coulant dans une faille, la Grolle. La commune est bordée à l'ouest par la Petite Rhue.
Les communes limitrophes de Marchastel sont Riom-ès-Montagnes, Saint-Amandin, Lugarde, Saint-Saturnin, Cheylade et Apchon.
Communes limitrophes
Marchastel est limitrophe de six autres communes.
Saint-Amandin | ||||
Riom-ès-Montagnes | N | Lugarde | ||
O Marchastel E | ||||
S | ||||
Apchon | Cheylade | Saint-Saturnin |
Urbanisme
Typologie
Marchastel est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1] - [I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,7 %), forêts (22,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), zones humides intérieures (0,5 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 181, alors qu'il était de 177 en 2013 et de 180 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 37,9 % étaient des résidences principales, 37,5 % des résidences secondaires et 24,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,2 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Marchastel en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (37,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7].
En 2020, la commune comptait 147 habitants[Note 2], en diminution de 0,68 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
La commune vit d'une économie agricole pastorale extensive, mais tend à se diversifier vers la zootechnie porcine intensive hors-sol.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Croix-et-Saint-Pierre du XIIe siècle, dont le chœur roman est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1992[10]. Elle recèle deux retables du XVIIe siècle classés depuis 1908 au titre des monuments historiques[11].
- Trappes à loups.
- Rocher d'escalade.
- Vue sur le viaduc de Barajol utilisé en saison par le Gentiane express.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Marchastel » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Marchastel - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Marchastel - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 19 juillet 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église Sainte-Croix et Saint-Pierre », notice no PA00093752, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église Sainte-Croix et Saint-Pierre », notice no PM15000229, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Mnesys visualisation », sur archives.cantal.fr (consulté le )
- Centre France, « Cantal : Lulu, cent printemps et l’œil pétillant » (consulté le )