Marc HĂ©nard
Marc Hénard, né à Cormenon (Loir-et-Cher) le et mort à Avallon (Yonne) le , est un peintre, sculpteur, mosaïste, verrier, architecte et céramiste français.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Marcel Yves Bernard HĂ©nard |
Autres noms |
Marcel HĂ©nard |
Nationalité | |
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Maître | |
Distinction |
Prix Hallemark en 1949 |
Tympan de l'abbaye de la Pierre-qui-Vire |
Biographie
Né au lieu-dit Le Mauvais Pas à Cormenon, Marc Hénard est le fils de Gaston Armand Albert Hénard (1888-1948) garçon livreur camionneur, et de son épouse Alice Augustine Brèche (1891-1983), ménagère. Très jeune, il s'adonne à la peinture, puis intègre l'École des beaux-arts de Paris pour y apprendre l'architecture et la sculpture.
Grièvement blessé à une jambe, par l'explosion d'une grenade dans son char en 1940, lors de la Seconde Guerre mondiale, il en restera mutilé. Devenu fonctionnaire de la Marine, il commence à partir de 1945 à exposer au Salon des Indépendants, et au Salon d'Automne.
En 1945, il Ă©pouse Christiane N., auteur de tapisseries figuratives ou abstraites[1].
En 1947, il est membre de l'Union des arts plastiques et devient, en 1948, l'élève d'Albert Gleizes (1881-1953) qui lui ouvre la voie de l'abstraction, la sculpture moderne et l'art sacré.
Dans les années 1950, il se rend à la demande de dom Angelico Surchamp, admirateur d'Albert Gleizes, à l'Abbaye de la Pierre-qui-Vire. Il habite la Maison Vauban à Saint-Léger-Vauban, qui fut installée en musée consacré à Sébastien Le Prestre de Vauban en 1996.
Il construit l'hôtellerie et son tympan monolithique en granit rose, il réalise les vitraux et des sculptures.
Ĺ’uvres dans les collections publiques
- En France
- Aix-les-Bains, chapelle des HĂ´pitaux : sept statues en pierre.
- Alligny-en-Morvan, église : tympan intérieur, 1980, cuivre martelé et oxydé.
- Arnouville-les-Gonesses : 12 statues en bois d'un mètre de haut représentant les apôtres (1957) pour la chapelle en bois qui fut remplacée en 1960 par l'église Notre-Dame-de-la-Paix.
- Avallon :
- lycée Maurice Clavel : Menhir dans le cadre du 1 % culturel.
- lycée Jeanne d'Arc : mobilier et aménagement de la chapelle[2].
- chapelle des Ursulines : Statue de Jeanne d'Arc.
- La Brosse-Montceaux, noviciat des oblats de Marie-Immaculée : sculpture et vitraux.
- Saint-Étienne, chapelle Notre-Dame-d'Espérance : Christ en bois, 2,50 m.
- Saint-LĂ©ger-Vauban :
- abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire : tympan en granit rose. Vitraux et sculptures sur les portes.
- Ă©glise Saint-LĂ©ger :
- Saint Benoît, statue en pierre de la Porte Notre-Dame ;
- céramique en collaboration avec Serge Jamet devant l'autel composée de 4000 carreaux de grès émaillé en 1973.
- Sermizelles : Ă©dification de la chapelle Notre-Dame d'Orient.
- Tignieu-Jameyzieu, chapelle : Calvaire en bois.
- VĂ©zelay, basilique de VĂ©zelay : chandelier pascal.
RĂ©compenses
- 1949 : prix Hallmark.
Notes et références
- biographie de Marc Hénard, in Paul-Camille Dugenne, Dictionnaire biographique généalogique et historique du département de l'Yonne.
- Journées du patrimoine.
Annexes
Bibliographie
- Dictionnaire Bénézit, 1999.
- Daniel Poupée, « Marc Hénard (1919-1992), et l'art sacré au XXe siècle », Vents du Morvan, n°3, pp.40-42.
- Paul-Camille Dugenne, Dictionnaire biographique généalogique et historique du département de l'Yonne, Auxerre, Société généalogique de l'Yonne, 2004.
- Yvon Letrange, « Marc Hénard (1919-1992) », Vents du Morvan, n°60, automne 2016, pp.42-45.
- Camille Lebossé, « Le diable n'avance guère », Vents du Morvan, n°60, automne 2016, pp. 46-47
- Gérard Chopard, « Mon père a connu Marc Hénard », Vents du Morvan, n°60, automne 2016, pp.48-49
- Yvon Letrange, « Rémy Saleur, passionné de Marc Hénard », Vents du Morvan, n°6, automne 2016, pp.50-51.
- Bernard Morot-Gaudry, « La sculpture en Morvan au XXe siècle et début du XXIe siècle », Bulletin de l'Académie du Morvan, n°82, 2017, pp.31-34.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit