Accueil🇫🇷Chercher

Marc Chervel

Marc Chervel, né le à Lille (Nord) et mort le [1] à Beaumont-les-Nonains (Oise), est un haut fonctionnaire et économiste français.

Marc Chervel
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marc Eugène Lucien Chervel
Nationalité
Formation
Activité
Fratrie
Enfant
Thierry Chervel (d)
Autres informations
Conflit

Biographie

Jeunesse et Ă©tudes

Fils d'un professeur de mathématiques du lycée Mignet, Marc Chervel passe son enfance à Aix-en-Provence. Ses parents sont engagés dans la communauté protestante d’Aix. Il est le frère du linguiste et historien de l'enseignement André Chervel[2].

Il obtient son baccalauréat en 1949 au lycée Mignet d'Aix, puis est admis en classe préparatoire au lycée Thiers de Marseille. Il intègre l’École polytechnique[1] - [3] en 1952. En 1954, il étudie à l’École du commissariat de l’air de Salon-de-Provence[2].

Parcours dans l'armée

Volontaire pour s'inscrire dans une SAS (section administrative spécialisée) lors de la guerre d'Algérie, et nommé capitaine, il dénonce l'usage de la torture[4], avant d'être mis en cause par la Sécurité militaire et renvoyé après le putsch d'Alger du [5].

Parcours professionnel

En 1960, il est à l’origine de l’équipe qui travaille pour le ministère de la Coopération sur l’évaluation de projets et l’élaboration des programmations nationales de développement (méthode des effets). Cette méthode propose une approche de calcul économique et de programmation de développement alternative à celle de la Banque mondiale.

Chervel a travaillé plus de trente ans sur l’économie du développement : planification nationale et des études de projets en pays en développement.

Il a aussi dispensé de nombreux enseignements sur les méthodes d’évaluation de projets dans les universités et les grandes écoles en France et dans plus de trente-cinq pays étrangers. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur ces problématiques et notamment sur la méthode des effets.

Vie privée

Il a un fils d'une première relation, puis se marie avec Armelle Cozannec, dont il a un autre fils[2].

SĂ©lection de publications

  • De la rĂ©sistance aux guerres coloniales : des officiers rĂ©publicains tĂ©moignent, en collaboration avec Georges Alziari, Jean BrugiĂ©, Michel Herr, LĂ©on Horard, RenĂ© Paquet, L'Harmattan, collection MĂ©moires du XXe siècle, 2001. Lire prĂ©face
  • Mondialisation des marchandises et marchandisation du monde. MatĂ©riau de pensĂ©e Ă©conomique pour le nouveau siècle, prĂ©face collective rĂ©digĂ©e par Michel Le Gall, Michel Levante, Jean-Hubert Moulignat, Gustavo Saldarriaga. Introduction de Guirec DelanoĂ« et Pierre Salama, Paris, Publisud, collection : Le dĂ©veloppement dans les faits, 2008.

Notes et références

  1. De la promotion X1952, cf. « Fiche de Marc Chervel », sur le site de l’association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique (l’AX), Paris (consulté le ) ; y est notamment indiqué le grade de Marc Chervel dans la fonction publique : « commissaire de l’air ».
  2. « Biographie », (consulté le )
  3. Ouvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Marc Chervel », résultat obtenu : « Chervel, Marc Eugène Lucien (X 1952) ».
  4. Jean-Charles Jauffret (professeur à l'IEP d'Aix-en-Provence), « Entendre et enseigner l’expérience du combattant français de la guerre d’Algérie », in Enseigner la guerre d'Algérie et le Maghreb contemporain - actes de la DESCO Université d'été octobre 2001, p. 21-33.
  5. Voir nécrologie de Florence Beaugé : « Marc Chervel, Un combat permanent pour la justice » dans le numéro du Monde daté du , qui fournit des précisions sur son combat pour faire reconnaître la vérité sur cette sanction sans fondement. « Ce qui lui vaut cette sanction ? Ses supérieurs ne le lui diront jamais en face. Chervel apprendra seulement, par la bande, qu'on le soupçonne d'entretenir des contacts avec le FLN et de militer au sein d'un parti « antinational », autrement dit le Parti communiste. S'estimant atteint dans son honneur d'officier, ce républicain convaincu demande la constitution d'un jury d'honneur. En vain. Il démissionne de l'armée en , mais, de cet épisode, il gardera une blessure à vie. »

Annexes

Bibliographie

  • Patrick Cabanel, « Marc Chervel », in Patrick Cabanel et AndrĂ© EncrevĂ© (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 Ă  nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 677-678 (ISBN 978-2846211901)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.