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MarĂ­a Corina Machado

María Corina Machado Parisca, née le à Caracas, est une femme politique vénézuélienne. Elle a co-fondé le mouvement Súmate avec Alejandro Plaz[1], et fut députée de 2010 à 2014 dans la deuxième circonscription de l'État de Miranda.

MarĂ­a Corina Machado
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Député
-
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Vente Venezuela (en) (depuis )
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Distinction
100 Women ()

Biographie

George W. Bush accueille MarĂ­a Corina Machado dans le bureau ovale, le 31 mai 2005.

MarĂ­a Corina Machado est d'abord active dans la vie associative pour les orphelins. En 2004, elle rĂ©unit 3 millions de signatures demandant le dĂ©part d'Hugo Chávez, ce qui lui vaut une interdiction de sortie du territoire[2]. En 2005, elle est accusĂ©e avec d'autres reprĂ©sentants de l'association SĂşmate de trahison pour avoir reçu des fonds de la part du National Endowment for Democracy (NED), une organisation amĂ©ricaine nĂ©oconservatrice. Ces fonds (31 150 dollars amĂ©ricains) Ă©taient destinĂ©s Ă  favoriser la destitution du prĂ©sident Hugo Chávez lors du rĂ©fĂ©rendum de 2004 (en)[3]. Recevant des menaces de mort sur sa famille, elle envoie ses enfants dès un jeune âge vivre aux États-Unis chez sa mère[2].

En , elle quitte son poste à Súmate et annonce sa candidature à l'Assemblée nationale du Venezuela. Elle est élue députée en 2010 dans la deuxième circonscription de l'État de Miranda[4]. Le , à l'Assemblée nationale et en direct à la télévision nationale, María Corina Machado lance une Rendición contre Chávez et le traite directement de voleur[2]. En 2012, son suppléant se retire de la MUD, déplorant l’autoritarisme qui prévalait dans son fonctionnement interne et sa « déconnexion sociale »[5].

En , elle est destituée de son mandat pour avoir figuré dans la délégation d'un autre État, le Panama, devant l'Organisation des États américains, ce qui était interdit par la constitution vénézuélienne aux élus parlementaires. Elle se fait alors interdire l'entrée à l'Assemblée nationale le , ses partisans sont dispersés par les autorités à coups de bombes lacrymogènes tandis que sa destitution est confirmée par la Cour suprême, évènements qu'elle relate comme étant « une preuve qu'il y a une dictature au Venezuela, c'est un coup brutal porté à la Constitution »[6].

Elle apporte son soutien à Iván Duque lors de l'élection présidentielle colombienne de 2018, que celui-ci remporte[7]. À partir de 2019, elle soutient activement Juan Guaidó dans son accession à la présidence[2].

Prix et récompenses

Références

  1. Boustany, Nora. "Signing On To Challenge Hugo Chavez". The Washington Post. Washington, D.C.: 9 July 2004. p. A.15. Consulté le 24 février 2010.
  2. Suzanne Chauvain, « María Corina Machado, 20 ans de lutte contre le chavisme », sur Lepoint.fr, .
  3. (en) « Venezuela: Court Orders Trial of Civil Society Leaders », Human Rights Watch, .
  4. María Corina Machado fue la diputada electa con más votos en todo el país con el 85,28%.
  5. « Tres diputados rompieron con la Mesa de la Unidad - Nacional y Política - EL UNIVERSAL », sur www.eluniversal.com (consulté le ).
  6. « Venezuela: la députée d'opposition Machado interdite d'entrée au Parlement », sur lepoint.fr (consulté le ).
  7. « Qui a trahi le camp de la paix en Colombie ? - Mémoire des luttes », sur www.medelu.org, .
  8. (en-GB) « BBC 100 Women 2018: Who is on the list? », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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