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Manoir d'Escarboville

Le manoir d'Escarboville, est une demeure, du début du XVIe siÚcle, qui se dresse sur le territoire de la commune française de La Pernelle, dans le département de la Manche, en région Normandie.

Manoir d'Escarboville
Présentation
Type
Fondation
XVIe siĂšcle
Style
Usage
Localisation
Localisation
Coordonnées
49° 36â€Č 37″ N, 1° 17â€Č 43″ O
Carte

Localisation

Le manoir d'Escarboville est situé, sur la gauche de la grande route qui va de Quettehou à Barfleur au hameau éponyme, à km au sud-sud-est de l'église Sainte-Pétronille et de l'escarpement de la colline sur le territoire de La Pernelle, dans le département français de la Manche.

Description

Construit au début du XVIe siÚcle[1] - [note 1], le manoir, solide et sobre construction de style gothique flamboyant[3], est flanqué sur sa façade intérieure d'une grosse tour au toit en poivriÚre qui dépasse la toiture de forte pente de la hauteur d'un étage environ. On peut voir de ce cÎté une belle porte à fines colonnettes et à arc surbaissé, dont le sommet fortement en aigu du gable de gauche n'est pas engagé sous la toiture[2].

Le logis s'Ă©claire au rez-de-chaussĂ©e par deux grandes fenĂȘtres Ă  imposte et Ă  linteau droit, et, Ă  l'Ă©tage au-dessus de chacune d'elles, par des fenĂȘtres de plus petites dimensions, et, la tour par des petites fenĂȘtres carrĂ©es « d'Ă©guet »[2].

La partie droite est percĂ©e d'une porte en plein cintre surmontĂ©e d'une fenĂȘtre carrĂ©e Ă  meneaux de dimension moyenne, taillĂ©s en biseau, et protĂ©gĂ©e par une grille Ă©paisse Ă  section carrĂ©e. Au dessus, fenĂȘtre Ă  l'Ă©tage et deux fenĂȘtres superposĂ©es Ă  l'extrĂȘme droite[2].

À l'intĂ©rieur, on peut voir une belle cheminĂ©e de pierre blanche de Valognes, formĂ©e de cinq colonnettes dont trois Ă  boudins et deux Ă  tresse. Son manteau richement sculptĂ© reprĂ©sente, notamment, une chasse, ainsi que de petits personnages vĂȘtus suivant le style François Ier. La lĂ©gende qui court sur le devant n'a put ĂȘtre dĂ©chiffrĂ©. Deux autres cheminĂ©es anciennes mĂ©ritent de s'y attarder[2].

Autour, de nombreux communs dont une charretterie à pieds droits, plusieurs portes en plein cintre à angles ébrasés. Un cellier avec un beau linteau droit cannelé que supportent, afin d'agrandir la largeur de la porte et permettre de faire passer des tonneaux de grande capacité, deux sortes de larges tailloirs qui reposent sur des jambages de maçonnerie[2].

Notes et références

Notes

  1. Certains dĂ©tails sont peut-ĂȘtre un peu plus tardifs, comme l'Ă©paisse souche de cheminĂ©e Ă  gros bossage Ă  l'extrĂȘme droite de sa toiture[2].

Références

  1. Norbert Girard et Maurice LecƓur, TrĂ©sors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions IsoĂšte, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 142.
  2. Barbaroux 1977, p. 51.
  3. Edmond Thin, Le Val de Saire : TrĂ©sors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 91-92.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Barbaroux, 120 ChĂąteaux et Manoirs en Cotentin, Bayeux, Éditions Heimdal, , 112 p., p. 51. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.

Articles connexes

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