Malvine Lanzet
Malvine Lanzet (épouse Kessler), née le 4 ou le , Vienne (Autriche). Elle a 14 ans lorsqu'elle est arrêtée dans la rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon, par la Gestapo, sous les ordres de Klaus Barbie. Elle est arrêtée en même temps que sa mère, Anna Lanzet. Anna Lanzet est déportée du camp de Drancy vers Auschwitz, par le convoi n° 62 du 20 novembre 1943. Elle est âgée de 43 ans. Malvine Lanzet est aussi déportée au camp de Drancy mais est transféré dans une maison d'enfants à Paris le . Elle survit à la guerre et elle est partie civile au Procès de Klaus Barbie.
Biographie
Vienne (Autriche)
Malvine Lanzet naît à Vienne (Autriche), le 4 ou le . Elle est la fille de Anna Lanzet (née Herschdorfer)[1] née le à Bolechowo, en Pologne[2].
Lyon
Malvine Lanzet est réfugiée à Lyon avec sa mère. Elles sont apatrides. Elles habitent au 6, rue de la Fraternité[3] - [4].
Rafle de la rue Sainte-Catherine
Le , la Gestapo, sous les ordres de Klaus Barbie fait une rafle à l'union générale des israélites de France qui dispose d'un local au 12 de la rue Sainte-Catherine à Lyon. Parmi les 84 personnes arrêtées se trouvent Anna Lanzet et sa fille Malvine Lanzet.
Elles sont transférées au Fort Lamothe le car la Prison Montluc était pleine[5].
Camp de Drancy
Anna et Malvine Lanzet sont ensuite transférées au Camp de Drancy.
Serge Klarsfeld écrit: "Quant à Malvine Lanzet, qui n'avait que 14 ans, et qui avait été arrêtée en même temps que sa mère, j'ai retrouvé son nom et celui de sa mère dans la liste de déportation du convoi no 50 du . Heureusement les deux noms étaient barrés [...][3] ."
SĂ©paration
Serge Klarsfeld écrit: "Le , Anna Lanzet, la mère, était transportée à l'hôpital Rothschild. Elle en a été retirée plus tard par les SS de Brünner (Alois Brunner) et déportée le par le convoi no 62[3]."
Anna Lanzet est déportée par le convoi n° 62 du 20 novembre 1943 du camp de Drancy vers Auschwitz. Elle est âgée de 43 ans[6].
Malvine Lanzet est libérée le du Camp de Drancy, confiée à l'UGIF et sauvée. Elle a 14 ans[3].
Procès Klaus Barbie
Malvine Lanzet est partie civile au Procès Barbie, parmi celles constituées au cours du procès. Elle est représentée par les avocats suivants : Me Klarsfeld, Me Libman et Me Zelmati[7] - [8].
Notes et références
- Voir, Klarsfeld, 2012
- Voir Serge Klarsfeld, Le Mémorial de la déportation des Juifs de France, 1978, où son lieu de naissance est inscrit comme Bolechow.
- Voir, Serge Klarsfeld. La Rafle de la Rue Sainte-Catherine. Yad Vashem.
- Voir, Klarsfeld, 2012.
- Voir, Armelle Chetrit. Un parcours poétique pour la Résistance. Frontières, Vol. 19, no. 1, 2006, p. 99-104.
- Voir Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France, 1978.
- Voir, Procès Barbie. Diffusion sur France Culture juillet-août 2004.
- Voir, (en) Barbie Trial - Day 8 - 16:43. Written Depositions Regarding The UGIF Raid Are Read Into The Record. May 20, 1987. United States Holocaust Memorial Museum. Madame Malvine Kessler née Lanzet, déportée au Camp de Drancy, puis transférée dans une maison d'enfants à Paris, où elle est libérée.
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld: Paris, 1978. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms.FFDJF (Fils et Filles des Déportés Juifs de France), 2012.