Magali Reghezza-Zitt

Magali Reghezza-Zitt effectue ses études en classes préparatoires littéraires au lycée Louis-le-Grand. Elle est reçue cacique (major) du concours d'entrée à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (promotion A/L 2000, c'est-à-dire la section lettres et langues anciennes[3]). Elle est ensuite reçue à l'agrégation de géographie en 2003[1].

Elle est maître de conférences habilitée à diriger des recherches à l'ENS[4]. C'est une spécialiste des risques naturels, de la vulnérabilité aux catastrophes, de la prévention et la gestion des risques et des crises et des questions de résilience et d'adaptation des territoires et des sociétés. Elle aborde ces questions de risques et de climats sous l'angle de la géographie et des sciences sociales. Elle est enseignante-chercheuse, docteure en géographie et aménagement[4].

Sa thèse, soutenue en 2006, porte sur le risque de crue centennale à Paris et sur les vulnérabilités liées[4] (« Réflexions sur la vulnérabilité métropolitaine. La métropole parisienne face au risque de crue centennale »[2]). Elle participe en tant qu'experte aux comités de différents organismes comme le Centre européen de prévention des risques d'inondation[5] - [2] ou le TRI de la métropole francilienne[6]. Elle est régulièrement invitée par des médias nationaux sur le thème des inondations et de la perception du risque[7] - [8] - [9]. Certains de ses travaux se déroulent en partenariat avec des institutions telles que la préfecture de police de Paris[2].

Elle devient habilitée à diriger des recherches en 2015, avec la publication de « De l’avènement du Monde à celui de la planète : le basculement de la société du risque à la société de l’incertitude »[2] - [10].

Elle est nommée en 2019 membre du Haut Conseil pour le climat[11].

Elle est nommée en 2021 chevalier de l'ordre national du Mérite[12].