Móric Esterházy
Le comte Móric Esterházy de Galántha né le et décédé le à Vienne, est une personnalité politique hongroise. Il est le grand-père de l'écrivain Péter Esterházy.
Député de l'Assemblée nationale de Hongrie 1910-1918 legislative term (d) | |
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Ministre sans portefeuille Wekerle III cabinet (d) | |
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Député de l'Assemblée nationale de Hongrie 1910-1918 legislative term (d) | |
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Premier ministre de Hongrie | |
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Député de l'Assemblée nationale de Hongrie 1910-1918 legislative term (d) | |
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Député de l'Assemblée nationale de Hongrie 1906-1910 legislative term (d) | |
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Member of the House of Magnates | |
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Comte |
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Naissance | Majk (en) |
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Décès |
(à 79 ans) Vienne |
Nom dans la langue maternelle |
Esterházy Móric |
Nationalité | |
Activités | |
Famille | |
Père |
Moriz Esterházy von Galántha (d) |
Mère |
Františka de Paula Schwarzenberg (d) |
Conjoint |
Countess Margaret Karolyi (d) (de à ) |
Enfants |
Partis politiques | |
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Membre de | |
Lieu de détention |
Biographie
Il est né dans l'ancien monastère de Majkpuszta près de Tatabánya, que la famille utilisait comme pavillon de chasse. Ses parents étaient Miklós Esterházy (1855-1925) et la princesse Franziska de Schwarzenberg (1861-1951). Esterházy était marié à la comtesse Margit Károlyi (1896–1975). Le couple a eu quatre enfants.
Il étudia le droit à Budapest et à Oxford et devint en 1905 membre de la chambre des magnats ; il fut nommé chambellan royal. En 1906, en tant que membre du Parti constitutionnel (Alkotmánypárt), il devient député de Tőketerebes à l'Assemblée nationale. Pendant la Première Guerre mondiale, il a combattu en tant que capitaine de réserve sur les fronts serbe et russe.
Premier ministre du royaume de Hongrie
Proche du roi Charles IV, réputé plus malléable que Tisza[1], de plus favorable à ses projets de réforme, il exerce les fonctions de premier ministre de Hongrie du 15 juin au 23 août 1917, après la démission de István Tisza[N 1] - [2].
Sa principale mission consiste à faire adopter en Hongrie une réforme du droit de suffrage, devant aboutir à la mise en place du suffrage universel[2]. Il propose une réforme aboutissant au doublement du corps électoral, ouvrant le corps électoral aux personnes de plus de 24 ans sachant lire et écrire, aux ouvriers d'usine et aux soldats ayant servi au moins trois mois sur le front[2].
Ne disposant ni de majorité au parlement de Budapest[N 2] - [2], ni du soutien affirmé du souverain, malmené au parlement, contrôlé par le Parti national du Travail, pour faire adopter la réforme sur le droit de suffrage, il doit rapidement céder le pouvoir à Sandor Wekerle, vieux routier de la vie politique hongroise qui a déjà exercé les fonctions de président du conseil hongrois, le .
Notes et références
Notes
- Ce dernier était parti à la suite du désaccord sur l'adoption du suffrage universel en Transleithanie.
- Le parti national du Travail, principale formation politique du royaume, est contrôlée par son prédécesseur, farouche opposant à la réforme du droit de suffrage.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Paul Bled, L'agonie d'une monarchie : Autriche-Hongrie 1914-1920, Paris, Taillandier, , 464 p. (ISBN 979-10-210-0440-5).
- Max Schiavon, L'Autriche-Hongrie la Première Guerre mondiale : La fin d'un empire, Paris, Éditions SOTECA, 14-18 Éditions, coll. « Les Nations dans la Grande Guerre », , 298 p. (ISBN 978-2-916385-59-4)
- Pierre Renouvin, La Crise européenne et la Première Guerre mondiale, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Peuples et civilisations » (no 19), (réimpr. 1939, 1948, 1969 et 1972) (1re éd. 1934), 779 p. (BNF 33152114).