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Lydia Steier

Lydia Steier, née en 1978 à Hartford (Connecticut), est une metteuse en scène d'opéras américaine.

Lydia Steier
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Metteuse en scène de spectacle lyrique
Autres informations
Distinction

Biographie

Elle Ă©tudie le chant au Oberlin Conservatory of Music dans l'Ohio[1] et la mise en scène Ă  l'UniversitĂ© Carnegie-Mellon. BĂ©nĂ©ficiaire d'une bourse du programme Fulbright elle se rend Ă  Berlin en 2002. Au cours de son sĂ©jour elle rĂ©alise une production multimĂ©dia : Huit chansons pour un roi fou de Peter Maxwell Davies, et met en scène la pièce de théâtre d'Eugène Ionesco La Leçon. Elle poursuit son travail au Komische Oper Berlin, au Staatsoper Stuttgart. Au Théâtre national allemand de Weimar, elle crĂ©Ă©, en 2009, simultanĂ©ment Der Bajazzo de Ruggero Leoncavallo et Turandot de Ferruccio Busoni. Son travail est saluĂ© par la presse. Ses nombreuses crĂ©ations ont lieu principalement en Allemagne et en Autriche, mais Ă©galement aux États-Unis.

Mises en scène

Caractéristiques de ses créations et accueil critique

Elle parle de son approche générale[2] : « Je dois réussir à rendre mon idée plausible aux musiciens et aux chanteurs. J'étais une chanteuse. Je ne joue pas contre les chanteurs, mais avec eux. Je m'assure toujours qu'ils puissent bien respirer. Je pense vocalement... »

Jean-Luc Clairet commente la création The Rake's Progress à Bâle, en 2018 : « Un bijou signé Lydia Steier... Sollicitant en virtuose les lumières comme rarement, le blanc aveuglant comme les clignotements de comédie musicale, elle traque le sens de cette Carrière d’un débauché déclinée de 1732 à 1733 en huit tableaux par William Hogarth[3]. »

Marie-Aude Roux commente dans le journal Le Monde la création de La Flûte enchantée au festival de Salzbourg : « Il faut une vraie trempe pour oser s’attaquer à cet opéra emblématique, dont fleurissent les mises en scène historiques. Mais l’Américaine n’a visiblement pas froid aux yeux et relève le défi avec un vrai parti pris scénique, dont la réalisation foisonnante gagnerait néanmoins à être retravaillée dans l’épure[4]. »

Créations

Notes et références

  1. (de) « Lydia Steier. Regie », sur staatstheater-mainz.com
  2. (de) Arno Widmann, « Gast-Regisseurin an der Komischen Oper Lydia Steier inszeniert „Giulio Cesare“ », Berliner Zeitung,‎ (lire en ligne)
  3. Jean-Luc Clairet, « The Rake’s Progress à Bâle, un bijou signé Lydia Steier », ResMusica,‎ (lire en ligne)
  4. Marie-Aude Roux, « A Salzbourg, une « Flûte » en chantier : La mise en scène de Lydia Steier, inspirée par la guerre de 14-18, pèche par un trop-plein d’idées et de références », Le Monde,‎ , p. 12
  5. « Karlheinz Stockhausen Donnerstag aus « Licht » opéra. Musica 2016 n°33 », Dans ce livret Lydia Steier commente la mise en scène qu'elle a réalisée., sur festivalmusica.org,

Liens externes

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