Luminescence optiquement stimulée
La luminescence optiquement stimulée (de l'anglais Optically Stimulated Luminescence ou OSL) est une technique utilisée pour la datation des minéraux.
Cette technique repose sur le principe que dans certains minĂ©raux, tels que le quartz et le feldspath, les Ă©lectrons de leurs cristaux peuvent ĂȘtre piĂ©gĂ©s entre la bande de valence et la bande de conduction Ă la suite d'une excitation par la radiation ionisante Ă©mise par des radionuclĂ©ides prĂ©sents naturellement dans le sol (p.ex. isotopes radioactifs d'uranium et thorium , ou potassium-40) ou par les rayons cosmiques. En exposant l'Ă©chantillon de minĂ©ral Ă la lumiĂšre, les Ă©lectrons piĂ©gĂ©s sont promus Ă la bande de conduction et ensuite retournent Ă la bande de valence en Ă©mettant un photon. L'intensitĂ© de cette lumiĂšre Ă©mise par l'Ă©chantillon est directement proportionnelle Ă la quantitĂ© des charges piĂ©gĂ©es et peut alors ĂȘtre utilisĂ©e pour estimer le temps pendant lequel l'Ă©chantillon a Ă©tĂ© enterrĂ© dans le sol[1].
Principe de base
Dans un cristal, les orbitales électroniques sont séparées en bandes d'énergie croissante. En général, les bandes inférieures sont remplies alors que les bandes supérieures sont vides. La bande peuplée par les électrons de valence est appelée la bande de valence. Il s'agit de la bande occupée ayant la plus haute en énergie. La bande vide la plus basse en énergie se nomme la bande de conduction. Dans le cas d'une substance isolante, ces deux bandes sont bien séparées. Il y a donc trÚs peu de mouvements d'électrons. Par contre, dans le cas d'un métal, ces deux bandes se rencontrent. Il est donc facile d'exciter un électron de la bande de valence pour le faire passer dans la bande de conduction. Il peut ensuite se déplacer librement dans tout le cristal avant de revenir à la bande de valence[2]. Ce phénomÚne engendre la conductivité électrique des métaux.
En rĂ©alitĂ©, les cristaux sont trĂšs rarement parfaits. Les imperfections des cristaux (par exemple la prĂ©sence d'un atome de titane au lieu d'un atome de silice dans le quartz) ajoutent des orbitales qui se situent entre la bande de valence et la bande de conduction[3]. Des imperfections dans la gĂ©omĂ©trie d'une partie du cristal engendre le mĂȘme rĂ©sultat, comme les orbitales des atomes de cette partie ne s'alignent pas avec celles du reste[4]. Les bandes Ă©lectroniques n'expliquent donc que le comportement gĂ©nĂ©ral du cristal.
Le cristal reçoit naturellement de la radiation de son environnement. Le plus souvent du temps, cela se produit lorsqu'un cristal est situé à cÎté d'un élément radiatif comme le carbone 14. Cette radiation peut exciter des électrons de la bande de valence et les promouvoir à la bande de conduction si elle possÚde l'énergie correspondant à cette transition (soit 8.7eV dans un cristal de quartz)[5]. Cette promotion crée un trou, un manque d'électron dans la bande de valence.
Dans un cristal parfait, l'électron circule dans la bande de conduction pendant un certain temps, avant de redescendre dans un autre trou de la bande de valence. Par contre, en présence d'imperfections, l'électron peut plutÎt relaxer jusqu'à une orbitale de l'imperfection (aussi appelé "piÚge électronique"). L'électron atteint un état méta-stable et y restera jusqu'à ce qu'il absorbe assez d'énergie pour regagner la bande de conduction et relaxer jusqu'à la bande de valence, émettant de la lumiÚre UV[3]. La lumiÚre du soleil est suffisante pour exciter l'électron hors de cet état méta-stable et réduire la population d'électrons dans les orbitales des impuretés à zéro dans l'ordre des secondes. Une température entre 200 et 400 °C peut aussi réinitialiser les électrons du cristal[3]. En laboratoire, on peut irradier un échantillon avec de la lumiÚre visible provenant d'une DEL pour vider les états méta-stables et mesurer la quantité de lumiÚre UV produite. Ceci permet de quantifier la quantité de radiation ambiante emmagasinée dans le cristal (voir la section Applications).
Les cristaux sous la surface de la terre, c'est-Ă -dire la trĂšs vaste majoritĂ© d'entre eux, sont protĂ©gĂ©s de la lumiĂšre, mais reçoivent tout de mĂȘme de la radiation, soit la radiation ambiante de leur environnement. Les Ă©lectrons s'accumulent donc dans les piĂšges Ă©lectroniques en fonction du temps et de l'intensitĂ© de la radiation ambiante. En connaissant la moyenne de radiation reçue par l'Ă©chantillon par annĂ©e (Ă l'aide d'un dosimĂštre, c'est-Ă -dire un appareil mesurant la radiation de son environnement) et la quantitĂ© d'Ă©lectrons dans un Ă©tat mĂ©ta-stable, on peut calculer le temps Ă©coulĂ© depuis la derniĂšre rĂ©initialisation. Ceci permet de savoir depuis quand un Ă©chantillon de sable est enfoui, par exemple. Ăvidemment, les Ă©chantillons ne doivent pas ĂȘtre exposĂ©s Ă la lumiĂšre lorsqu'ils sont prĂ©levĂ©s, sinon la mesure sera faussĂ©e Ă la baisse. Ainsi, on peut voir le cristal comme une pile. Pour une mĂȘme masse, un cristal protĂ©gĂ© de la lumiĂšre pendant plus longtemps Ă©mettra davantage de lumiĂšre UV. La radiation ambiante le charge sur une pĂ©riode de 10 Ă 10â” annĂ©es, et la lumiĂšre le dĂ©charge sur une pĂ©riode de seulement 1 s Ă 100 s.
L'accumulation d'électrons dans les piÚges électroniques est significative pour de courtes périodes de temps seulement si la radiation est intense. En mesurant la radiation absorbée pour une période de temps connue, on peut calculer l'intensité de la radiation, pourvu qu'elle soit suffisamment forte pour produire un signal au-dessus de la limite de détection. Pour améliorer le signal, les détecteurs peuvent faire appel à des tubes photomultiplicateurs.
Matériel et montage
Le matériel requis pour assurer le fonctionnement d'une expérience en luminescence stimulée optiquement (OSL) repose sur quatre composantes : un systÚme de chauffage, un systÚme de détection de la luminescence, une source lumineuse et une chambre d'irradiation[6].
Une approche rĂ©pandue est dâutiliser un film de polystyrĂšne couvert d'une couche extĂ©rieure dâoxyde dâaluminium dopĂ© avec du carbone (AlâOâ : C)[7]. Ă noter quâil est possible dâutiliser de la porcelaine, quartz et dâautres matĂ©riaux de cĂ©ramique[8]. Les films possĂšdent un diamĂštre petit (7,25 mm) et possĂšdent une Ă©paisseur de 0,3 mm[8].
Pour la source de stimulation (lumiĂšre), une source DEL (Diode ĂlectroLuminescente) est souvent utilisĂ©e Ă une longueur dâonde de 470 nm ou 520 nm (soit les valeurs du spectre de la couleur bleu et vert)[9].
Ă la suite du bombardement de la cible par des photons de la DEL, les Ă©lectrons sont libĂ©rĂ©s des piĂšges et Ă©mettent des photons qui se dirigent vers le systĂšme de dĂ©tection. Ils frappent d'abord un photomultiplicateur qui amplifie le signal de plusieurs ordres de grandeur, soit typiquement 10â¶[10]. Le signal gĂ©nĂ©rĂ© par le dĂ©tecteur est traitĂ© par le transducteur qui convertit le signal analogique en signal digital pouvant ĂȘtre traitĂ© par ordinateur.
De plus, le montage peut ĂȘtre miniaturisĂ©, produisant par exemple le dosimĂštre de Landauer[11]. Cet appareil est de la taille dâun cellulaire et il est portatif. Il repose sur les mĂȘmes composantes et principes de fonctionnement de OSL : une DEL stimule les dĂ©tecteurs, la lumiĂšre Ă©mise par le matĂ©riel OSL (AlâOâ : C) est dĂ©tectĂ©e et mesurĂ©e par un photomultiplicateur en utilisant un systĂšme qui permet de compter le nombre de photons dans le systĂšme avec une grande sensibilitĂ©. La lumiĂšre Ă©mise par OSL est proportionnelle Ă la dose de radiation. Par la suite un algorithme de dose dĂ©termine les rĂ©sultats dâexposition due Ă la radiation[12]. Cet accessoire est spĂ©cialisĂ© pour la section de dosimĂ©trie par irradiation. Pour la section de datation radiative, le travail sâeffectue souvent dans un laboratoire pour des applications gĂ©ologiques.
Modes de fonctionnement[8]
Il existe aussi deux modes de fonctionnement pour la luminescence stimulĂ©e optiquement : le monde dâondes continues (continious wave stimulation OSL) et stimulation pulsĂ©e (pulsed stimulation OSL).
Mode d'ondes continues (CW-OSL)[8]
Pour le mode CW-OSL, lâexcitation reste constante et la luminescence Ă©mise est dĂ©tectĂ©e pendant la stimulation. Il est donc important dâutiliser des filtres pour pouvoir diffĂ©rencier la lumiĂšre stimulĂ©e et la lumiĂšre Ă©mise[8]. Aussi, lorsque soumise Ă une source DEL avec longueur dâonde autour de 520 nm (lumiĂšre verte), lâĂ©nergie de la lumiĂšre visible est suffisante pour vider les Ă©lectrons piĂ©gĂ©s dans le matĂ©riau de OSL[8]. Les matĂ©riaux dans ce cas peuvent ĂȘtre du feldspath ou bien du quartz. Cependant, la luminescence peut ĂȘtre stimulĂ©e dans le feldspath avec des longueurs dâonde se rapprochant Ă lâinfrarouge (autour de 850 nm). Donc les 2 modes de CW-OSL utilisĂ©s pour prendre des mesures sont la luminescence stimulĂ©e par infrarouge (IRSL) et luminescence stimulĂ©e par lumiĂšre verte (GLSL). Pour la IRSL, le feldspath est utilisĂ© et pour la GLSL, le feldspath, le quartz, la cĂ©ramique et dâautres matĂ©riaux synthĂ©tiques (AlâOâ : C) sont utilisĂ©s. Pour lâIRSL et la GLSL il est important dâĂ©viter une variation de la source lumineuse, parce quâelle affecte directement le tube du photomultiplicateur (PM). Pour contourner ce problĂšme, il faut utiliser des combinaisons de filtres pour la stimulation optique et le dĂ©tecteur. Dâailleurs, lâordre dâattĂ©nuation entre la rĂ©ponse de la lumiĂšre stimulĂ©e et le PM doivent se situer autour de 10âŸÂčⶠpour ĂȘtre capable de diminuer significativement lâimpact de la lumiĂšre perdue provenant de la source dâexcitation[8]. Ceci provient du fait que le faisceau d'excitation est beaucoup plus intense que la lumiĂšre Ă©mise par la relaxation de l'Ă©chantillon. Si le dĂ©tecteur enregistre un signal causĂ© par la source, les variations de signal causĂ©es par l'Ăąge de l'Ă©chantillon risquent de ne pas ĂȘtre statistiquement significatives par rapport Ă aux fluctuations dans l'intensitĂ© de la source. Il est possible dâobtenir d'Ă©viter cela en utilisant des filtres dâinterfĂ©rences du cĂŽtĂ© de lâexcitation ainsi que des filtres de dĂ©tection avec une transmission sĂ©lective (tel qu'illustrer sur le schĂ©ma ci-contre).
Mode de stimulation pulsée
Au lieu d'une stimulation continue, des pulsations de quelques millisecondes peuvent ĂȘtre utilisĂ©es, aprĂšs laquelle la luminescence de l'Ă©chantillon est mesurĂ©e[8]. La puissance appliquĂ©e Ă chaque pulsation se situe entre 10 mW Ă 2 W.[8] Ces paramĂštres permettent de mesurer efficacement la luminescence stimulĂ©e optiquement du AlâOâ : C. De plus, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que, plus le temps d'excitation est petit, plus quâil y aura de lumiĂšre Ă©mise aprĂšs cette mĂȘme pulsion par rapport Ă l'autre mode (mode d'ondes continues)[8].
L'utilisation d'un systĂšme de OSL pulsĂ© contourne la nĂ©cessitĂ© de filtres pour pouvoir distinguer la lumiĂšre stimulĂ©e de la lumiĂšre Ă©mise[8]. De plus, les sources dâexcitations continues ont une petite gamme de longueurs dâonde Ă utiliser pour stimuler le matĂ©riel OSL, contrairement aux sources pulsĂ©es. Comme lâĂ©mission ne peut pas ĂȘtre dĂ©tectĂ©e pendant l'excitation, le mode CW-OSL n'est pas en mesure de dĂ©tecter un signal lors de la pĂ©riode d'excitation continue[8]. Or avec un mode d'excitation pulsĂ©, il est possible d'effectuer des mesures entre chaque excitation. Lâutilisation de ce mode est particuliĂšrement pratique pour effectuer de la dosimĂ©trie de radiation, car il faut seulement des pulses qui durent une couple de millisecondes pour ĂȘtre capable de lire le signal gĂ©nĂ©rĂ© par la OSL. Cette mĂ©thode est donc trĂšs efficace pour pouvoir utiliser des doses de radiation de maniĂšre sĂ©curitaire sans mettre en danger l'utilisateur. Il est aussi possible dâobtenir plusieurs lectures Ă partir dâun seul Ă©chantillon.
Applications
Dosimétrie radiative[13]
La dosimĂ©trie par luminescence stimulĂ©e optiquement est une technique qui mesure le degrĂ© d'exposition Ă la radiation ionisante. Dans certaines industries, les ouvriers peuvent ĂȘtre involontairement soumis Ă ce type de radiation. Or, comme la radiation ionisante est nĂ©faste pour la santĂ©[14], il est important de s'assurer que les employĂ©s courant le risque d'ĂȘtre exposĂ©s Ă ce type de rayonnement ne soient exposĂ©s qu'Ă une petite dose de rayonnement. Dans cette optique, la dosimĂ©trie radiative basĂ©e sur la luminescence stimulĂ©e optiquement peut servir Ă dĂ©terminer le degrĂ© dâexposition Ă la radiation ionisante de lâutilisateur[13]. Cette technique offre lâavantage dâavoir une meilleure sensibilitĂ© de dĂ©tection que lâancienne technique de dosimĂ©trie la plus utilisĂ©e câest-Ă -dire la dosimĂ©trie photographique[13]. Les rĂ©percussions d'une exposition trop importante Ă ce type de radiation peut s'avĂ©rĂ©e trĂšs nĂ©fastes pour la santĂ©[14]. Ainsi, les techniques visant Ă quantifier celle-ci sont trĂšs rĂ©glementĂ©es[13]. Cette technique fait partie dâun groupe sĂ©lect de mĂ©thodes Ă©tant permises par la rĂ©glementation française en ce qui concerne les mĂ©thodes de dosimĂ©tries [13]. Aussi, câest la seule mĂ©thode de dosimĂ©trie permise au Canada[15].
L'absorption et l'Ă©mission de radiation sont les fondements de cette technique. Dans cette technique, on expose lâĂ©chantillon Ă de la radiation (de maniĂšre naturelle ou artificielle). Cette exposition a pour but de piĂ©ger des Ă©lectrons dans un matĂ©riau sensible[13]. Lorsque ces Ă©lectrons recevront une excitation extĂ©rieure dont lâĂ©nergie est suffisante Ă leur libĂ©ration (gĂ©nĂ©ralement provoquĂ© par une diode Ă©lectroluminescente DEL), ils seront expulsĂ©s du matĂ©riau piĂšge et leur recombinaison avec des centres luminogĂšnes Ă©mettant une quantitĂ© de lumiĂšre (entraĂźne le signal de luminescence) qui sera proportionnelle au rayonnement provenant du flash lumineux[16]. Voir la section Principe de base pour plus de dĂ©tails.
Dans l'optique oĂč on veut dĂ©terminer le degrĂ© dâexposition Ă la radiation ionisante d'un employĂ©, il est important de s'assurer que le dispositif soit portatif. En effet, comme l'intensitĂ© de l'irradiation varie en fonction de la distance de la source d'irradiation. Ainsi, si on met simplement un dosimĂštre immobile dans une piĂšce, la mesure de la radiation absorbĂ©e ne sera pas reprĂ©sentative de la quantitĂ© d'irradiation que l'employĂ© reçoit dans le cadre de ses fonctions. Le dosimĂštre InLight, lancĂ© par la compagnie Landauer[11] utilise justement la technologie de dosimĂ©trie radiative basĂ© sur la luminescence stimulĂ©e optiquement afin de dĂ©terminer le degrĂ© dâexposition Ă la radiation ionisante de lâutilisateur. Le dispositif qui se porte au cou utilise un fin film de Al2O3 : C comme matĂ©riau piĂ©geant[11]. Cette dĂ©cision sâexplique par le fait que ce matĂ©riau est beaucoup plus sensible que les matĂ©riaux utilisĂ©s dans les autres techniques de dosimĂ©trie. Afin de donner une perspective, le dispositif peut, dans des gammes dâĂ©nergie de radiation de 5 keV Ă 40 keV, mesurer des doses allant de 0,01 mSv Ă 10 Sv[11]. Un des grands avantages de lâutilisation de lâoxyde dâaluminium est que celui-ci nâest pas affectĂ© par la chaleur et lâhumiditĂ©, ce qui rend la mesure du dĂ©tecteur plus reproductible[13]. Dâautant plus quâil est insensible aux rayonnements neutroniques, ce qui amĂ©liore le rapport signal au bruit[13]. Il est important de comprendre que la stimulation extĂ©rieure est modulable de par son intensitĂ©[13]. Ainsi, il est possible de libĂ©rer quâune fraction des charges retenues, ce qui a pour effet de faciliter la lecture au niveau du dĂ©tecteur. Or, comme cette stimulation ne "vide" pas le matĂ©riau sensible, la relecture est possible[13].
Ce capteur est surtout utilisĂ© pour les gens qui sont susceptibles dâĂȘtre exposĂ©s aux rayonnements ionisants. Une fois lâexposition terminĂ©e (et donc les Ă©lectrons captĂ©s par le matĂ©riau sensible), il faut mesurer lâexposition (en libĂ©rant les Ă©lectrons captĂ©s par une excitation extĂ©rieure). Pour ce faire, on utilise des diodes Ă©lectroluminescentes comme source lumineuse extĂ©rieure[13]. Les lecteurs mesurent donc la quantitĂ© dâĂ©lectrons libĂ©rĂ©s en deçà de 10 secondes qui se recombinent Ă des centres lumineux. Le signal obtenu sera analysĂ© en fonction du facteur dâĂ©talonnage, du facteur de sensibilitĂ© du matĂ©riau sensible et des algorithmes de calcul du dĂ©tecteur[13].
Il existe 4 types de lecteur pour les matériaux sensibles :
- Lecteur de plus de 500 dosimĂštres
- Lecteur de plus de 200 dosimĂštres
- Lecteur manuel
- Lecteur portatif.
Datation par luminescence stimulée optiquement
Les OSL peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans le domaine de la datation de cristaux. Cette mĂ©thode de datation des archĂ©omateriaux est, Ă la grande diffĂ©rence avec la datation au carbone 14 utilisĂ©e pour dater des composĂ©s organiques, utilisĂ©e pour dater les minĂ©raux[17].
Notes et références
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- C. Kittel, Introduction to Solid State Physics, 8e Ă©dition, Wiley, 2015, p. 183-184.
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- A. Wintle, G. Adamiec, Optically stimulated luminescence signals from quartz: A review, Radiation Measurements, 98 (Supplement C), 2017, p. 10â33
- F. Quinn, N. Poolton, A. Malins, E. Pantos, C. Andersen, P. Denby, V. Dhanak, G. Miller, The Mobile Luminescence End-Station, MoLES: a new public facility at Daresbury Synchrotron, J. Synchrotron Radiat 10, 2003, p. 461-466.
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