Luisa María Alcalde Luján
Luisa María Alcalde Luján, née le à Mexico, est une femme politique mexicaine. Elle est secrétaire à l'Intérieur depuis .
Luisa María Alcalde Luján | |
Luisa María Alcalde Luján en 2020. | |
Fonctions | |
---|---|
Secrétaire à l'Intérieur | |
En fonction depuis le (13 jours) |
|
Président | Andrés Manuel López Obrador |
Gouvernement | López Obrador |
Prédécesseur | Adán Augusto López Hernández (es) |
Secrétaire au Travail et à la Prévision sociale | |
– (4 ans, 6 mois et 18 jours) |
|
Président | Andrés Manuel López Obrador |
Gouvernement | López Obrador |
Prédécesseur | Roberto Campa Cifrián (es) |
Députée mexicaine | |
– (2 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Élection | 1er juillet 2012 |
Circonscription | 4e fédérale (es) |
Législature | LXIIe |
Groupe politique | MC |
Biographie | |
Nom de naissance | Luisa María Alcalde Luján |
Date de naissance | |
Nationalité | Mexicaine |
Parti politique | MC (2011-2014) MORENA (depuis 2011) |
Père | Arturo Alcalde |
Mère | Bertha Luján Uranga (es) |
Diplômée de | université nationale autonome du Mexique université de Californie à Berkeley |
Députée entre 2012 et 2015, elle est secrétaire au Travail et à la Prévision sociale au sein du gouvernement López Obrador, entre et .
Famille et formation
Elle naît le à Mexico. Son père est Arturo Alcalde, avocat et conseiller syndical, chroniqueur régulier de La Jornada. Sa mère est Bertha Luján Uranga (es), ancienne Contrôleuse générale du gouvernement du District Fédéral (es) entre 2000 et 2006[1] et présidente du conseil national du Mouvement de régénération nationale (MORENA) depuis .
Luisa María Alcalde Luján étudie le droit à l'université nationale autonome du Mexique (UNAM), dont elle est diplômée en 2011. Elle suit une maîtrise en politiques publiques et droit du travail à l'université de Californie à Berkeley.
Elle travaille comme assistante de recherche à l'Institut de recherches juridiques de l'UNAM entre 2008 et 2009[2].
Parcours politique
Elle commence son activité politique en participant aux manifestations contre la levée de l'immunité du chef de gouvernement de la Ville de Mexico, Andrés Manuel López Obrador, en 2005[3]. Elle participe aussi aux manifestations contre la fraude électorale supposée lors de l'élection présidentielle de 2006[3] - [4].
En 2011 elle adhère au Mouvement de régénération nationale (MORENA), qui était alors une association civile, pour laquelle elle est élue représentante des jeunes et des étudiants[2].
Lors des élections législatives de 2012 elle est élue députée fédérale dans la 4e circonscription fédérale (es) (États de México, Guerrero, Morelos, Puebla et Tlaxcala), sous les couleurs du Mouvement citoyen (MC). Elle siège ainsi dans la LXIIe législature du Congrès mexicain, et officie comme secrétaire de la commission du Travail et de la Prévision sociale, jusqu'en 2015.
A la suite des élections fédérales de 2018, elle est nommée Secrétaire au Travail et à la Prévision sociale au sein du gouvernement López Obrador[5].
Une de ses propositions les plus importantes est la revalorisation du salaire minimum. Dans un texte intitulé El salario mínimo en un entorno de contradicciones, elle relate les difficultés qu'elle a eu quand elle était députée pour approuver une initiative qui dissocierait le salaire minimum des emprunts locatifs, des amendes routières, du budget des partis politiques, des sanctions pénales, fiscales, civiles, etc., afin de pouvoir l'augmenter plus simplement[6] - [7].
Son action gouvernementale commence par le lancement d'un programme de réinsertion des jeunes de moins de 30 ans déscolarisés et sans emploi, qui consiste en une capacitation de 12 mois en entreprise avec un tuteur et l'allocation d'une bourse mensuelle de 3 600 pesos[8].
Son action se poursuit par une augmentation du salaire minimum de 16,21 % au 1er et la création d'une zone économique salariale correspondant à une bande de 25 km de large à la frontière avec les États-Unis, dans laquelle le salaire minimum est augmenté de 100 %. Cette dernière mesure vise notamment à freiner l'émigration des mexicains vivant près de la frontière, qui ont subi un appauvrissement depuis les années 1990, vers les États-Unis[9].
Références
- (es) « Luisa María Alcalde, futura secretaria de trabajo: Agenda y credenciales de izquierda », sur factorcapitalhumano.com, (consulté le )
- (es) « Conoce a los 2 millennials que están en el gabinete de AMLO », sur nacion321.com, (consulté le )
- (es) « Luisa María Alcalde Luján, "La Morena" », sur static.adnpolitico.com, (consulté le )
- (es) Francisco Reséndiz, « Rinde AMLO protesta como "presidente legítimo" », sur eluniversal.com.mx, (consulté le )
- (es) « María Alcalde toma protesta a subsecretarios en Trabajo y Previsión Social », sur eluniversal.com.mx, (consulté le )
- (es) Miguel Ángel Mancer (coord.), Del salario mínimo al salario digno, Mexico, Conseil économique et social de la Ville de Mexico, (lire en ligne), « El salario mínimo en un entorno de contradicciones », p. 191-201
- (es) « Luisa Alcalde, la voz Millennial del gabinete de AMLO », sur arenapublica.com, (consulté le )
- (es) Luis Pablo Beauregard, « “En 2019 daremos un paso contundente para subir el salario mínimo ” », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
- (es) Sonia Corona, « México apuesta por la subida más alta del salario mínimo en 25 años », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )