Luis González Seara
Luis González Seara, né le à A Merca, et mort le à Madrid[1], est un universitaire et homme politique espagnol ayant appartenu à l'Union du centre démocratique (UCD).
Luis González Seara | |
Luis González Seara, en . | |
Fonctions | |
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Vice-secrétaire général du Parti d'action démocratique | |
– | |
Prédécesseur | Création du parti |
Successeur | Dissolution du parti |
Ministre espagnol de l'Enseignement supérieur et de la Recherche | |
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Président du gouvernement | Adolfo Suárez |
Gouvernement | Suárez III |
Prédécesseur | José Manuel Otero Novas |
Successeur | Juan Antonio Ortega |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | A Merca (Espagne) |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | Madrid (Espagne) |
Nature du décès | Maladie d'Alzheimer |
Parti politique | UCD (1977-1982) PAD (1982-1983) |
Diplômé de | Université complutense de Madrid |
Profession | Universitaire |
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Ministres de la Science d'Espagne | |
Il est ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche entre 1979 et 1981.
Biographie
Études et vie professionnelle
Après l'obtention d'une licence en sciences politiques et économiques de l'université complutense de Madrid, puis il est nommé en 1963 secrétaire de l'Institut de l'opinion publique (IOP) du ministère de l'Information et du Tourisme.
Il passe avec succès un doctorat en sciences politiques en 1967. En , il devient professeur des universités de sociologie à l'université de Grenade. Il quitte ce poste au bout de deux mois, pour prendre les fonctions de sous-directeur de l'Orientation pédagogique du ministère de l'Éducation et de la Science.
Relevé de ses fonctions dès le mois de , il prend en le poste de professeur des universités de sociologie de l'université de Madrid.
En 1971, alors qu'il devient le doyen de la faculté de droit, il prend part à la fondation de l'entreprise de presse Information et Publications, qui éditera notamment Cambio 16, puis Diario 16.
DĂ©buts et ascension en politique
En 1976, il fonde aux côtés de Francisco Fernández Ordóñez le Parti social-démocrate. Cette formation décide de rejoindre la coalition de l'Union du centre démocratique l'année d'après. Pour les élections constituantes du 15 juin 1977, il se présente au Sénat dans la province d'Ourense, où il remporte un siège avec 94 855 voix. Le , il est nommé à 41 ans secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur et à la Recherche du ministère de l'Éducation et de la Science.
Il est relevé de ses fonctions en , afin de conduire la liste de l'UCD dans la province de Pontevedra pour les élections législatives du 1er mars. Il totalise 47,3 % des voix et 5 sièges sur 8, assurant ainsi son élection au Congrès des députés.
Ministre et fondation du PAD
Dès le , il est appelé au gouvernement par Adolfo Suárez pour occuper le nouveau poste de ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Il n'est cependant pas reconduit lorsque Leopoldo Calvo-Sotelo prend la tête de l'exécutif, le . Il décide de quitter l'UCD le et participe à la fondation, le mois suivant, du Parti d'action démocratique (PAD), dont il devient le vice-secrétaire général sous l'autorité de Francisco Fernández Ordóñez.
Alors que ce dernier choisit d'entrer dans une alliance électorale avec le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Seara renonce à postuler aux élections anticipées du 28 octobre 1982. Le PAD fusionne avec le PSOE en , et il se retire alors de la vie politique.
Retrait de la vie politique
En 1996, il reçoit le prix national d'Essai pour El poder y la palabra. Il devient ensuite membre de l'Académie royale des sciences morales et politiques le et occupe un poste de professeur des universités de sociologie à l'université complutense de Madrid.
Décès
Il meurt le , Ă 79 ans, dans une clinique de Madrid des suites d'une complication de la maladie d'Alzheimer[1].
Notes et références
- (ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Luis González Seara » (voir la liste des auteurs).
- (es) Graciano Palomo, « Muere Luis González Seara, el útimo centrista », sur El Confidencial, (consulté le ).