Ludwigite
La ludwigite est un minéral borate de magnésium et de fer de formule : Mg2FeBO5.
Ludwigite Catégorie VI : borates[1] | |
Agrégats radiaux de cristaux de ludwigite brillants, noirs, métalliques, aciculaires de taille allant jusqu'à 0,5 cm, de Alta Stock, comté de Salt Lake, Utah, USA. | |
Général | |
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Classe de Strunz | 6.AB.30
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Classe de Dana | 24.02.01.01
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Formule chimique | Mg2Fe3+BO5 |
Identification | |
Masse formulaire | 195,26 uma |
Couleur | noir profond, noir olive |
Classe cristalline et groupe d'espace | dipyramidale (mmm) symboles H-M : (2/m 2/m 2/m) Pbam (n° 55) |
Système cristallin | orthorhombique |
RĂ©seau de Bravais | a = 9,26, b = 12,26 c = 3,05 [Ă…] ; Z = 4 |
Clivage | Parfait sur [001] |
Cassure | fragile - conchoïdale. Cassure très fragile produisant de petits fragments conchoïdaux. |
Habitus | massif - souvent fibreux, en agrégats en éventail à feutrés |
Échelle de Mohs | 5,5 |
Trait | Noir verdâtre |
Éclat | Soyeux à submétallique |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | nα = 1,830 - 1,850 nβ = 1,830 - 1,850 nγ = 1,940 - 2,020 |
Pléochroïsme | X = Y = vert foncé ; Z = brun rougeâtre sombre |
Biréfringence | biaxiale (+) ; δ = 0,110 - 0,170 2V = 20 à 45° (mesuré) |
Transparence | opaque, translucide en lames minces |
Propriétés chimiques | |
Densité | 3,6 - 3,8 |
Solubilité | lentement soluble dans l'acide |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
La ludwigite se trouve typiquement dans les skarns magnésio-ferriques et autres dépôts métamorphiques de contact à haute température. On la trouve en association avec la magnétite, la forstérite, la clinohumite et les borates vonsénite et szaibelyite[2]. Elle forme une série chimique en solution solide avec le minéral borate de fer(II)-fer(III) vonsénite[3]. La bonaccordite, minéral membre de son groupe, est son analogue structurel en nickel[4].
Elle se trouve sous trois habitus :
- fibreux. Les cristaux sont constitués de fibres.
- Massif et fibreux. Les formes Ă grains fins distinctement fibreuses.
- Radial. Les cristaux rayonnent Ă partir d'un centre sans produire de formes stellaires[5].
Elle fut décrite pour la première fois en 1874 pour une occurrence dans la mine de Ocna de Fier, Monts Banat, Județ de Caraș-Severin en Roumanie et nommée d'après Ernst Ludwig (1842–1915), un chimiste autrichien de l'Université de Vienne[3].
Références
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- (en) « Ludwigite », dans J. W. Anthony, R. Bideaux, K. Bladh, Handbook of mineralogy, (lire en ligne [PDF]) (consulté le )
- (en) « Ludwigite », sur Mindat.org (consulté le )
- (en) « Bonaccordite », sur Mindat.org (consulté le )
- (en) « Ludwigite Mineral Data », sur webmineral.com (consulté le )