Ludwig von Schröder
August Ludwig von Schröder, né le à Hintzenkamp, près d'Eggesin, en Poméranie et mort le à Berlin, est un amiral allemand.
Biographie
Ludwig Schröder entre dans la marine impériale allemande nouvellement créée, le . Son assermentation a lieu le 7 juin, auprès du lieutenant de vaisseau von Buchholz, à bord de l'ancien navire de caserne Barbarossa à Kiel. Le même jour, il est embarqué pour huit mois sur le voilier-école Niobe. Il est ensuite formé sur le bateau à vapeur et à voile Gazelle, puis sur d'autres navires, avant de terminer l'école navale d'octobre 1874 à septembre 1875. À la fin de celle-ci, Schröder est affecté comme officier de compagnie à la 1re division de marins, puis est muté pendant trois mois sur la frégate blindée Deutschland, avant d'être transféré le 22 août 1876 sur le Kronprinz, où il sert comme adjudant et officier de signalisation. Au cours de sa carrière navale, il sert sur différents navires, notamment en tant que commandant de l'aviso SMS Blitz (de), du bateau-école SMS Moltke et du croiseur SMS Vineta. Il est également chef de la division des croiseurs à la station des Antilles. Du 1er octobre 1907 au 24 septembre 1910, Schröder est chef de la 2e escadre de la flotte de haute mer. Il est ensuite nommé chef de la station navale de la mer Baltique (de), puis promu amiral le 27 janvier 1911. Le 6 mai 1912, il est mis à disposition, tout en étant placé à la suite du corps des officiers de marine. Il est anobli en 1912 et prend donc la particule von.
Première Guerre mondiale
Le déclenchement de la Guerre de 1914-1918 lui fait reprendre du service. Il est amiral en Flandres. Il n'a pas la responsabilité des unités en mer, mais de la division de marine (de). Ainsi la division de marine des Flandres combat dans la zone; elle est à l'origine de la création du corps de marine Flandres (de), le . Les combats sont si acharnés que l'amiral von Schröder est surnommé « le lion des Flandres ». Ses troupes reçoivent la croix des Flandres (de) (Flandernkreuz), en 1921.
Il est nommé chef de la base navale de la mer Baltique à la fin de la guerre et doit mettre fin, sur ordre du Kaiser, aux mutineries de Kiel, mais après la chute de l'Empire, le prince de Bade ne prend pas la responsabilité de la répression, estimant que l'amiral von Schröder avait été excessif.
Pendant les années 1920, Schröder est le premier président de la ligue nationale des officiers allemands (Nationalverband Deutscher Offiziere). Il est enterré au cimetière des Invalides de Berlin. Son fils est le General der Flakartillerie et commandant militaire de la Serbie Ludwig von Schröder (de).
Décorations
Bibliographie
- Hanns Möller: Geschichte der Ritter des Ordens »pour le mérite« im Weltkrieg. Band II: M–Z. Verlag Bernard & Graefe, Berlin 1935, S. 298–300.
- Dermot Bradley (Hrsg.), Hans H. Hildebrand, Ernest Henriot: Deutschlands Admirale 1849–1945. Die militärischen Werdegänge der See-, Ingenieur-, Sanitäts-, Waffen- und Verwaltungsoffiziere im Admiralsrang. Band 3: P–Z. Biblio Verlag. Osnabrück 1990. (ISBN 3-7648-1700-3). S. 268–270.
- Hugo von Waldeyer-Hartz: „Ein Mann“ – Das Leben des Admirals Ludwig von Schröder. Vieweg, Braunschweig 1934, 291 Seiten, Abbildungen auf 11 Tafeln. Leineneinband mit silbergeprägtem Wappen. [Nachdruck geplant, Erscheinungstermin 2034. - Vgl. (ISBN 978-3-322-96137-2)]
- Karlheinz M. Reichert: Marine an der Unterweser. Nordwestdeutsche Verlagsgesellschaft, Bremerhaven 1990, (ISBN 3-927857-21-1), S. 70–78.
Liens externes
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