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Lourdes-de-Blanc-Sablon

Lourdes-de-Blanc-Sablon, (autrefois Longue-Pointe), est un village situé dans la municipalité de Blanc-Sablon membre de la municipalité régionale de comté de Côte-Nord-du-Golfe-du-Saint-Laurent, dans la région administrative de la Côte-Nord, au Québec, au Canada[1].

Lourdes-de-Blanc-Sablon
Lourdes-de-Blanc-Sablon
Vue générale de Lourdes-de-Blanc-Sablon
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Municipalité Blanc-Sablon
CĂ´te-Nord-du-Golfe-du-Saint-Laurent
Date de fondation XIXe siècle
DĂ©mographie
Population 828 hab. (2011)
DensitĂ© 86 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 51° 24′ 40″ nord, 57° 12′ 11″ ouest
Superficie 963 ha = 9,63 km2
Localisation
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Lourdes-de-Blanc-Sablon
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Lourdes-de-Blanc-Sablon
    Statue de Notre-Dame de Lourdes dominant Lourdes-de-Blanc-Sablon.

    GĂ©ographie

    Le village de Lourdes-de-Blanc-Sablon est situé juste à l'ouest de la localité de Blanc-Sablon et au sud du village adjacent de Brador. Il s'étend sur un promontoire connu sous le nom de "Longue-Pointe", qui sépare la baie de Brador de la baie de Blanc-Sablon.

    Le village longe l'anse des Dunes dans laquelle émerge l'île aux Perroquets. L'île Verte/île Greenly s'élève juste en face de Lourdes-de-Blanc-Sablon, dans le golfe du Saint-Laurent et le détroit de Belle-Isle.

    Lors du recensement de la population de 2011, le village comptait 828 habitants contre 910 lors du précédent recensement de 2006[2].

    RĂ©serve ornithologique

    Ces deux îles sont des sanctuaires pour le refuge d'oiseaux de la baie Brador[3]. On y trouve la grande colonie de Macareux moines du Québec[4]. Elles constituent une réserves ornithologiques et des lieux de vie pour les oiseaux migrateurs. Elles constituent une Zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO de la Baie de Brador)[5].

    Histoire

    Plusieurs sites archĂ©ologiques rĂ©vèlent la prĂ©sence depuis 9 000 ans de diverses populations sur ce lieu historique[6]. Des vestiges d'occupation du territoire par les Autochtones et les premiers EuropĂ©ens arrivĂ©s en AmĂ©rique, mĂŞme avant Jacques-Cartier[7] - [8].

    Le , l'officier des troupes de marine, Augustin Le Gardeur de Courtemanche, obtenait du gouverneur de la Nouvelle-France, le sieur Louis-Hector de Callière et de l’intendant des armĂ©es navales, le sieur François de Beauharnois de La Chaussaye une concession au Labrador pour une durĂ©e de dix ans situĂ©e sur la baie de Brador, sur la cĂ´te orientale de la baie du mĂŞme nom, Ă  7 kilomètres au nord du village de Blanc-Sablon en bordure du dĂ©troit de Belle-Isle[9]. Il obtint le privilège de la pĂŞche Ă  la morue et de la baleine[10].

    En 1704, Augustin Le Gardeur de Courtemanche, devenu propriétaire foncier de la Basse-Côte-Nord, érigea avec l'aide de son beau-fils François Martel de Brouague, le Fort Pontchartrain dans la baie de Phélypeaux devenue la baie de Brador. Il s'agit d'un poste de traite fortifié qui protège la côte Nord-Est du détroit de Belle-Isle le long de la côte méridionale du Labrador. Ils baptisèrent ce fortin en l'honneur de Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain qui était secrétaire d'État de la marine. Ce fort comprenait notamment des logements pour le personnel, une chapelle pour laquelle Le Gardeur de Courtemanche fait venir un prêtre qu’il installe dans son fort pour qu’il assure le service religieux des pêcheurs français de morue et de loup marin et des traiteurs Inuits. Dans les années 1970 et 1980, des archéologues exhumèrent ce qu’on croit être le Fort Pontchartrain; ils y découvrirent plusieurs artéfacts témoignant de la vie quotidienne dans un poste de traite français au XVIIIe siècle[11].

    En 1714 le roi Louis XIV lui concédait la baie de Phélypeaux (baie de Brador) et le nommait commandant de la côte du Labrador et du fort Pontchartrain du Labrador.

    Services publics

    Le village de Lourdes-de-Blanc-Sablon possède un centre hospitalier, ainsi que centre des soins et des services sociaux[12].

    Éducation

    La Commission scolaire du Littoral administre l'École francophone de Monseigneur-Scheffer ainsi que l'école anglophone Sainte-Thérésa[13]. La grande majorité des habitants sont bilingues.

    Notes et références

    Voir aussi

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