Accueil🇫🇷Chercher

Louisette Fleuret

Louisette Fleuret, née le à Paris et morte le à Clichy est une nageuse française[1].

Louisette Fleuret
Louisette Fleuret aux championnats de France de natation en août 1937 à la piscine des Tourelles.
Biographie
Naissance
Décès
(à 46 ans)
Clichy
Nationalité
Activité
Autres informations
Sport

Biographie

Famille

Louisette Fleuret est la fille d'un nageur et de madame Pigeon[2]

Carrière sportive

Louisette Fleuret débute la natation aux Mouettes de Paris en 1925 et rejoint en 1927 le Cercle des Nageurs de Paris[2].

L'ancien nageur Georges Hermant prend en charge son entraînement[2].

Elle est sacrée championne de France de natation sur 400 mètres nage libre en 1933, 1934, 1935, 1936, 1937, 1938 et 1939[2]. Elle partage ce titre avec Solita Salgado en 1934[3].

Aux Championnats d'Europe de natation 1934, elle se classe sixième de la finale du 400 mètres nage libre[4].

En juillet 1935, elle arrive seconde du 100 mètres nage libre aux championnats de France[2].

Elle est membre de l'équipe de France aux Jeux olympiques d'été de 1936, prenant part au 400 mètres nage libre ; elle est éliminée en demi-finales[5] tout en battant son propre record de France[2].

En 1937, elle remporte le relais 4x100 m nage libre aux championnats de France[2]. Cette même année, elle bat en août les records de France du 800 m nage libre et du 1 500 m nage libre[2].

Seconde guerre mondiale

Au cours des jeux olympiques de 1936, Louisette Fleuret tombe amoureuse d'un Allemand[1] qui devient agent de la Gestapo durant la seconde guerre mondiale[6]. Étant accusée d'avoir dénoncé des résistants, elle fuit la France à la libération et devient la patronne d'une maison close à Tunis où elle est retrouvée en 1949[6]. Elle est condamnée à mort par un tribunal militaire à Marseille mais fait appel[6].

Le , Louisette Fleuret est jugée par le Tribunal militaire de Paris[7], et écope d'une peine de 5 ans de prison[8].

Notes et références

  1. « Olympedia – Louisette Fleuret », sur www.olympedia.org (consulté le )
  2. Velez 2010, p. 522
  3. François Oppenheim, Histoire de la natation mondiale et française: depuis les origines, du sprint au marathon, Chiron, (ISBN 978-2-7027-0265-9, lire en ligne)
  4. (ru) « Таганрогский клуб ветеранов плавания "Бригантина" », sur www.swimmingmasters.narod.ru (consulté le )
  5. Velez 2010, p. 186
  6. François Thomazeau et Collectif, Histoire secrète du sport, La Découverte, (ISBN 978-2-348-04246-1, lire en ligne)
  7. « LOUISETTE FLEURET ex-championne de natation aurait dénoncé des résistants », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  8. « LOUISETTE FLEURET a été condamnée à cinq ans de prison », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

  • Anne Velez, Les filles de l'eau. Une histoire des femmes et de la natation en France (1905-1939), Université d'Angers, , 825 p. (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.