Louise Rosenblatt
Louise Michelle Rosenblatt née le à Atlantic City dans le New Jersey, morte le à Arlington dans l'État de Virginie est une philosophe américaine et professeur d'Université connue pour ses travaux sur la lecture et l'enseignement de la littérature[1].
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Principaux intérêts |
Interactions entre le livre et son lecteur, pédagogie, littérature |
Idées remarquables |
Théorie de la lecture transactionnelle |
Ĺ’uvres principales |
Literature as Exploration , The Reader, The Text, The Poem: The Transactional Theory of the Literary Work |
Influencée par | |
Distinction |
Biographie
Louise Rosenblatt est née à Atlantic City, de parents juifs immigrés. Elle obtient en 1925 un Bachelor of Arts au Barnard College, une université féminine affiliée à l'Université Columbia à New York. Après avoir obtenu son diplôme, elle envisage de se rendre aux Samoa, mais opte finalement pour un séjour en France, à Grenoble, où elle étudie pendant un an le français. Sur les conseils de sa camarade de chambre à l'internat, Margaret Mead, elle suit des cours d'anthropologie. Elle alterne ensuite séjours aux États-Unis, pour enseigner à Barnard en 1927, et en France, où elle achève son doctorat en littérature comparée à la Sorbonne en 1931. Pendant cette période, elle rencontre André Gide, et fréquente Gertrude Stein et Robert Penn Warren.
Elle est officiellement professeur au Barnard College de 1927 à 1938, puis au Brooklyn College jusqu'à 1948. En 1948, elle devient professeur d'anglais et de sciences de l'éducation à l'Université de New York jusqu'à l'âge de sa retraite en 1972, date à laquelle elle se retire à Princeton, tout en continuant à enseigner, en tant que professeur invitée, dans de nombreuses universités. En 2002, elle a déménage à Arlington, en Virginie, pour vivre avec son fils Jonathan. Elle décède d'une insuffisance cardiaque au Centre hospitalier de Virginie à Arlington, le [2].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale Louise Rosenblatt a travaillé pour le Bureau d'information de guerre des États-Unis (United States Office of War Information), analysant des rapports venus de France.
Travaux
Dans son premier essai L'idée de l'art pour l'art dans la littérature anglaise pendant la période victorienne rédigé en 1931, Louise Rosenblatt défend l'idée que malgré les revendications d'écrivains d'être placés hors des contraintes sociales en raison de leurs interventions « uniquement pour l'amour de l'art », le travail d'écriture, même s'il comporte une composante esthétique, a nécessairement des origines, des implications et des conséquences sociales. Elle plaide donc pour une formation du lecteur permettant de comprendre le rôle social de l'écrivain, « afin de résoudre les tensions entre ces deux aspects »[3].
Bibliographie
- L'idée de l'art pour l'art dans la littérature anglaise pendant la période victorienne, 1931
- Literature as Exploration (1938). Literature as Exploration. New York: Appleton-Century; (1968). New York: Noble and Noble; (1976). New York: Noble and Noble; (1983). New York: Modern Language Association; (1995). New York: Modern Language Association
- Toward a cultural approach to literatur, College English, n°7, 459-466. (1946)
- The enriching values of reading. In W. Gray (Ed.), Reading in an age of mass communication (pp. 19–38). Freeport, NY: Books for Libraries. (1949)
- The acid test in the teaching of literature, English Journal, n°45, 66-74. (1956)
- Research development seminar in the teaching of English, New York University Press. (1963)
- The poem as event, College English, no 26, 123-8. (1964)
- A way of happening, Educational Record, n°49, 339-346. (1968)
- Towards a transactional theory of reading, Journal of Reading Behavior, 1(1), 31-51. (1969)
- Literature and the invisible reader, The Promise of English: NCTE 1970 distinguished lectures. Champaign, IL: National Council of Teachers of English. (1970)
- The Reader, The Text, The Poem: The Transactional Theory of the Literary Work, Carbondale, IL: Southern Illinois University Press (1978). Carbondale, IL: Southern Illinois University Press (réimpression 1994) en ligne
- What facts does this poem teach you?, in Language Arts, 57, 386-94. (1980)
- The transactional theory of the literary work: Implications for research, in Charles Cooper. (Ed.), Researching response to literature and the teaching of literature. Norwood, NJ: Ablex. (1985)
- Viewpoints: Transaction versus interaction — a terminological rescue operation, Research in the Teaching of English, no 19, p. 96-107. (1985)
- The aesthetic transaction, in Journal of Aesthetic Education, 20 (4), p. 122-128. (1986)
- Literary Theory, in J. Flood, J. Jensen, D. Lapp, & J. Squire (Eds.), Handbook of research on teaching the English language arts (p. 57–62). New York: Macmillan. (1991)
- Making Meaning with Texts: Selected Essays (2005)
Références
- John R.Shook (directeur), Dictionary Of Modern American Philosophers, Continuum International Publishing Group, Université d'Oklahoma, 2005, (ISBN 9781847144706), p. 2082-2083
- « Louise Rosenblatt, Pioneer in reading theory and the teaching of literature, 100 », New York University, 15 février 2005 (en ligne)
- Louise Rosenblatt, « The Transactional Theory: Against Dualisms », College English, vol. 55, no 4,‎ , p. 377-386 (lire en ligne)
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Louise Rosenblatt » (voir la liste des auteurs).