Louis de Monspey
Louis de Monspey (né Aimé Louis Henri Tobie de Monspey), marquis de Monspey, comte de Vallières, né le à Lyon et mort le à Saint-Hilaire-de-Court (Cher), est un militaire et un homme politique français.
| Conseiller général Rhône | |
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| Maire de Jullié | |
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| Naissance | |
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| Décès |
(Ă 70 ans) Saint-Hilaire-de-Court |
| Nom de naissance |
Aimé-Louis-Henri Tobie de Monspey |
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Biographie
Les guerres de la RĂ©volution
À la suite de l'arrestation de Louis XVI à Varennes, le , il suit son père, Louis-Alexandre-Élysée de Monspey, en tant qu'aide de camp au cours des campagnes de l'Armée des Princes[1].
Il fait la campagne de 1792 et accompagne le général Clerfayt après la retraite des Princes et prend part sous le prince de Condé aux campagnes de 1795 à 1797.
Lorsque l'armée se rend en Pologne en 1797, il est présenté à Louis XVIII, alors à Blankenberg[1]; il reçoit de celui-ci un brevet de capitaine et sert en tant que tel au régiment d'Angoulême. Il sert encore par la suite au sein de l'armée de Condé notamment lorsque celle-ci se joint au corps de Souvarow en 1799. Il sert jusqu'au licenciement de son corps en 1801.
Sous l'Empire
Ayant obtenu sa radiation et celle de son père de la liste des émigrés, ils rentrent tous deux en France et vivent dans la retraite jusqu'en 1814.
Sous la Restauration
Au retour de la monarchie en France, Louis XVIII le nomme chevalier de Saint-Louis[1] et lui confirme son grade de capitaine. Cependant, Louis de Monspey n'accepte d'autres fonctions que celles de maire de Jullié[1] et de commandant de la Garde nationale de Villefranche-sur-Saône[1].
Il succède à son père en tant que membre du conseil général du Rhône en 1823[1]. À la révolution de Juillet, il se retire et renonce définitivement aux affaires politiques. Il décède le .
Affectations
- RĂ©giment d'AngoulĂŞme en 1797 Ă 1801.
- Garde nationale de Villefranche-sur-SaĂ´ne de 1814 Ă 1830.
Distinction
Chevalier de l'ordre de Saint-Louis en 1814.
Famille
Le marquis de Monspey se marie à Alexandrine Louise Marie Charrier de La Roche en 1802[2], nièce du prélat Louis Charrier de La Roche[3].
Notes et références
- E. de Saint-Maurice Cabany, op. cit..
- Descendance de Tobie de Monspey et d'Alexandrine Charrier de La Roche, Pierre de Bizemont.
- Généalogie de Guillaume Charrier de La Roche.
Sources
Bibliographie
- Archives générales de la noblesse… sous la direction de E. de Saint-Maurice Cabany, p. 12
- Notice nécrologique sur Aimé-Louis-Henri-Tobie par Théodore de Senneville
- Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Publié par M. Borel d'Hauterive, 1851.