Louis SĂ©bastien Coger
Louis Sébastien Coger, né le à Besançon (Doubs), mort le à Valence (Drôme), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.
Louis SĂ©bastien Coger | ||
Naissance | Besançon (Doubs) |
|
---|---|---|
Décès | (à 74 ans) Valence (Drôme) |
|
Origine | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1784 – 1839 | |
Distinctions | Officier de la LĂ©gion d'honneur Officier de l'Ordre de LĂ©opold Chevalier de Saint-Louis |
|
États de service
Enfant de troupe, il est admis à la solde dans le 7e régiment d’artillerie à pied le . Il fait les campagnes de 1792 à l’an II, à l’armée de la Moselle, puis celle de l’an III à l’an XIII, aux armées du Nord, de la Moselle, du Rhin, d’Irlande et d’Italie.
Il passe canonnier le , puis brigadier fourrier le suivant. Il se distingue le , devant Neubourg, où il est blessé et a son cheval tué sous lui. Il devient maréchal des logis-chef le , et le , le premier Consul lui attribue une grenade d’honneur. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
Il est nommé lieutenant en second le , dans le 2e régiment d’artillerie à cheval, et il participe à la campagne d’Autriche en 1805. En 1806 et 1807, il fait les campagnes de Prusse et de Pologne, et il se fait remarquer le , dans une affaire ou il est blessé de 2 coups de feu. Il reçoit son brevet de capitaine en second le , et le suivant il est appelé à remplir les fonctions de quartier-maitre.
Capitaine en premier le , il est affecté à la Grande Armée en 1812 et 1813. Il est nommé chef d’escadron le , et il prend le commandement du 4e bataillon du train d’artillerie.
Lors de la première restauration, il est mis en demi-solde le , et le , il est rappelé à l’activité pendant les Cent-Jours. Placé à l’état-major de l’artillerie du corps d’observation de l’armée du Nord à Lille le , il est chargé après le désastre de la bataille de Waterloo de la tenue des contrôles et de la surveillance des militaires du corps de l’artillerie réunis à Montbrison. Le , il est remis en non activité.
Fait chevalier de Saint-Louis par le roi Louis XVIII, il est rappelé à l’activité le , et placé comme major au 2e régiment d’artillerie à pied. Il est fait officier de la Légion d’honneur le , et le , lors de la réorganisations de l’artillerie, il est maintenue dans son emploi de major. Il est promu lieutenant-colonel le , et le suivant, il est placé comme sous-directeur de l’artillerie à Bastia.
Le , il est de retour au 2e régiment d’artillerie, et il participe à la campagne des Dix-Jours en Belgique. Il est fait officier de l’Ordre de Léopold le . Le , il est élevé au grade de colonel, et le 28 du même mois il est nommé directeur de l’artillerie à Embrun. Il est admis à la retraite le , après 55 ans de service.
Il meurt le , Ă Valence (DrĂ´me).
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 1, Bureau de l’administration, , 654 p. (lire en ligne), p. 593.
- « Cote LH/560/3 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Pasinomie: collection complète des lois, décrets, arrêtés et règlements, Bruxelles, librairie de la Jurisprudence, .