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Louis Paul Sevaistre

Louis Paul Sevaistre est un fabricant de draps et homme politique français né le à Elbeuf (Seine-Maritime) et décédé le à La Chapelle-Gauthier (Eure).

Louis Paul Sevaistre
Illustration.
Paul Sevaistre en 1848
Fonctions
Député de l'Eure
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Elbeuf
Date de dĂ©cès (Ă  82 ans)
Lieu de décès La Chapelle-Gauthier
Fratrie Pierre Henri Sevaistre
Profession Fabricant de draps

Eléménts biographiques

Louis Paul Alphonse Sevaistre (appelĂ© indiffĂ©remment Louis Paul ou Paul) naĂ®t Ă  Elbeuf (Ă  l’époque dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure) le 29 brumaire an XI ()[1], 3e enfant de Louis Jean-Baptiste Mathieu Sevaistre (1772-1835), fabricant de draps, et de Marie Henriette Julie Bourdon (1781-1816). Il est le frère cadet de Pierre Henri Sevaistre qui fut dĂ©putĂ© sous Louis-Philippe et brièvement maire d’Elbeuf en 1848 et de François Mathieu Sevaistre, maire du Bec-Thomas (Eure) et colonel de la garde nationale d’Elbeuf en 1848-1851 (dont la rue « Sevaistre aĂ®nĂ© » Ă  Elbeuf conserve le souvenir). Demeurant chez son père, rue Saint-Étienne, Ă  Elbeuf, il y Ă©pouse[2] le DĂ©sirĂ©e Henriette Delacroix (Elbeuf, -Paris, 1879). Le couple a trois enfants, nĂ©s entre 1830 et 1837[3]. Filateur et fabricant de draps Ă  Elbeuf, il habite rue de la Barrière. Selon les listes Ă©lectorales censitaires de 1846-1848, il paye alors un impĂ´t de 844,71 frs puis 860,19 frs. Élu le membre Ă  la Chambre consultative des arts et manufactures d’Elbeuf, puis rĂ©Ă©lu de Ă  , il s’y montre un ardent dĂ©fenseur du protectionnisme douanier, notamment en faisant partie de la dĂ©lĂ©gation qui va protester Ă  Paris contre le projet de traitĂ© de commerce avec la Belgique en 1842. Il interroge aussi Ă  ce sujet le ministre Cunin-Gridaine de passage Ă  Elbeuf en 1843[4]. Il est enfin chargĂ© de rĂ©diger une adresse au ministre Ă  propos d’un autre projet de traitĂ© avec le Royaume-Uni en 1843[5].Dans une publication[6], il s’oppose vivement, en 1859, Ă  la transformation de la Chambre consultative (dont il ne fait alors plus partie) en Chambre de commerce, car il craint que l’arrivĂ©e de nĂ©gociants (qui y sont admis depuis 1852) pousse cette institution Ă  pencher en faveur du libre-Ă©change. Deux rapports Ă©manant de la SociĂ©tĂ© Industrielle d’Elbeuf, l’un rĂ©digĂ© par le manufacturier Isidore Lecerf[7], l’autre par le commissionnaire en laine Philippe AubĂ©, rĂ©pondent que dans les villes textiles (Rouen, Lille…) le commerce reste solidaire de l’industrie et que les Chambres de commerce y demeurent très attachĂ©es aux prohibitions[8]. La Chambre consultative d’Elbeuf cĂ©dera finalement la place Ă  une Chambre de commerce crĂ©Ă©e par dĂ©cret du . Par ailleurs, après avoir Ă©tĂ© juge remplaçant (ordonnance royale du ) au Tribunal de commerce, puis juge (ordonnance du ) jusqu’en 1842, il en est nommĂ© prĂ©sident (nomination du  et ordonnance royale du ). Après avoir songĂ© Ă  abandonner cette fonction en , il retire finalement sa dĂ©mission[9]. Il est aussi Ă©lu chef de bataillon de la garde nationale de la ville, le , rĂ©Ă©lu Ă  ce poste en 1842 et, Ă  ce titre, participe Ă©nergiquement Ă  la lutte contre les troubles qui Ă©clatent Ă  Elbeuf en 1846[10] et 1848[11]. Par la suite, il se retire des affaires. En , lors du mariage Ă  Rouen de sa petite-fille Marie-Juliette Baudry, il est tĂ©moin et se dit propriĂ©taire, demeurant Ă  La Chapelle-Gauthier (Eure) et pareillement en , lors du mariage, Ă©galement Ă  Rouen, d’une autre petite-fille, Henriette Marguerite Legentil[3].

Du Conseil municipal à l’Assemblée nationale

Élu conseiller municipal d’Elbeuf dès , il y fait montre d’un tempérament fougueux, voire rigide, n’hésitant pas à blâmer ouvertement le maire Mathieu Bourdon en 1842, à propos de la question des chemins de fer qui divise le Conseil municipal[12], et à s’opposer à plusieurs reprises à une grande personnalité locale, Victor Grandin. Il se montre également très actif durant les années socialement très agitées de 1846-1848[13]. Il fait aussi partie des personnalités qui accueillent Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République, de passage à Elbeuf en [14]. On signalera enfin qu’il eut un grave différend avec la Ville à propos de terrains lui appartenant, sur lequel fut aménagé le Champ de foire, et perdit en 1842 un procès qu’il avait intenté contre elle devant le tribunal civil de Rouen[15]. Sans avoir jamais détenu de grand mandat municipal (plus tard, il deviendra seulement maire de La Chapelle-Gauthier, où il avait sa résidence), Paul Sevaistre parvient cependant à obtenir des fonctions parlementaires. Sa famille possédant également à Bernay, au moins depuis 1816, l’ancien moulin de l’abbaye, rue de Charentonne, et ayant été autorisée à y établir une filature[16] par une ordonnance royale de 1819, il réussit par ce moyen à se faire élire député de l'Eure durant la Deuxième République. Il est donc représentant du peuple :

Le , il est Ă©lu « reprĂ©sentant du peuple » Ă  l'AssemblĂ©e constituante, le 8e sur les 11 sièges attribuĂ©s au dĂ©partement de l'Eure, en obtenant 52 773 voix sur 99 709 votants. Il siège d’abord au centre, fait partie du ComitĂ© du travail et attaque notamment le projet relatif aux ateliers nationaux, qu’il qualifie de « colossale gueuserie » ; « nous connaĂ®trons bientĂ´t, dit-il, l'Ă©galitĂ© du malheur et de la misère ». Ces ateliers contribuent selon lui Ă  dĂ©tourner les ouvriers des emplois offerts ailleurs. Il combat aussi le dĂ©cret du sur la diminution des horaires journaliers et le droit au travail. Lors d’un discours Ă  la tribune de l’AssemblĂ©e, il se prĂ©sente comme un « chef d’industrie depuis vingt-cinq ans, ayant vĂ©cu au milieu des ouvriers qui ont Ă©tĂ© et qui seront toujours mes amis et mes frères »[17], mais il s’oppose Ă  une augmentation des salaires et combat le concept d’association gĂ©nĂ©rale des travailleurs ainsi que les idĂ©es socialistes. En aoĂ»t, il demande aussi que toutes les « coalitions » soient interdites et punissables, quelle qu’en soit la cause, car elles occasionnent de graves prĂ©judices et portent atteinte « Ă  l’industrie nationale, Ă  l’intĂ©rĂŞt du maĂ®tre, aux intĂ©rĂŞts de l’ouvrier ». Sa demande est repoussĂ©e par l’AssemblĂ©e[18].

Il vote toujours avec la droite[19] : - pour le bannissement de la famille d'Orléans, - pour la loi contre les attroupements et l'interdiction des clubs (il attaque violemment ces lieux de réunions et présente lui-même la proposition de loi), - pour les poursuites contre Louis Blanc et Marc Caussidière, - pour le renvoi des accusés de la manifestation du 15 mai 1848 devant la Haute Cour, - contre l'amnistie des transportés (c’est-à-dire des prisonniers politiques déportés à la suite des émeutes de ), - contre la proposition de Pierre Joseph Proudhon, le , visant à établir un « impôt du tiers » sur les revenus des propriétés. - contre l'abolition de la peine de mort, - pour l'amendement Grévy visant à supprimer la fonction de président de la République (il propose quant à lui, au moment de la discussion de l'article 43 de la Constitution, que le président soit désigné par l’Assemblée parmi une liste de candidats élus au suffrage universel), - pour l'ordre du jour en faveur du gouvernement du général Cavaignac, - pour l'ordre du jour du général Oudinot, - pour le blâme de la dépêche du ministre de l’Intérieur Léon Faucher préconisant de resserrer « l’union des bons citoyens », qui fut dénoncée par l’extrême gauche comme une intervention coupable dans le processus électoral, - contre l'impôt progressif, contre la suppression de l'impôt du sel et l'abolition de l'impôt des boissons. (Le , il dépose une pétition des limonadiers et débitants de Bernay, « relative au droit d’exercice et de perception sur les boissons »[20]). - pour la proposition de Jean-Pierre Rateau demandant la dissolution de l’Assemblée constituante.

Bien que s’étant montrĂ© très hostile au gouvernement provisoire et Ă  la commission exĂ©cutive et bien qu’il ait votĂ© constamment avec la partie la moins rĂ©publicaine de l’AssemblĂ©e[21] (ou peut-ĂŞtre grâce Ă  cela), il est rĂ©Ă©lu, le , reprĂ©sentant de l'Eure Ă  l'AssemblĂ©e lĂ©gislative, le 2e sur 9 sièges, par 56 468 voix sur 93 065 votants et 125 952 inscrits. Il reprend sa place dans la majoritĂ©, Ă  droite, avec laquelle il vote pour l'expĂ©dition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi du 31 mai 1850 restreignant le suffrage universel masculin en imposant une condition de rĂ©sidence antĂ©rieure dans la commune ou le canton de trois annĂ©es au moins. Bien que dĂ©putĂ© de l’Eure, il n’en continue pas moins Ă  dĂ©fendre les intĂ©rĂŞts de sa ville natale et de son industrie textile. Ainsi, dès qu’il a connaissance (en ) d’un projet de loi gouvernemental « tendant Ă  faire constater les conventions entre patrons et ouvriers en matière de tissage et de bobinage, afin de faire cesser les abus et les fraudes », il en informe immĂ©diatement la Chambre consultative. Celle-ci rĂ©dige aussitĂ´t un rapport Ă  ce sujet, qu’il transmet lui-mĂŞme Ă  la commission de l’AssemblĂ©e lĂ©gislative chargĂ©e de ce texte[22]. Ă€ la tribune, il attaque vivement ce texte, mais son contre-projet est rejetĂ© Ă  une grande majoritĂ©[23]. NĂ©anmoins, un amendement du dĂ©putĂ© de la circonscription d’Elbeuf, Mathieu Bourdon et de NoĂ«l Lefebvre-DuruflĂ© (autre manufacturier elbeuvien, Ă©lu aussi de l’Eure) permet de rĂ©introduire dans le texte de loi final la possibilitĂ© de procĂ©der selon les pratiques en vigueur Ă  Elbeuf[24] (prix dĂ©terminĂ© en fonction de la longueur de trame introduite par mètre de tissu – afin que le tissage soit très serrĂ© – et non en fonction du mètre de tissu fabriquĂ©). On le retrouve aussi demandant de concert avec Mathieu Bourdon, en vain, qu’une concurrence libre remplace le système « de concurrence restreinte » en vigueur pour l’adjudication des commandes de draps militaires[25].

Hostile Ă  la politique personnelle de Louis NapolĂ©on Bonaparte, Paul Sevaistre rentre dans la vie privĂ©e après le coup d'État de et ne fait plus parler de lui.  Mais curieusement, aux Ă©lections lĂ©gislatives du , il accepte – en dĂ©pit de son âge – la candidature qui lui est offerte dans l'arrondissement de Bernay: « Je consacrerai, dit-il dans sa profession de foi, le peu de forces qui me restent Ă  faire triompher dans la politique du gouvernement un système qui, par sa modĂ©ration et Ă  l'aide de lois sagement progressives, tendrait Ă  rallier Ă  la RĂ©publique tous ses adversaires. » QualifiĂ© de candidat rĂ©publicain[26], il Ă©choue cependant avec 3 763 voix contre  9 939 Ă  Eugène Janvier de la Motte (conseiller gĂ©nĂ©ral, ancien prĂ©fet de l’Eure, bonapartiste) et renonce dès lors dĂ©finitivement Ă  la vie politique. Rentier, domiciliĂ© au « village de l’église », veuf de DĂ©sirĂ©e Henriette Delacroix dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  Paris le , il meurt Ă  La Chapelle-Gauthier (Eure) le , âgĂ© de 82 ans. Son dĂ©cès fut annoncĂ© dans la presse parisienne et nationale[27].

Notes et références

  1. A.D.S.-M. 3E 00999, registre d’état civil d’Elbeuf, naissances 1802-1803.
  2. A.D.S.-M. 3E 00999, registre des naissances, mariages et décès pour l’année 1829, acte no 41.
  3. Geneanet, généalogie d’Olivier Payenneville.
  4. Alain Becchia, La draperie d’Elbeuf (des origines à 1870), Mont-Saint-Aignan, Publications de l’Université de Rouen, 2000, p. 781.
  5. Francis Concato, Pierre Largesse, Éléments pour une histoire de la Chambre consultative des arts et manufactures d’Elbeuf, 1801-1861, Elbeuf, C.C.I., 1992, p. 118, 119 et 122. En 1846, il participe également à une délégation elbeuvienne qui essaye de défendre les intérêts de la ville lors de l’établissement du tracé de la ligne de chemin de fer Rouen-Caen (ibid., p. 128).
  6. Observations présentées à la Société Industrielle d’Elbeuf contre la conversion de la Chambre Consultative en Chambre de Commerce, Rouen, Impr. Rivoire et Cie, 1859, 12 p.
  7. Isidore Lecerf, « Rapport sur les observations de M. Paul Sevaistre concernant la transformation de la Chambre Consultative en Chambre de Commerce », Bulletin des Travaux de la Société Industrielle d’Elbeuf, 1859, p. 33-42.
  8. Francis Concato, Pierre Largesse, ÉlĂ©ments…, p. 155 et La Chambre et la Fabrique. Histoire de la Chambre de commerce d’Elbeuf de 1861 Ă  1914, Elbeuf, C.C.I., 2001, p. 22-28.
  9. À noter qu’à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle salle du Tribunal de commerce en mai 1847, dans l’enclave de la mairie, place du Coq, il n’hésite pas à prononcer un discours dans lequel il appelle à l’ouverture d’une souscription pour l’installation des sœurs de la Charité (Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, t. X, p. 44-45) qu'il avait ignorées pendant vingt-cinq ans, mais dont les vertus lui avaient été révélées à propos d'un ouvrier de sa filature de Bernay (Ibid., p. 48). Il les défendit à nouveau au conseil municipal (Ibid., p. 56).
  10. Il se querelle à cette occasion avec Félix Aroux, dont l’installation d’une nouvelle machine avait été à l’origine d’une grave émeute : Alain Becchia, La draperie d’Elbeuf…, op. cit., p. 526, note 282.
  11. Il retire finalement sa démission de ce poste le 5 mars 1848, comme il l’avait fait pour sa fonction de président du Tribunal de commerce (Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, t. X, p. 93).
  12. Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, t. IX, p. 328 et 421-422entre autres.
  13. Il est notamment l’auteur d’une proclamation à l’adresse des ouvriers de la ville en 1848 (Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, t. X, p. 70-71 et d’une autre destinée à l’ensemble des habitants (ibid., p. 139). Paul Sevaistre fut aussi capitaine des grenadiers de la Garde nationale d’Elbeuf en 1846 (p. 12).
  14. Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, t. X, p. 227-230.
  15. Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, t. IX, p. 427.
  16. Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, t. X, p. 48.Il demande aussi en 1823 d’y installer une « roue clapotière » permettant d’agiter davantage les eaux, de façon Ă  mieux dĂ©graisser les draps. Le bâtiment figure dans l’Inventaire gĂ©nĂ©ral (Base MĂ©rimĂ©e, cl. Y. Miossec, 1984). En 1874, Sevaistre fils exploite aussi la filature de la Grosse tour, employant au total dans les deux Ă©tablissements 32 hommes et 28 femmes (Lyliane Carpentier, MĂ©moires de Bernay, Montreuil-l’ArgillĂ©, Pierann, 1999, p. 18, 23 et 205).
  17. Il fait Ă©diter son discours sous le titre : Quelques mots de bon sens sur la question du travail, Paris, Dupont, 1848, 8 p.
  18. Félix Wouters, Histoire parlementaire de l’Assemblée nationale précédée du récit de la révolution de Paris, Bruxelles, Association des ouvriers typographes, t. 3,p. 743.
  19. Curieusement l’historien elbeuvien Henri Saint-Denis dit pourtant de lui : « C’était un républicain et, en cette qualité, avait fait opposition aux ministères réactionnaires » (Histoire d’Elbeuf, t. XII, p. 165).
  20. Félix Wouters, Histoire parlementaire…, op cit., p. 102.
  21. Biographie des 750 représentants à l’Assemblée législative, élus le 13 mai 1849, Paris, 1849.
  22. Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, t. X, p. 240 ; Francis Concato, Pierre Largesse, ÉlĂ©ments pour une histoire de la Chambre consultative…, op. cit., p. 147-148 ; Alain Becchia, La draperie d’Elbeuf…, op. cit., p. 800-801.
  23. La Gazette des tribunaux, 30 janvier 1850, p. 1.
  24. Francis Concato, Pierre Largesse, Éléments…, note 11, p. 151.
  25. Journal d’Elbeuf, 29 décembre 1850.
  26. Le Rappel, 23 février 1876.
  27. Le Temps, 12 mai 1885 ; La Presse, 12 mai 1885 ; L’Univers, 13 mai 1885.

Publications de Louis Paul (ou Paul ) Sevaistre

  • M. Paul Sevaistre reprĂ©sentant du peuple (Eure), F. Maconnais, M. Pougeard, reprĂ©sentant du peuple (Charente), J.-B. Vaucher (…), [1848], Paris, Impr. de Mme de Lacombe, [1848], 8 p. (FRBNF39353651)
  • Quelques mots de bon sens sur la question du travail, Paris, Paul Dupont, 1848, 8 p. (BnF, 8-LB54-2035).
  • AssemblĂ©e nationale. Proposition relative Ă  l'interdiction des clubs, prĂ©sentĂ©e le , par le citoyen Paul Sevaistre,..., Paris, Impr. de l’AssemblĂ©e nationale, 1849, 1 p. (FRBNF36244621).
  • Interpellations de MM. Paul Sevaistre et LĂ©o DuprĂ©,... Ă  M. le Ministre de la Guerre, relativement Ă  deux adjudications passĂ©es le , sĂ©ance du , Paris, Impr. Panckoucke, 1850, 28 p. (FRBNF31357698et FRBNF36369420).
  • Discussion sur la prise en considĂ©ration de la proposition de MM. de Laboulie et P. Sevaistre,... relative aux dispositions lĂ©gislatives Ă  ajouter au code de commerce pour accĂ©lĂ©rer la marche des faillites et assurer le paiement des dividendes revenant aux crĂ©anciers, sĂ©ance du [Discours de MM. Sevaistre, Loyer, Laboulie, Paris, Impr. Panckoucke, s. d., 23 p. (Extrait du Moniteur universel, (FRBNF31357699).
  • Discussion sur la prise en considĂ©ration de la proposition de MM. de Laboulie et P. Sevaistre,... relative aux dispositions lĂ©gislatives Ă  ajouter au Code de commerce pour accĂ©lĂ©rer la marche des faillites et assurer le payement des dividendes revenant aux crĂ©anciers, sĂ©ance du , Paris, Impr. Panckoucke, s. d., pièce [On y a joint une lettre d'envoi de M. P. Sevaistre, datĂ©e du ], (FRBNF36369426).
  • Observations prĂ©sentĂ©es Ă  la SociĂ©tĂ© Industrielle d’Elbeuf contre la conversion de la Chambre Consultative en Chambre de Commerce, Rouen, Impr. Rivoire et Cie, 1859, 12 p. (Texte repris dans le premier Bulletin des travaux de la SociĂ©tĂ© Industrielle d’Elbeuf, 1859, p. 23-32).


Sources

  • Francis Concato, Pierre Largesse, La Chambre et la Fabrique. Histoire de la Chambre de commerce d’Elbeuf de 1861 Ă  1914, Elbeuf, C.C.I., 2001.
  • Alain Becchia, La draperie d’Elbeuf (des origines Ă  1870), Mont-Saint-Aignan, Publications de l’UniversitĂ© de Rouen, 2000.
  • Manuela Maunoury, « Étude de gĂ©nĂ©alogie sociale : les familles Petou, Bourdon et Sevaistre Ă  Elbeuf-sur-Seine de la fin du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle », mĂ©moire de maĂ®trise d’Histoire sous la dir. d’A. Becchia, UniversitĂ© de Rouen, 1996, 195 p.
  • Francis Concato et Pierre Largesse, ÉlĂ©ments pour une histoire de la Chambre consultative des arts et Manufactures d’Elbeuf, 1801-1861, Elbeuf, C.C.I., 1992.
  • Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, Elbeuf, Impr. H. Saint-Denis, 1902-1905, t. IX : 1830-1846, t. X : 1846-1865 et t. XII : 1880-1904.
  • « Louis Paul Sevaistre », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • « Par deux journalistes », Biographie des 750 reprĂ©sentants Ă  l’AssemblĂ©e lĂ©gislative, Ă©lus le , Paris, Librairie Pagnerre, 1849.
  • FĂ©lix Wouters, Histoire parlementaire de l’AssemblĂ©e nationale prĂ©cĂ©dĂ©e du rĂ©cit de la rĂ©volution de Paris, Bruxelles, Association des ouvriers typographes, t. 3, 1848.
  • Conseil municipal d'Elbeuf. SĂ©ance du . Observations de la commission du chemin de fer en rĂ©ponse aux opinions publiĂ©es par MM. Lefort-Henry et Paul Sevaistre, Elbeuf, Impr. A. Fournier, 1840, 23 p., plan (FRBNF33322815).

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