Louis Marcorelles
Louis Marcorelles, né le à Paris et mort le à Beausoleil[1], est un journaliste français, critique de cinéma.
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(Ă 68 ans) Beausoleil |
Nom de naissance |
Louis Paul Marie Alphonse Marcorelles |
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Biographie
Il commence à Montpellier sa carrière de journaliste en 1953 à L'Éclair . Il a été très actif au sein des Cahiers du cinéma à partir de la fin des années 1950, défendant des cinéastes comme John Huston, Martin Ritt ou John Ford. Il s'est attaché à promouvoir le « cinéma direct »[2] et le « free cinema » britannique.
Collaborateur des Lettres françaises, de France Observateur (1958-1961), de Cinéma et du Monde (régulièrement à partir de 1969), il a participé à la fondation de la Semaine de la critique au Festival de Cannes.
Il a Ă©crit Ă©galement pour Sight and Sound et Sunday Observer de 1955 Ă 1961.
Antoine de Baecque rappelle que Louis Marcorelles, « jeune cinéphile communiste de l'après-guerre », a entretenu « une intense correspondance, privée et méconnue, avec Georges Sadoul entre 1949 et 1951 »[3].
Un Prix Louis-Marcorelles a été décerné de 1991 à 2012 dans le cadre du Festival international Cinéma du réel : ce prix a été transformé en 2013 en Prix de l'Institut français[4].
Publications
- Louis Marcorelles, Nicole Rouzet-Albagli, Éléments pour un nouveau cinéma, Paris, Unesco, 1970, 154 p.
- Louis Marcorelles, Jean-Pierre Jeancolas, Claire Devarrieux, Cent Années Lumière : rétrospective de l'œuvre documentaire des grands cinéastes français, de Louis Lumière jusqu'à nos jours, Paris, Intermédia, 1989, 115 p.
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- Guy Gauthier, Chris Marker, écrivain multimédia ou le voyage à travers les médias, L'Harmattan, 2001
- La Cinéphilie. Invention d'un regard, histoire d'une culture (1944-1968), Fayard, 2003
- Premier prix de l'Institut français au festival « Cinéma du réel » 2013