Louis Hébert (général)
Louis Hébert, né le et mort le , est un enseignant américain, ingénieur civil, écrivain et un général de brigade dans l'armée des États confédérés pendant la guerre civile américaine.
Biographie
Né dans la paroisse d'Iberville, en Louisiane, Louis Hébert est le cousin germain de l'ingénieur et le gouverneur Paul Octave Hébert[1]. Louis Hébert est diplômé de l'Académie militaire de West Point en 1845 et il est affecté comme sous-lieutenant à la construction de Fort Livingston, en Louisiane[2]. Il démissionne le pour diriger la plantation de cannes à sucre de son père malade[3].
En 1847, il est officier de la milice d'État. Il épouse Malvina Lambremont.
De 1855 à 1860, il est sénateur de l'État de Louisiane et ingénieur en chef de l'État[3] - [1].
Guerre civile américaine
Hébert a été nommé colonel du 3e régiment d'infanterie de Louisiane le [3] - [1]. Il combat avec son régiment à la bataille de Wilson's Creek. Le , il dirige la brigade d'infanterie du général Benjamin McCulloch à Pea Ridge quand ce dernier prend le commandement de la division. McCulloch est abattu par un tirailleur nordiste ainsi que son adjoint quelques minutes plus tard. Louis Hébert doit prendre le commandement de la division mais ne peut l'exercer car il est blessé et capturé dans les bois au sud de Little Mountain, à l'aile droite du dispositif sudiste[3].
Hébert est échangé . Le , il est nommé général de brigade. Sa nomination est confirmée par le congrés des Etats confédérés le [3].
Il a dirige une brigade, le 19 septembre 1862, à la bataille d'Iuka, une division, les 3 et 4 octobre, à la deuxième bataille de Corinthe et une brigade, du au au siège de Vicksburg[1]. Il y est de nouveau fait prisonnier de guerre après la capitulation confédérée. Il est libéré sur parole et échangé le[3].
Il combat dans la région de Cape Fear en Caroline du Nord d'abord dans l'artillerie, puis comme ingénieur en chef du département. Il organise et commande l' artillerie lourde à Fort Fisher et des batteries d’artillerie pour garder l’entrée de Wilmington[3].
Après la guerre
Après la guerre, ayant perdu sa plantation, il est rédacteur en chef et éditeur d'un journal local de la paroisse de Saint-Martin, et enseigne dans plusieurs écoles privées[3] - [1].
Louis Hébert est décédé le 7 janvier 1901 sur la rive est du Bayou Teche, à 6 milles (9,656064 km) au nord du pont Breaux, où il est inhumé dans une propriété privée[3]. Le , sa sépulture est transférée au cimetière catholique Saint-Joseph à Cecilia[4].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Louis Hébert (Confederate Army officer) » (voir la liste des auteurs).
- Warner 1987, p. 131.
- Cullum, George W. George W. Cullum's Register of Officers and Graduates of the United States Military Academy. Vol. 2. 1879. (OCLC 664840242). Cullum File #1233. p. 114. Retrieved January 12, 2011.
- Eicher et Eicher 2001, p. 292.
- Account of Hébert's reburial and final memorial ceremony with photographs. Retrieved May 20, 2016.
Voir aussi
Bibliographie
- Account of Hébert's reburial and final memorial ceremony with photographs. Retrieved May 20, 2016.
- Brief biography, Pea Ridge National Park Service web site. Retrieved May 20, 2016.
- Boatner, Mark Mayo, III. The Civil War Dictionary. New York: McKay, 1988. (ISBN 978-0-8129-1726-0). First published 1959 by McKay.
- Cullum, George W. George W. Cullum's Register of Officers and Graduates of the United States Military Academy. Vol. 2. 1879. OCLC 664840242. Cullum File #1233. p. 114. Retrieved January 12, 2011.
- John H. Eicher et David Eicher, Civil War high commands, Stanford University Press, (ISBN 0-8047-3641-3)
- Sifakis, Stewart. Who Was Who in the Civil War. New York: Facts On File, 1988. (ISBN 978-0-8160-1055-4).
- Ezra J. Warner, Generals in gray : lives of the Confederate commanders, Louisiana State University Press, (ISBN 978-0-8071-5166-2)