Louis Germain-Martin
Louis-Germain Martin, dit Germain Martin, né au Puy-en-Velay (Haute-Loire) le et mort à Paris le , est un historien de l'économie et un homme politique français.
Louis Germain-Martin | |
Louis Germain-Martin à la sortie de l'Élysée (1932) | |
Fonctions | |
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Député 1928-1936 | |
Gouvernement | IIIe RĂ©publique |
Groupe politique | GR |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Lieu de décès | 6e arrondissement de Paris |
RĂ©sidence | HĂ©rault |
Biographie
Louis Germain-Martin est le fils d'Antoine Martin architecte au Puy-en-Velay, le frère de Régis Martin-Binachon, industriel à Pont-Salomon et sénateur, et le frère de Louis Martin, médecin et bactériologiste. Il est diplômé archiviste paléographe de l'École des chartes en 1897 avec une thèse intitulée Le Rôle de l’administration royale dans ses rapports avec la grande industrie en France aux XVIIe et XVIIIe siècles et plus particulièrement de 1669 à 1789 [1] ; et est nommé secrétaire du Musée social[2].
Agrégé des facultés de droit il est Professeur à la faculté de droit à l'Université de Paris. Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1927. Membres dès 1914 puis vice-président en 1928 de la très libérale Société d'économie politique, il est co-directeur à partir de la même année du mensuel qui lui est lié, le Journal des économistes.
- Député Radical indépendant (groupe qui se situe à la droite du radicalisme) de l'Hérault de 1928 à 1936
- Sous-secrétaire d'État (puis Ministre) aux Postes, Télégraphes et Téléphones du au dans les gouvernements Raymond Poincaré (5), Aristide Briand (11) et André Tardieu (1)
- Ministre du Budget du au dans le gouvernement André Tardieu (2)
- Ministre des Finances du au dans le gouvernement Théodore Steeg
- Ministre des Finances du au dans le gouvernement Édouard Herriot (3), au moment de l'affaire de la Banque commerciale de Bâle
- Ministre des Finances du au dans les gouvernements Gaston Doumergue (2) et Pierre-Étienne Flandin (1)
En , il prend la présidence du Comité de prévoyance et d'action sociales (CPAS), fondé l'année précédente en réaction au Front populaire et lié à la Confédération générale du patronat français, un organisme de propagande patronal qui combat la Confédération générale du travail et le communisme et défend l'autorité et les missions du patronat, par ses conférences et ses brochures.
Sous l'Occupation, il est membre du Conseil national instauré par Vichy.
Sources
- « Louis Germain-Martin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- Olivier Dard, Louis Germain-Martin ( 1872-1948 ), de la nébuleuse réformatrice au CPAS, dans Olivier Dard, Gilles Richard (dir.), Les permanents patronaux: éléments pour l'histoire de l'organisation du patronat en France dans la première moitié du XXe siècle, Centre de recherche histoire et civilisation de l'Université de Metz, 2005
Ses papiers personnels sont conservés aux Archives nationales sous la cote 443AP[3] et aux Affaires étrangères dans la sous-série 291PAAP.
Ouvrages
- La grande industrie en France sous Louis XV, 1900
- L'histoire du crédit en France sous le règne de Louis XIV, 1913.
- La surintendance de Fouquet et les opérations de crédit public, 1913
- Le Problème financier, 1930-1936, 1936
- De La Civilisation latine Ă la dictature asiatique, Domat-Montchestien, 1937
- Les Grands Messieurs qui firent la France, 1945
- Le chef d'entreprise : évolution de son rôle au XXe siècle, Flammarion, Bibliothèque de philosophie scientifique, 1946
Références
- « Le rôle de l’administration royale dans ses rapports avec la grande industrie en France aux XVIIe et XVIIIe siècles et plus particulièrement de 1669 à 1789 », sur ThENC@, site des thèses de l'Ecole des chartes (consulté le )
- Roger Grand Louis Germain-Martin (1872-1948). In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1948, tome 107, livraison 2. pp. 340-342.
- Voir la notice dans la Salle des inventaires virtuelles des Archives nationales.
Liens externes
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