Louis Faure-Dujarric
Louis Faure-Dujarric, né Paul, Louis Faure le à Paris 9e arrondissement, mort le à Nice, est un architecte et un peintre français.

| Architecte diocésain | 
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| Naissance | |
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| Décès | 
 (Ă  68 ans) Nice  | 
| Nom de naissance | 
Paul Louis Faure  | 
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité | |
| Père | 
Louis Lucien Faure-Dujarric (d)  | 
| Fratrie | 
Louis Lucien Faure-Dujarric (d)  | 
| Parentèle | 
René Dujarric de la Rivière  (cousin germain)  | 
| Maître | |
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| Distinction | 
Stade olympique Yves-du-Manoir, hôtel Dujarric de la Rivière (d), Caisse des dépôts et consignations (d)  | 
Biographie
Il sort diplômé de l'école des beaux-arts de Paris le . Il installe son cabinet à Paris au 21, avenue d'Eylau. En 1922, son domicile est au 45, rue Raynouard.
Auteur de nombreux immeubles parisiens dont le grand magasin Aux Trois-Quartiers, situé dans le quartier de la Place-Vendôme, à proximité du quartier de la Madeleine ou d'hôtels particuliers, il est également le concepteur de grands bâtiments sportifs : notamment, le parc des Princes de Boulogne-Billancourt, les tribunes de l'hippodrome de Buenos Aires ou le court central de Roland-Garros.
Louis Faure-Dujarric œuvra avec le Racing Club de France (RCF) pour l'implantation du stade des jeux olympiques d'été de 1924 à Colombes.
Il est l'architecte d'un complexe de dix bâtiments de grande hauteur sur la colline de Saint-Cloud déployé sur les rues des Gâte-Ceps, du Calvaire et du Bois de Boulogne encerclant un parc privé, classé à l'inventaire général du patrimoine culturel de la ville[1]. Le complexe de style Bauhaus comporte des immeubles avec grandes terrasses, balcons, loggias et vastes baies vitrées. L'ensemble comporte plus de 200 appartements à vocation sociale initialement destinés à la caisse des dépôts et consignations. Sa construction est achevée en 1936.
Avec l'équipe de rugby à XV du RCF, il fut finaliste du championnat de France en 1893.
Famille
Il est le fils de Louis Faure-Dujarric (1828-1904) (d) 
, architecte du gouvernement, installé 3, quai Malaquais ; son frère aîné Lucien (1872-ap. 1906) (d) 
 est artiste peintre[2].
Le , il se marie à la mairie du 16e arrondissement avec Émilie Élisabeth Straus.
De 1928 à 1930, il édifie pour son cousin, le pastorien René Dujarric de la Rivière, dans un style moderniste, un hôtel particulier[3] 18 bis, avenue Victor-Hugo (l'actuelle avenue Robert-Schuman), à Boulogne-Billancourt, comprenant une salle immense, étudiée par Gustave Lyon, pouvant accueillir un orgue de Jean Huré (†). Sa femme, Marcelle, organiste, y tiendra un salon musical auquel participent les maîtres les plus célèbres de l'époque, parmi lesquels Marcel Dupré, Louis Vierne, André Marchal, Nadia Boulanger. Les commanditaires y habitent jusqu'à la mort de René en 1969, à l'exception de la période de l'Occupation. L'atelier d'artiste est partiellement inscrit au titre des monuments historiques[4] en 1975.
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur (1921) - remise des insignes par Henri Bernstein
 - Chevalier du mérite agricole
 - Officier de l'instruction publique
 
Notes et références
- Site actuacity.com, page sur Saint-Cloud.
 - Affiche due Ă Lucien Faure-Dujarric.
 - Notice no IA00119946.
 - Notice no PA00088083.
 
Bibliographie
- Louis Faure Dujarric (préf. Jacques de Lacretelle, ill. Léon Schützenberger), L'œuvre de Louis Faure Dujarric architecte, aux dépens de l'auteur, (présentation en ligne, lire en ligne).
 
Liens externes
- Ressource relative Ă l'architecture :
 - Ressources relatives aux beaux-arts : 
- AGORHA
 - Musée d'Orsay
 - (de + en) Artists of the World Online