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Louis Bernard Francq

Louis Bernard Francq, né le à Auxonne (Côte-d'Or), mort le à Corbeil (Seine-et-Oise), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Louis Bernard Francq
Louis Bernard Francq

Naissance
Auxonne (CĂ´te-d'Or)
DĂ©cès (Ă  52 ans)
Corbeil (Seine-et-Oise)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 1782 �1812
Distinctions Baron de l’Empire
Officier de la Légion d’honneur

États de service

Il entre en service le , comme chasseur à cheval dans le régiment de Normandie, il devient brigadier le et brigadier fourrier le . Il fait les campagnes de 1792 à l�a href="An_IV.html" title="An IV">an IV, aux armées du Nord, des Ardennes et de Sambre-et-Meuse. Il est nommé maréchal des logis le et sous-lieutenant le suivant. Il reçoit un coup de feu au pied gauche le , lors de la bataille de Fleurus.

Le , il participe au combat sur la Selz près de Nieder-Olm, et de l�a href="An_VI.html" title="An VI">an VI à l�a href="An_VIII.html" title="An VIII">an VIII, il est employé aux armées de Mayence, de Batavie, du Danube et du Rhin. Il est promu lieutenant le , et il se trouve aux batailles d�a href="Bataille_de_H%C3%B6chst%C3%A4dt_(1800).html" title="Bataille de Höchstädt (1800)">Höchstädt et de Neubourg les 19 et . Le , il passe avec son grade dans les chasseurs à cheval de la Garde des consuls, et il reçoit son brevet de capitaine le .

Affecté à l�a href="Arm%C3%A9e_des_c%C3%B4tes_de_l%E2%80%99Oc%C3%A9an.html" title="Armée des côtes de l’Océan">armée des côtes de l’Océan, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . En 1805, il fait la campagne d'Autriche, et il se distingue le de la même année lors de la bataille d’Austerlitz, où sa bravoure est récompensé par le grade de chef d’escadron. En 1806 et 1807, il participe aux campagnes de Prusses et de Pologne, et il obtient la croix d’officier de la Légion d’honneur le .

En 1808, il suit l’Empereur en Espagne, et il est créé chevalier de l’Empire le . De retour en France, il est envoyé à la Grande Armée pour faire la campagne d’Allemagne, et il reçoit un coup de feu le , lors de la bataille de Wagram. Le suivant, il est promu colonel commandant le 10e régiment de cuirassiers, et il est créé baron de l’Empire le . Il est admis à la retraite le .

Il meurt le Ă  Corbeil.

Famille

  • Le , il Ă©pouse la fille de Constance de ThĂ©is, Agathe ClĂ©mence Pipelet nĂ© le , morte assassinĂ© le au château de Ramersdorf en Allemagne. Ils ont trois enfants, qui seront Ă©levĂ©s par leur grand-mère.

Anecdote

  • Le Ă  Lyon, son portrait en uniforme de chasseur Ă  cheval de la Garde impĂ©riale, peint par Benjamin Rolland, a Ă©tĂ© adjugĂ© 62 000 euros[1].

Dotation

  • Dotation de 4 000 francs de rente annuelle sur le Mont de Milan le et sur Erfurt le .

Armoiries

Armoiries Nom du chevalier et blasonnement
Chevalier Louis Bernard Francq et de l'Empire, lettres patentes du .

Tiercé en fasce, d'argent à deux têtes de cheval affrontées de sable ; de gueules au signe des chevaliers et d'or au dextrochère au naturel paré de sinople, armé d'un sabre d'argent. Livrées : les couleurs de l'écu, le verd dans les bordures seulement.

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Louis Bernard Francq et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur

Tiercé en fasce d'argent à deux têtes de cheval de sable ; de gueules au signe des chevaliers et d'or au dextrochère au naturel rebrassé de sinople, armé d'un sabre d'argent ; franc quartier des barons tirés de l'armée brochant sur le tout. Livrées : blanc jaune rouge.

Références

Sources

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion-d'honneur, biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, Tome 5, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 332.
  • « Cote LH/1029/29 », base LĂ©onore, ministère français de la Culture
  • « La noblesse d’Empire » (consultĂ© le )
  • Vicomte RĂ©vĂ©rend, Armorial du premier empire, tome 4, HonorĂ© Champion, libraire, Paris, , p. 185.
  • Nicolas Jules Henri Gourdon de Genouillac, Dictionnaire des anoblissements, 1270-1790, Volume 1, Bachelin-Deflorenne, Paris, , p. 221.
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de NapolĂ©on, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne)
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