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Louis Annet de Clermont de Chaste de Roussillon

Louis Annet de Clermont de Chaste de Roussillon (né à Charpey le , mort le ) est un ecclésiastique, évêque-duc de Laon de 1695 à sa mort.

Louis Annet de Clermont de Chaste de Roussillon
Fonctions
Évêque catholique
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Évêque diocésain
Diocèse de Laon
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Biographie
Naissance
Décès
Activité

Biographie

Louis Annet est le 2e fils de François-Alphonse de Clermont de Chaste, comte de Roussillon, sénéchal du Velay et de Claire de Morges, dame de Noyers. Docteur en théologie de la faculté de Paris, il devient doyen et vicaire général du diocèse de Tournai et il reçoit en commende l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme.

En 1694 il est désigné comme évêque-duc de Laon et obtient ainsi une pairie ecclésiastique. Il est confirmé le et consacré en novembre suivant par Charles-Maurice Le Tellier, archevêque de Reims. Il remet au roi son abbaye de Saint-Valery et est pourvu en 1701 en commende de l'abbaye Saint-Martin de Laon qu'il conserve jusqu'à sa mort[1].

Pendant son Ă©piscopat il adopte une attitude ambiguĂ« lors des querelles liĂ©es Ă  la Bulle Unigenitus lors de l'AssemblĂ©e du clergĂ© de 1713-1714. D'abord violemment opposĂ© Ă  la position du Saint-Siège, il se joint le Ă  la minoritĂ© des huit Ă©vĂŞques puis il se ravise, craignant d'ĂŞtre exilĂ© et de perdre le revenu de son abbaye de Saint-Martin qui s'Ă©lève Ă  25 000 livres par an et il adopte une autre attitude et rejoint le camp des 40 prĂ©lats favorables Ă  la bulle afin de ne pas troubler son diocèse mais donne des gages aux « jansĂ©nistes ». Par cette conduite fluctuante, il finit par se discrĂ©diter vis-Ă -vis des deux partis et doit se retirer dans son Ă©vĂŞchĂ©[2]. En il doit accepter comme coadjuteur Charles de Saint-Albin, fils illĂ©gitime du RĂ©gent Philippe d'OrlĂ©ans. Il meurt le 5 octobre suivant et son coadjuteur lui succède.

Notes et références

  1. Armand Jean, Les Ă©vĂŞques et les archevĂŞques de France depuis 1682 jusqu'Ă  1801, Paris et Mamers, 1891, p. 144-145.
  2. Correspondance de Fénelon (1712-1715) commentée par Jean Orcibal, Jacques Le Brun et Irénée Noye, Genève, Droz, 1999 (ISBN 2600003495) p. 248 note no 7.

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