Louis Aimé Dubreton
Louis Aimé Dubreton, né le à Ploërmel (Morbihan), mort le à Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Louis Aimé Dubreton | ||
Naissance | Ploërmel (Morbihan) |
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Décès | (à 63 ans) Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime) |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Adjudant-général chef de brigade | |
Années de service | 1778 – 1815 | |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Louis Aimé du Breton est le fils de Paul Julien du Breton, avocat au parlement de Bretagne, lieutenant du maire de Ploërmel, et de Marie Jeanne Le Guen. Il est le frère du général-baron Jean-Louis Dubreton.
Il entre en service le , comme volontaire au régiment de Condé-infanterie, et le 1er novembre suivant, il passe sous-lieutenant dans les volontaires étrangers de la marine, avant d’être admis en la même qualité dans le corps des volontaires étrangers de Lauzun le . De 1778 à 1781, il sert durant la guerre d'indépendance des États-Unis, et le , il entre dans le régiment de hussards de Lauzun.
Le , il est nommé lieutenant dans le régiment de la Martinique, et le , il passe dans le bataillon auxiliaire des colonies. Le , il embarque avec un détachement pour le Cap-Français (actuel Cap-Haïtien), et il est de retour en France le sur la frégate La Seine. Il reçoit son brevet de capitaine le , et il est placé à la tête d’une compagnie de grenadiers du 41e régiment d’infanterie avec laquelle il fait les campagnes de 1792 à l’an II, aux armées de Mayence et de l’Ouest.
Chef de bataillon le , il commande le fort Saint-Charles pendant le siège de Mayence, et il est blessé à la tête et à la cuisse le . Le , il est employé comme adjudant-général chef de bataillon, et il se signale le suivant devant Cholet, où il reçoit un coup de feu à la jambe droite. Le , il obtient une pension de retraite de 1 600 francs, mais il est rappelé à l’activité avec le grade d’adjudant-général chef de brigade à l’état-major de l’armée de l’Ouest le . Il est mis en non activité le , et autorisé à se retirer dans ses foyers à cause de ses blessures.
Rappelé de nouveau au service le , le Directoire lui confie le commandement d’armes de troisième classe de l’île de Ré. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et le roi Louis XVIII lui donne la croix de chevalier de Saint-Louis le . Il est admis à la retraite le , et il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le .
Il meurt le , Ă Saint-Martin-de-RĂ©.
Famille
- Frère du général de division Jean-Louis Dubreton (1773-1855).
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 339.
- « Cote LH/817/10 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Louis Aimé Dubreton sur roglo.eu
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 91.
- Revue de Saintonge & d'Aunis: Bulletin de la Société des archives historique, Volume 23, Saintes, , p. 239.
- René Pocard du Cosquer de Kerviler et Louis Marie Chauffier, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, Volume 12, J. Plihon et L. Hervé, , p. 405.
- L. Gaudeau, Glossaire français polyglotte, dictionnaire historique, étymologique, raisonne et usuel de la langue française et de ses noms propres, Volume 2, Delahoussaye & Chaudesaignes, , p. 453.