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Lorenzo Fernández (football)

Lorenzo Fernández, dit El Gallego en français : « Le Galicien Â», est un joueur de football uruguayen, nĂ© le Ă  Redondela et mort le Ă  Montevideo, mesurant 1,73 m pour 75 kg et ayant occupĂ© le poste de demi-centre.

Lorenzo Fernández
Image illustrative de l’article Lorenzo Fernández (football)
L'équipe d'Uruguay championne du monde en 1930. Fernández est le 6e joueur debout en partant de la gauche.
Biographie
Nationalité Uruguayen
Naissance
Redondela (Espagne)
Décès
Montevideo (Uruguay)
Taille 1,73 m (5′ 8″)
Poste Demi-centre puis entraîneur
Parcours junior
Années Club
1915–1921 Capurro (es)
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1921–1922 Capurro (es)
1923 Atlético Wanderers
1924–1928 Capurro (es)
1928–1935 Peñarol
1936 River Plate
1938–1939 Defensor
SĂ©lections en Ă©quipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1925–1935 Uruguay31 (4)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1941–1942 Peñarol
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Biographie

Né à Redondela en Galice le [1] - [2], Lorenzo Fernández, à l'instar de Pedro Cea, émigre en Uruguay avec sa famille au début du XXe siècle[3]. À 14 ans, Lorenzo commence à jouer au poste de demi-centre au Club Atlético Capurro, fondé par sa famille[4], tout en travaillant au port de la capitale avec son père et ses nombreux frères[5]. Connu pour sa puissance, ses qualités de meneur, de bravoure et de courage sur le terrain, ainsi que pour son énorme débauche d'énergie[5], Lorenzo fait ses débuts dans le championnat Terceira Extra (es) en 1921 puis en première division au sein du championnat parallèle sous l'égide de la Federación Uruguaya de Football (es) avec l'Atlético Wanderers en 1923.

L'équipe d'Uruguay championne d'Amérique du Sud en 1926. Fernández est le 2e joueur debout en partant de la gauche.

Le au Parque Central, Lorenzo Fernández honore sa première cape avec la Celeste contre le Paraguay, dans le cadre de la Coupe Bossio[6] - [7]. SurnommĂ© El PatrĂłn de la cancha en français : « Le Patron du terrain Â»[5], il participe l'annĂ©e suivante au Championnat d'AmĂ©rique du Sud au Chili et mène son Ă©quipe au triomphe en Ă©tant le premier maillon d'une solide dĂ©fense qui n'encaisse que deux buts durant la compĂ©tition, sur penalties[8].

Lors de l'Ă©dition suivante au PĂ©rou, Lorenzo Fernández joue le match dĂ©cisif perdu contre l'Argentine (2–3), aux cĂ´tĂ©s de JosĂ© Leandro Andrade et de JosĂ© Vanzzino[9]. En 1928, l'affront est lavĂ© Ă  Amsterdam oĂą les Uruguayens deviennent champions olympiques aux dĂ©pens des Argentins au terme d'une finale rejouĂ©e après un premier match nul. Toujours associĂ© Ă  la « Perle noire Â» Andrade au milieu de terrain, El Gallego, blessĂ©, cède sa place Ă  Juan PĂ­riz pour le second match[10].

De 1928 Ă  1932, Lorenzo Fernández forme aux cĂ´tĂ©s de GildeĂłn Silva (de) sur la droite et d'Alvaro Gestido Ă  gauche la Cortina Metálica en français : « Grille mĂ©tallique Â» de Peñarol, remportant Ă  deux reprises le championnat uruguayen amateur et la première Ă©dition du championnat professionnel, au cours de laquelle il marque le le premier but dans un classique du football uruguayen de l'ère professionnelle[4].

L'équipe d'Uruguay au championnat sud-américain de 1929. Fernández est le 6e joueur debout en partant de la gauche.

Au Championnat d'Amérique du Sud de 1929, Lorenzo Fernández est appelé à remplacer Pedro Cea au poste d'intérieur gauche dans le dispositif en 2–3–5 de la Celeste contre le Pérou et réussit un coup du chapeau (4–1). Néanmoins, l'Argentine prend à nouveau sa revanche (0–2) et remporte la compétition[11]. Huit mois plus tard, Fernández est retenu pour la première édition de la Coupe du monde organisée à Montevideo. À domicile, l'Uruguay peine à battre le Pérou pour son premier match (1–0)[12]. Le sélectionneur Alberto Suppici fait alors quatre changements pour le deuxième match face à la Roumanie (4–0) et Fernández conserve sa confiance[13]. Après une demi-finale expédiée face à la Yougoslavie (6–1) malgré un but litigieux d'Anselmo[14], la Celeste retrouve l'Argentine en finale. Titulaire au centre du terrain, Fernández devient champion du monde à trente ans à la suite d'une victoire uruguayenne (4–2)[15].

En 1935, Lorenzo Fernández est de l'expĂ©dition pĂ©ruvienne qui remporte le championnat sud-amĂ©ricain en ridiculisant l'Argentine en une mi-temps (3–0)[16], match qu'il termine extĂ©nuĂ©, pour sa dernière apparition internationale[3] - [6]. L'annĂ©e suivante, Lorenzo rechausse les crampons pour participer Ă  la tournĂ©e du River Plate de Montevideo en France[5]. Il est mĂŞme capitaine lors du match face Ă  une sĂ©lection de Paris (1–1) au Parc des Princes[17], rencontre Ă©maillĂ©e par des « bagarres, pugilats, croc-en-jambes, coups de pied mĂ©chamment portĂ©s Ă  l'adversaire […] Â» et ponctuĂ©e par un changement d'arbitre en seconde mi-temps après que l'arbitre belge a Ă©tĂ© frappĂ©, ces Uruguayens-lĂ  offrant un bien pâle spectacle au public parisien, onze ans après les virtuoses Andrade, Scarone et Petrone[18]. Lorenzo Fernández clĂ´t sa carrière de footballeur en 1939 après une dernière pige au Defensor de Montevideo[5].

Palmarès

Notes et références

  1. (es) « Lorenzo Fdez. Un redondelano en Uruguay » [« Lorenzo Fdez. A redondelan in Uruguay »], Faro de Vigo,
  2. Certaines sources affirment que Fernández est né à Montevideo, calle Colón (entre Piedras et 25 de agosto).
  3. (es) Lorenzo Fernández e Pedro Cea. - Anecdotario redondelán
  4. (es) La Cortina Metálica
  5. (es) Lorenzo Fernández, Padre y Decano
  6. (en) Appearances for Uruguay National Team, RSSSF
  7. (en) Copa Bossio (Asuncion, Paraguay 1925), RSSSF
  8. (en) Southamerican Championship 1926, RSSSF
  9. (en) Southamerican Championship 1927, RSSSF
  10. Uruguay - Argentine, FIFA
  11. (en) Southamerican Championship 1929, RSSSF
  12. Uruguay - PĂ©rou, FIFA
  13. Uruguay - Roumanie, FIFA
  14. Uruguay - Yougoslavie, FIFA
  15. Uruguay - Argentine, FIFA
  16. (en) Southamerican Championship 1935, RSSSF
  17. 19/3/1936 Seleccion de Paris vs River Plate de Montevideo 1 a 1
  18. Paul Audinet, « Après une partie gâtée par les incidents violents les équipes de Paris et de Montevideo ont fait match nul : 1 but à 1 », L'Écho de Paris, no 20608,‎ , p. 8 (lire en ligne)

Liens externes

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