Loi d'Oubli
La loi d’Oubli (en esp. Ley de Olvido) est une loi argentine promulguĂ©e en par MartĂn RodrĂguez, gouverneur de la province de Buenos Aires. Cette loi, dont l’initiateur fut Bernardino Rivadavia, alors ministre de RodrĂguez, dĂ©crĂ©tait une amnistie gĂ©nĂ©rale pour toute personne dĂ©clarĂ©e coupable de trahison. Tout au long de la guerre d’indĂ©pendance de l’Argentine, nombre de gouvernants avaient en effet pris, sur la base d’une telle accusation de trahison, des dĂ©crets de bannissement Ă l’encontre d’adversaires politiques. La nouvelle loi autorisait dĂ©sormais les exilĂ©s Ă retourner Ă Buenos Aires lavĂ©s de toute accusation. L’exposĂ© des motifs de la loi portait :
« Il y a lieu de ne point se souvenir, s’il est possible, ni des ingratitudes, ni des erreurs, ni des faiblesses qui ont pu dégrader les hommes ou affliger les peuples lors de cette entreprise par trop grande et fameuse. C’est pourquoi le gouvernement a pensé qu’il œuvrait dignement en proposant, en la présente occasion, la proposition de loi d’oubli ci-jointe[1] »
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Juan Larrea, Carlos MarĂa de Alvear, Manuel Dorrego et Manuel de Sarratea, parmi d’autres, purent bĂ©nĂ©ficier de cette mesure et retourner en Argentine.
Références
- Bernardino Rivadavia (es)