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Lobelia columnaris

Lobelia columnaris est une espèce vĂ©gĂ©tale pachycaule de la famille des Campanulaceae originaire d'Afrique tropicale et subtropicale. On l'appelle aussi « faux tabac Â» ou « tabac de Dieu Â»[2]. C'est l'une des 300 espèces de Lobelia que l'on compte Ă  travers le monde.

Lobelia columnaris
Description de cette image, également commentée ci-après
Lobelia columnaris au Cameroun

Espèce

Lobelia columnaris
Hook.f., 1862[1]

Synonymes

  • Dortmanna columnaris (Hook.f.) Kuntze[1]
  • Lobelia conraui R.E.Fr. & T.C.E.Fr.[1]
  • Tupa columnaris (Hook.f.) Vatke[1]

Statut de conservation UICN

( VU )
VU A2c : Vulnérable

Description

Lobelia columnaris peut atteindre 3 mètres de haut.

La couleur des fleurs varie du bleu au violet en passant par le rose et le pourpre. Les fleurs sont disposées en une panicule pyramidale terminale. La floraison a lieu durant la saison sèche et s'étend sur une dizaine de jours[3].

On retrouve cette espèce de Lobelia en Guinée équatoriale sur l'île de Bioko, au Cameroun dans les forêts de Kilum Ijim (en), du mont Cameroun et de la région de Grassland mais aussi au Nigeria dans l’État de Cross River[4]. C'est la seule espèce de Lobelia géant présente en Afrique de l'Ouest.

Elle croĂ®t dans l'Ă©cotone, entre la forĂŞt de montagne et la prairie, Ă  des altitudes comprises entre 2 000 et 2 200 m[5].

Lobelia columnaris est menacée par la destruction progressive de son habitat causée par les incendies, l'exploitation du bois ou encore le défrichage des forêts pour le développement de l'agriculture. Elle est de ce fait classée dans la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Utilité

RĂ´le Ă©cologique

En période de floraison, elle attire de nombreux insectes pollinisateurs mais également des oiseaux appartenant à la famille des Nectariniidae tels que le Souimanga de Bouvier ou encore le Souimanga de Reichenow.

RĂ´le dans la protection des cultures

L'emploi d'aérosols à base de Lobelia Columnaris a montré des résultats positifs dans la lutte contre les chenilles défoliantes, les pucerons et les punaises souvent responsables de dégâts importants dans les cultures[6].

Notes et références

  1. The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 25 septembre 2017
  2. Coen Reijntjes, Bertus Haverkort et Ann Waters-Bayer, Une agriculture pour demain : introduction Ă  une agriculture durable avec peu d'intrants externes, Paris, Karthala, (lire en ligne), p. 353.
  3. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0254629911000895
  4. http://eol.org/pages/5130966/overview
  5. Mats Thulin (Department of Systematic Botany Evolutionary Biology Centre (EBC) Uppsala University, Uppsala, Sweden), « The IUCN Red List of Threatened Species », sur IUCN Red List of Threatened Species, (consulté le ).
  6. https://cgspace.cgiar.org/handle/10568/59301

Bibliographie

  • (en) Martin Cheek, Jean-Michel Onana and Benedict John Pollard (ed.), « Lobelia columnaris Hook.f. », in The plants of Mount Oku and the Ijim Ridge, Cameroon: a conservation checklist, Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, 2000, p. 57 (ISBN 1-8424-6016-1)
  • (en) Jean-Michel Onana et Martin Cheek, « Lobelia columnaris Hook.f. », in Red Data Book of the Flowering Plants of Cameroon: IUCN Global Assessments, Royal Botanic Gardens, Kew, 2011, p. 108 (ISBN 9781842464298)

Liens externes

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