Ljubomir Barin
Ljubomir Barin, né durant les années dans la région de Dalmatie[1] et mort le près de Zagreb[2], est un agent croate de football.
Naissance |
Années Région de Dalmatie |
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Décès |
(à 85 ans) Près de Zagreb |
Surnom |
L'Imprésario Sacoche noire |
Nationalité | |
Activité |
Lieu de détention |
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Il est surnommé « l'imprésario » ou « sacoche noire ».
Biographie
Parlant sept langues[1], Ljubomir Barin commence sa carrière dans le cinéma comme opérateur de films[2].
En 1975, il obtient sa licence européenne d'agent[2]. Durant les années 1980, il fait venir Safet Sušić au Paris Saint-Germain, Zlatko et Zoran Vujović aux Girondins de Bordeaux. Il apparaît également dans les transferts de Jean Tigana, d'Alain Roche et de Chris Waddle à l'Olympique de Marseille[1]. Il collabore aussi avec les clubs du Bayern Munich, VfB Stuttgart, 1. FC Cologne, le Cosmos New York, RSC Anderlecht et le Standard de Liège[3].
En 1995, il est arrêté et incarcéré à la maison d'arrêt de Gradignan pour « faux et usage de faux » et « complicité et recel d'abus de confiance », dans le cadre du dossier sur les comptes de l'OM[4].
En 1999, il est mêlé à une affaire de corruption d'arbitres avec les Girondins de Bordeaux[5]. Il est condamné en première instance à deux ans de prison dont un an ferme, puis en appel à deux ans de prison avec sursis en 2001[6].
Ljubomir Barin meurt le dans une maison de retraite près de Zagreb, à l'âge de 85 ans[2].
Notes et références
- Luc Le Vaillant, « Ljubomir Barin, l'"imprésario" arrangeant du foot français » sur Libération, 12 juillet 1995
- Alban Traquet, « Ljubomir Barin, alias "sacoche noire", agent des années Bez-Tapie, est mort » sur L'Équipe, 4 octobre 2017
- « Ljubo Barin fait trembler le lustre du foot » sur Le Soir, 14 août 1995
- « Football : l'intermédiaire croate Ljubomir Barin mis en examen et incarcéré à Bordeaux » sur Libération, 26 avril 1995
- Marc Pivois, « "Des demoiselles à 20 000 F la nuit" pour les arbitres » sur Libération, 3 mars 1999
- « Prison avec sursis pour Ljubomir Barin » sur Le Temps, 14 juin 2001