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Lino (illustrateur)

Lino, de son vrai nom Alain Lebrun, est un artiste interdisciplinaire, peintre, affichiste, illustrateur, scĂ©nographe, poĂšte, concepteur multimĂ©dia et auteur de romans graphiques, diplĂŽmĂ© de l’École de design graphique de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al.

Son travail a Ă©tĂ© particuliĂšrement remarquĂ© sur la scĂšne culturelle grĂące Ă  ses illustrations pour les affiches du ThĂ©Ăątre de Quat’Sous, du ThĂ©Ăątre PĂ P, de l’OpĂ©ra de MontrĂ©al, ainsi que celles de plusieurs festivals internationaux comme celui d’Avignon en France, qui lui ont valu une solide rĂ©putation et de nombreux prix[1].

Ses affiches sont prĂ©sentes dans plusieurs expositions et ouvrages canadiens et ses images ont Ă©tĂ© publiĂ©es tant sur le marchĂ© amĂ©ricain, qu’europĂ©en et canadien.

Biographie

Alain Lebrun est nĂ© le Ă  MontrĂ©al. Il a d’abord obtenu son diplĂŽme d’études collĂ©giales en Beaux-Arts au CĂ©gep du Vieux-MontrĂ©al en 1987. Par la suite, il a entamĂ© un baccalaurĂ©at en design graphique Ă  l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al en 1988. Sa formation sera interrompue en 1991, il finira son baccalaurĂ©at en 2003. Il a fait partie du lieu de formation le plus important en ce qui concerne l’affiche. Il a Ă©tĂ© grandement influencĂ© par l’influence europĂ©enne prĂ©sente au Centre de Design de l’UQAM. Tous les professeurs affichistes qui enseigneront Ă  l’UQAM, seront venu tout droit d’Europe : Alfred Halasa (engagĂ© en 1977), les deux suisses FrĂ©dĂ©ric Metz (engagĂ© en 1977) et GĂ©rard Bochud (engagĂ© en 1982), Angela Grauerholz venant de l’Allemagne (engagĂ©e en 1988), le roumain Nelu Wolfensohn (engagĂ© en 1991) et le polonais Mieczyslaw Gorowski (invitĂ© de 1989 Ă  1992). D’ailleurs, il serait Ă©normĂ©ment inspirĂ© par un d’eux soit : Alfred Halasa.

Depuis 2003, Lino enseigne l’illustration et le design comme chargĂ© de cours Ă  l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al et Ă  l’UniversitĂ© Laval. À plusieurs reprises, Lino a donnĂ© des confĂ©rences et des ateliers de crĂ©ation Ă  l’école internationale d’étĂ© de PercĂ©.

ƒuvres et inspiration

Dans son Ɠuvre, LINO analyse autant la rĂ©alitĂ© du quotidien que les grands Ă©vĂ©nements qui bouleversent le monde afin de crĂ©er des images fortes remplies de sens. MĂȘme s’il lui arrive de douter profondĂ©ment du sens de la vie, le travail d’Alain Lebrun est trĂšs ancrĂ© dans la sociĂ©tĂ© et dans l’avenir de celle-ci.

Lebrun est principalement influencĂ© par des artistes tels que Francis Bacon, Antoni TapiĂšs et Cy Twonbly. Il intĂšgre dans son univers les corps tordus, amputĂ©s, dĂ©formĂ©s de plus que leur relation aux lieux et aux objets. Il s’inspire, d’ailleurs, des traits et des insertions de textes et de signes de TapiĂšs en plus d’incorporer des taches et des Ă©lĂ©ments gestuels crĂ©er par les coups de pinceaux ou de crayon. La plupart des Ă©crits des artistes prĂ©cĂ©demment mentionnĂ©s le porte Ă  rĂ©flĂ©chir Ă©galement sur sa dĂ©marche artistique et crĂ©atrice. D’un angle un peu moins Ă©vident, il trouve aussi son inspiration dans le travail de peintres et d’illustrateurs connus dont Henri de Toulouse-Lautrec, Edvard Munch, Egon Schiele, Gustav Klimt et Alfred Kubin.

Lino est un ĂȘtre solitaire qui a du mal Ă  dĂ©lĂ©guer, exceptĂ© pour ses collaborations dans le monde du thĂ©Ăątre et de la danse, c’est pourquoi il rĂ©alise la plupart de ses affiches lui-mĂȘme et entiĂšrement Ă  la main. Autre que sa mĂšre et ses deux enfants, son entourage est plutĂŽt mouvementĂ©, mais ses amis et mentors ont tout de mĂȘme jouer un rĂŽle important dans ses succĂšs consĂ©cutifs.

Processus de création

Selon Lino, 5% de sa crĂ©ation est le fruit du hasard. Il cherche Ă  provoquer l’imprĂ©vu et l’expĂ©rimentation. C’est Ă  l’aide des Ă©lĂ©ments comme : la tĂȘte, le ventre ou la main que ses Ɠuvres prennent forme. Pour lui, la tĂȘte sert Ă  communiquer certains jugements. Le ventre, toujours selon Lino, c'est aussi l'endroit oĂč est le cƓur et oĂč l’on reprĂ©sente le ressentiment des Ă©motions. La main reprĂ©sente son idĂ©ologie qui n’est pas essentielle de savoir bien dessiner. Il n’a pas grand intĂ©rĂȘt pour le dessin visant la reproduction exacte du sujet. Ses personnages, dotĂ©s de bras disproportionnĂ©s ou n’en ayant aucun, sont le reflet de sa personnalitĂ© et de sensibilitĂ©. En gros, ce qu’il cherche Ă  dire, c'est que son processus passe en premier par les idĂ©es et la conception. Ensuite viennent les Ă©motions et par la suite viennent la crĂ©ativitĂ© et la dĂ©construction du dessin. Ces Ă©lĂ©ments sont accompagnĂ©s de la technologie qui est pour lui que de nouveaux outils Ă  sa disposition. Tant qu’il est maĂźtre de ses outils, il s’en rĂ©jouit. Ces nouvelles technologies lui permettent de dĂ©placer les personnages, rajouter ou superposer un ou des Ă©lĂ©ments et surtout cela lui Ă©vite de toujours transporter du papier ou un scanneur. Par contre, Ă  cause de ces nouvelles technologies, le client exige un design «clean». Bien que Lino a son style «trash» qui lui est propre, il trouve toujours un moyen de s'adapter Ă  la demande, mais ce n'est pas toujours ce qu'il dĂ©sirait faire.

Wajdi Mouawad

LA premiĂšre expĂ©rience de Lino en matiĂšre d’affiche fut pour Wajdi Mouawad et son film ‘’Littoral’’. LINO tenta sa chance, mais malheureusement, ce fut Yvan Adam qui rĂ©alisa le projet. Son style avec la plupart des Ă©lĂ©ments dessinĂ©s Ă  la main (typographie, illustration), n’était vraiment pas celui de la plupart des affiches de cinĂ©ma de l’époque.

Lumbago / Orangetango

Lumbago fut fondĂ© en 1982 par deux jeunes graphistes, Louise Marois et François Picard. L’entreprise se fera connaitre rapidement grĂące aux multiples affiches prĂ©sentes au centre-ville de MontrĂ©al et au moyen d’une multitude d’apparitions dans les concours et les revues spĂ©cialisĂ©es. Lumbago rĂ©coltera Ă©normĂ©ment de prix [2]au QuĂ©bec, au Canada et aux États soit plus de cent vingt prix en design graphique. Les deux jeunes designers graphiques ont dĂ©cidĂ© de se sĂ©parer et mettront fin Ă  Lumbago. Mario Mercier, un graphiste Ă  l’emploi de Lumbago, dĂ©cida de poursuivre ce que Louise Marois et François Picard avaient entrepris. Il fonde Orangetango en 1996 tout en s’associant Ă  Annie Lachapelle. Mario Mercier, n’hĂ©site pas Ă  faire appel Ă  des photographes et des illustrateurs pour intĂ©grer leurs Ɠuvres Ă  ses crĂ©ations. C’est lĂ  que Alain Lebrun entre en jeu, lui et l’agence Orangetango collaboreront ensemble dans plusieurs projets ensemble comme : les affiches du ThĂ©Ăątre de Quat’Sous et les affiches de l’OpĂ©ra de MontrĂ©al.

Folio et Garetti

L’agence Folio et Garetti avait le mandat du Festival TransAmĂ©riques depuis plusieurs annĂ©es lorsqu’ils font appel Ă  ces services. Le choix d’appeler Lino fait suite aux propositions rejetĂ©es des designers de Folio et Garetti. Mari-HĂ©lĂšne Falcon, qui Ă©tait Ă  l’époque la directrice, dĂ©cidera d’acheter une partie de sa proposition soit : les jambes du personnage. Le Festival TransAmĂ©riques aura les droits d’affichages pendant trois ans de ces fameuses jambes. L’annĂ©e suivante, Lino aura toujours le mandat de faire l’affiche pour le festival, mais elle portera encore comme sujet les jambes.

Nouvelle Ăšre informatique

Avec l’introduction de l’informatique et de la suite Adobe (langage Postscript), le graphisme et l’imprimĂ© subissent une vĂ©ritable rĂ©volution. Il ne s’agit non seulement de traitement typographique, mais de lecture d’images, d’illustrations, de graphique, de trames, etc. Les logiciels de retouche d’images et de mise en page ne seront par la suite de devenir de plus en plus performant. Les annĂ©es 90 marqueront alors l’ùre de nombreuses explorations informatiques que ce soit dans la multiplication des couleurs, la superposition de couches, les jeux typographiques, les dĂ©formations et les effets d’optiques. Un nouveau style est influencĂ© par David Carson, un surfeur professionnel et graphiste, avec ses magazines Beach Culture, Surfer et Ray Gun. Dans cette exploration graphique d’un nouvel esthĂ©tisme naĂźt le design “sale” caractĂ©risĂ© comme “baroque Ă©lectrique”. Ce nouvel accĂšs au rĂ©seau internet est propice au multiculturalisme. La musique, les arts et le cinĂ©ma international marquent une seconde rĂ©volution dans le milieu du design quĂ©bĂ©cois. Par contre, Ă  l’époque, une des consĂ©quences de toutes ces explorations et l’arrivĂ©e des ordinateurs est que l’on misait surtout sur la productivitĂ© (quantitĂ©) que sur la qualitĂ©. La conception et la rĂ©flexion Ă©taient plutĂŽt mises Ă  l’écart. Quant Ă  lui, Lino va Ă  contre-courant de cette Ăšre en utilisant des mĂ©diums plus brutes et en misant sur la qualitĂ© et l’émotion que dĂ©gagent ses Ɠuvres plutĂŽt que les multiples explorations sans fondements. Il s’agit en quelque sorte d’un retour aux sources.

Illustration Ă©ditoriale

En 1999, pour la premiĂšre fois de sa vie, LINO a eu le sentiment qu’il fallait au plus vite se mettre au boulot. Face aux mĂ©dias et aux gouvernements Ɠuvrant Ă  la dĂ©sinformation du peuple, LINO se dit qu’il fallait au plus vite combattre ce systĂšme. De ce fait mĂȘme, son approche prit la forme d’un engagement. Ses illustrations avaient pour but non pas de critiquer les changements importants de l’époque, mais bien de lutter contre la perte des caractĂšres humains.

PremiĂšre Illustration Ă©ditoriale

Le sujet de cette illustration portait sur la destruction du mur de Berlin ainsi que la rĂ©unification de l’Allemagne. Cela faisait dĂ©jĂ  10 ans que la chute du mur de Berlin se produit. DĂ©jĂ  Ă  l’époque, l’on percevait que la rĂ©unification des deux Allemagnes ne se ferait pas si facilement que l’on pensait. Dans l’image, l’on peut voir deux classes sociales se serrant la main soit : la classe ouvriĂšre de l’Est et les Capitalistes de l’Est. L’illustration est accompagnĂ©e d’un message en Allemand : « Gestern hab’ich getrĂ€um, hier stunde’ne mauer als ich aufwachte, war sie da heute warte ichauf dem traum der mauer wegtrĂ€um - ein traum ? » qui signifie : « Hier, j’ai rĂȘvĂ© qu’il y avait un mur ici.Lorsque je me suis rĂ©veillĂ©, il Ă©tait lĂ ... Aujourd’hui j’attends le rĂȘve qui chassera le mur - un rĂȘve ? ». Selon LINO, cette premiĂšre illustration Ă©tait parfaite pour Ă©veiller les yeux des gens face Ă  la situation de l’Allemagne. Par contre, elle n’eut pas eu l’effet escomptĂ©.

Rencontre mots et images

On assiste Ă  l’intĂ©gration des mots dans les Ɠuvres d’Alain Labrun Ă  partir de 2000, aprĂšs le dĂ©but de ses collaborations avec l’auteur et dramaturge Wajdi Mouawad qui Ă©tait alors directeur du thĂ©Ăątre de Quat’Sous. Mario Mercier, fondateur de l’agence Orangetango, a mis les deux artistes en contact. DĂšs leur premiĂšre rencontre, Mouawad proposa Ă  Lino une performance sur scĂšne qui consistait Ă  prĂ©senter aux spectateurs les mots et les images en temps rĂ©el. En premier, Lino Ă©tait effrayĂ© Ă  l’idĂ©e de dessiner en direct sur scĂšne. Il Ă©tait hors de sa zone de confort, mais aprĂšs la lecture du texte «Les chants de Maldoror» qui l’inspira Ă©normĂ©ment, il accepta la proposition. Cette lecture-performance fut le coup d’envoi de sa carriĂšre. Par la suite, les collaborations avec l’auteur se succĂ©dĂšrent: expositions de peintures, sĂ©rie d’affiches, identitĂ© visuelle, etc.

Par ailleurs, il a aussi renouĂ© avec la littĂ©rature et la philosophie oĂč il trouve la majeure partie de son inspiration et il clarifie ses propres interrogations: le rien, l’absurde, le nĂ©ant, le rĂ©el et tout le mouvement dada et l’antiart. Des philosophes tels que Nietzsche, Schopenhauer et Kant ainsi que les penseurs contemporains, Jean-Luc Nancy et Pierre Bertrand, le font voyager dans son processus crĂ©atif en abordant les sujets de la nature, du corps, de l’ñme et de l’esprit. Sans oublier Pierre Reverdy qui a Ă©tĂ© l’inspiration de plusieurs de ses tableaux.

En l’an 2000, l’union du texte et de l’image lui est apparue comme une nĂ©cessitĂ©. Il Ă©tait dans une pĂ©riode difficile et de solitude et ressentait le besoin urgent de crĂ©er. Il s’est alors exprimĂ© sur papier avec des dessins complĂ©tĂ©s de mots qui dĂ©nonçaient les injustices de la vie. Lino ne s’en doutait pas encore, mais cet accord mots et images allait donner lieu Ă  son premier roman graphique. Son Ɠuvre avait l’allure d’une blessure ouverte et cette rencontre Ă©liminait la distance entre l’émotion, le corps et l’image. Lino venait de mettre au point une tout autre maniĂšre de s’exprimer qui prenait soudainement la forme d’un livre.

Son premier roman graphique La saveur du vide est apparu Ă  l’hiver 2001. « Une forme hybride oĂč collage, dessin, peinture, poĂ©sie et philosophie s’entremĂȘlaient dans un objet se situant entre le livre d’art, le roman et la poĂ©sie. »

Il publia, par la suite, deux autres romans graphiques pour former une trilogie portant dans l’ordre respectif sur le thĂšme du corps, de l’ñme et de l’esprit dont le doute est le pivot central basĂ© sur la thĂ©orie de Kant.

Le théùtre

Pour Alain Lebrun, le thĂ©Ăątre consiste Ă  l’image optimale, c’est-Ă -dire les mots, les images et l’espace vivant qui donne lieu Ă  une relation avec le public beaucoup plus vrai et intense. Il aurait aimĂ© dĂ©couvrir le thĂ©Ăątre plus tĂŽt dans son cheminement. Il adore l’ambiance de la salle qui lui remĂ©more «le noir de nos tĂȘtes qui pensent». Lebrun ne fait pas souvent de scĂ©nographie, mais cette dimension et l’émotion que donnent l’éclairage, le son et les acteurs Ă  ses peintures et dĂ©cors le touchent Ă©normĂ©ment. De plus, tel que mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, pour lui, travailler avec d’autres crĂ©ateurs est un dĂ©fi qui lui permet de sortir de sa rĂ©alitĂ© quotidienne d’artiste solitaire travaillant dans un atelier.

L'image animée

Lino compare l’image animĂ©e Ă  l’évolution de la sociĂ©tĂ©: « Si nous souhaitons que nos images bougent, c’est que nous bougeons nous aussi» s’exprime-t-il. Il considĂšre cette mutation du papier au virtuel comme un mouvement fascinant et positif. Comme projet futur, il vise Ă  adapter ses romans graphiques en animation.

Les enfants et le livre

Lebrun a illustrĂ© uniquement deux livres pour enfants jusqu’à prĂ©sent - non pas par manque d’intĂ©rĂȘt, mais plutĂŽt parce que les propositions se font rares. C’est pour lui un privilĂšge de crĂ©er pour des petits ĂȘtres humains qui adaptent les histoires Ă  leur propre imaginaire. Pour Lino, il est important d’ĂȘtre entiĂšrement honnĂȘte et de les sensibiliser dĂšs un tout jeune Ăąge puisqu’ils sont tout Ă  fait capable de s’accorder au monde extĂ©rieur.

Les outils

L’outil indispensable pour Lino est immatĂ©riel - il s’agit de la sensibilitĂ©. C’est pourquoi il travaille avec du matĂ©riel plutĂŽt modeste et brut; des vieux pinceaux, ses mains, du papier ordinaire, du masking tape, etc. Pour lui, les outils neufs sont inintĂ©ressants. Il prĂ©fĂšre les pinceaux sales, les petits bouts de crayons ainsi que des objets trouvĂ©s auxquels il redonne une deuxiĂšme vie. Cette mĂ©thode lui permet de dĂ©velopper des effets et des textures intĂ©ressantes et impulsives. Tout son travail est basĂ© sur ses Ă©motions du moment, les gestes improvisĂ©s et la relation qu’il veut entretenir avec le spectateur afin de toucher son Ăąme.

Affiches et illustrations

Principaux clients (1998-2014) : The Wall Street Journal, The Rolling Stone magazine, The Chicago Tribune, The Boston Globe, The Globe and Mail, La Presse, Voir, AĂ©roplan, Le Courrier International, L’actualitĂ©, Relations, Elle Canada/QuĂ©bec, Mclean’s, ThĂ©Ăątre de Quat’Sous, OpĂ©ra de MontrĂ©al, Festival d’Avignon, ThĂ©Ăątre PÀP, Festival Trans-AmĂ©riques (FTA), MarchĂ© de la PoĂ©sie, Wajdi Mouawad, Rencontres internationales du documentaire, ThĂ©Ăątre d’aujourd’hui, Actes-Sud, BorĂ©al, Éco-SociĂ©tĂ©, 400 coups, Playwrights Canada Press, LemĂ©ac, LanctĂŽt. Le Lait, TV5, Place des Arts.

Animations

  • L’Art fait du bien, documentaire pour le MusĂ©e des beaux arts de MontrĂ©al, SĂ©quence animĂ©e, LINO et AĂŻdia productions (2014)
  • Giselle, Les grands Ballets de Vancouver et Jose Navas, Film d’animation, Baillat Cardel et fils (2013)
  • L’inspiration selon Lino, Corridor de la Place des Arts Ă  MontrĂ©al, SĂ©quence animĂ©e, Baillat Cardel et fils (2011)
  • M pour Mourir, sĂ©rie Web, 5 Ă©pisodes, TV5/Baillat, Cardel et fils (2010)
  • Croix-Rouge HaĂŻti, 2 publicitĂ©s pour la tĂ©lĂ©vision, Identica/Baillat Cardel et fils (2010)
  • La Chambre de l’oubli, 5 animations et lecture thĂ©Ăątrale au MarchĂ© de la PoĂ©sie, Renaud Plante (2009)
  • Festival Trans-AmĂ©rique, 2 publicitĂ©s pour la tĂ©lĂ©vision, Renaud Plante (2009)
  • Le lait, 2 publicitĂ©s pour la tĂ©lĂ©vision, Cabine C/Orangetango (2008)
  • Espace Musique- Radio-Canada, 4 publicitĂ©s pour la tĂ©lĂ©vision, Radio-Canada/Fly Studio (2003)

Romans graphiques

Lino est l’auteur de trois romans graphiques publiĂ©s par les Éditions des 400 coups soit :  La chambre de l’oubli , L’ombre du doute et La saveur du vide .

Expositions et Ɠuvres dans des collections permanentes

Expo Lino

RĂ©trospective de la carriĂšre de Lino de 1999 Ă  2011 faite au Centre de design de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al et BibliothĂšque des archives nationales du QuĂ©bec, du au . L’expo prĂ©sente plus de 40 affiches, 40 planches graphiques originales, des livres, des animations, des publicitĂ©s ainsi que des brochures.

RĂȘves d’Icare

Exposition d’Ɠuvres faites sur papier Alichensky, Riopelle, Brown et autres supports, à la Galerie Quartier libre du 7 au .

Corps perdus

Exposition de peinture à la Galerie Quartier Libre de mai jusqu’à .

La mémoire des oiseaux

Exposition de peinture à la Galerie Quartier Libre d’avril jusqu’à .

Le chuchotement des choses

Exposition de peinture à la Galerie Quartier Libre d’avril jusqu’à .

LĂącher prise

Exposition de peinture à la DIDACT’ART de juin jusqu’à aout 2003.

Le Malentendu

Exposition de peinture à la DIDACT’ART de juin jusqu’à aout 2002.

Mal d’ĂȘtre

Exposition de peinture au ThĂ©Ăątre de Quat’Sous d’avril jusqu’à aout 2001.

Prix et distinctions

Depuis 1999, Lino a remporté plus de 30 récompenses, notamment:

  • 1999 : Prix LUX Canada, illustration non publiĂ©e.
  • 2000 : Prix Grafika, affiches culturelles du ThĂ©Ăątre de Quat’Sous en collaboration avec Orangetango.
  • 2000 : Prix Grafika, programme du ThĂ©Ăątre de Quat’Sous en collaboration avec Orangetango.
  • 2000 : Prix LUX QuĂ©bec, illustration Ă©ditoriale pour le Home Maker (Canada).
  • 2001 : Prix LUX QuĂ©bec, l’artiste s’étant le plus illustrĂ© cette annĂ©e.
  • 2001 : Prix LUX QuĂ©bec, illustration Ă©ditoriale.
  • 2001 : Prix LUX QuĂ©bec, couverture.
  • 2001 : Prix LUX QuĂ©bec, recherche personnelle.
  • 2001 : Type Directors Club de New York, affiches et programmes du ThĂ©Ăątre de Quat’Sous en collaboration avec Orangetango.
  • 2001 : Communication Arts, couverture de livre de Ruelle OcĂ©an des Éditions du BorĂ©al.
  • 2002 : Applied Arts, illustration Ă©ditoriale pour Elle QuĂ©bec.
  • 2002 : Applied Arts, promotion personnelle.
  • 2002 : Prix LUX QuĂ©bec, couverture de livre pour la sĂ©rie de Wajdi Mouawad des Éditions Playwright Canada.
  • 2003 : Applied Arts, illustration Ă©ditoriale pour le Courrier International (France).
  • 2003 : Applied Arts, illustration Ă©ditoriale pour le magazine The progressive (États-Unis).
  • 2003 : Applied Arts, illustration de livre pour enfants Koletaille des Éditions Les 400 coups.
  • 2003 : Communication Arts, illustration de livre pour enfants Koletaille des Éditions Les 400 coups.
  • 2004 : Applied Arts, couverture du magazine et dossier rĂ©trospectif.
  • 2004 : Prix communication et sociĂ©tĂ©, illustrations de livre pour enfants Koletaille des Éditions Les 400 coups.
  • 2005 : Communication Arts, livre pour la saveur du vide.
  • 2006 : Prix du Gouverneur gĂ©nĂ©ral, deuxiĂšme place pour les cendres de Maman'.
  • 2006 : Applied Arts, affiches publicitaires pour AĂ©roplan.
  • 2007 : Applied Arts, livres pour l’ombre du doute.
  • 2008 : Applied Arts, affiches (campagnes promotionnelles) pour Le lait.
  • 2009 : Applied Arts, affiches culturelles pour le ThĂ©Ăątre PĂ P.
  • 2009 : Communication Arts, affiches culturelles pour le ThĂ©Ăątre PĂ P.
  • 2010 : Nomination au titre d’Ambassadeur pour l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al, École de design.
  • 2010 : SĂ©lection officielle Ă  la Biennale d’affiches de Vasovie, Affiches culturelles pour le Festival d’Avignon.
  • 2011 : Grand prix LUX, Illustration, pour M pour mourir, sĂ©rie Web en collaboration avec TV5/Baillat Cardel et fils.
  • 2014 : Bourse du CALQ.

Bibliographie

  • Sylvie Pinsonneault et Lino, illustrations d’un livre pour enfant, Éditions les 400 coups, 2002, 32 p.
  • La saveur du vide, Les 400 coups, 2004
  • Les cendres de maman, Lolita Sechan et Lino, 2005, Éditions les 400 coups, p. 64.
  • L'ombre du doute, Les 400 coups, 2006
  • La chambre de l'oubli, Les 400 coups, 2008
  • Lino, en collaboration avec Marc H. Choko, Éditions Alto, 2011, 222 p.

Notes et références

  • Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l'article intitulĂ© « LINO » (voir la liste des auteurs).
  1. « Une semaine au bord de la mer avec LINO », sur ULaval Nouvelles, (consulté le )
  2. « YouTube as a Field: Life in a YouTube Community », dans Antagonism on YouTube : Metaphor in Online Discourse, Bloomsbury Academic (ISBN 9781472566676, lire en ligne)

Liens externes

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