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Lieux-dits et villages de la commune de Manzat

Manzat est une commune du Puy-de-DĂ´me, en Auvergne-RhĂ´ne-Alpes. On y trouve un nombre important de villages, hameaux et lieux-dits.

Principaux lieux-dits et Ă©carts

La Roche Sauterre

Le lieu-dit de la Roche Sauterre est Ă  une altitude comprise entre 900 et 977 mètres. Il regroupe le hameau de la Roche Sauterre et la montagne qui le surplombe. Sauterre est le village Ă©ponyme de la montagne.

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Le hameau de la Roche Sauterre (45° 54′ 49″ N, 2° 55′ 39″ E) est situĂ© Ă  quelques mètres au nord-ouest du village de Sauterre. C'est aujourd'hui un hameau d'hĂ©bergement touristique appelĂ© le Bois Basalte.

Laty

Le village de Laty (45° 55′ 40″ N, 2° 56′ 14″ E) est situĂ© Ă  859 mètres d'altitude, Ă  l'Ă©cart des routes principales de la commune. L'accès le plus proche se fait par la route dĂ©partementale 50 (RD 50). Le village est inscrit dans un maar, le maar de Laty ou maar de Laty-Lachamp.

Histoire

Laty est un fief sous l'Ancien RĂ©gime.

Patrimoine naturel

  • Le maar de Laty.

Petit patrimoine


La Léchère

Le village de la LĂ©chère (45° 57′ 43″ N, 2° 58′ 50″ E) est situĂ© Ă  689 mètres d'altitude, Ă  l'Ă©cart des routes principales de la commune. L'accès se fait par la route dĂ©partementale 227 (RD 227). C'est le village de la commune le plus proche de l'Ă©changeur autoroutier no 27 de l'autoroute A89. La LĂ©chère est situĂ©e au flanc nord-est du puy de Chalard et occupe, avec une carrière Ă  proximitĂ©, une partie du maar du puy de Chalard.

Toponymie

Le nom du village s’écrit « Leschere » sur la carte de Cassini du XVIIIe siècle..

Histoire

La Léchère est un fief sous l'Ancien Régime.


La Roche

Le village de la Roche (45° 57′ 03″ N, 2° 58′ 03″ E) est situĂ© Ă  740 mètres d'altitude, sur la rive droite du ruisseau de la Ganne, Ă  3 km au sud-est de Manzat, Ă  proximitĂ© de l'entrĂ©e Sortie 27 de l'autoroute 89 reliant Lyon Ă  Bordeaux via Clermont et de l'aire de service de Manzat.

Histoire

En 1840, on a trouvĂ©, Ă  la Roche, 88 pièces de monnaie baronnales frappĂ©es en DauphinĂ© et en Provence, de 1340 Ă  1380, possĂ©dĂ©es, la plupart par M. Bouillet, de Clermont.

Le Montel

L'entrée de la tour médiévale du Montel (XVIe siècle).

Le hameau du Montel (45° 57′ 44″ N, 2° 56′ 45″ E) est situĂ© sur une colline dominant Ă  l'est le bourg de Manzat, Ă  640 mètres d'altitude.

Toponymie

Le Montel était autrefois appelé le Monteil. Ce nom vient de l'ancien occitan Mont Telh qui signifie « mont au tilleul ».

Histoire

Le , le fief du Monteil appartient à Jehan du Monteil. Ce dernier se marie à Antoinette de La Feuillade. Le fief passe à leur fils, Gaspard du Monteil, écuyer, vivant en 1507, mort sans postérité. La sœur de Gaspard, Marie du Monteil se marie vers 1510, avec Pierre d'Astorgue, écuyer, seigneur de Montifaud. Le domaine passe au fils de ceux-ci, François d'Astorgue, écuyer, seigneur du Monteil, marié vers 1548 avec Catherine de Vallat. Leur fille unique, dame du Monteil, épouse en premières noces Gilbert de Brosson, écuyer puis Gilbert de Montrognon, écuyer, seigneur du Mas, décédé le . Le domaine passe au fils de Gilbert de Brosson, Pierre de Brosson, écuyer, marié avec Léonne de Beaufort. Leur fils, Pierre II de Brosson, écuyer, seigneur du Monteil, vivant en 1639, épouse Marguerite de Brosson. Le , le fief du Montel est vendu par Gabriel Rance à Jacques Gérauld, bourgeois de Riom.

Patrimoine

Les Cheix

La mare des Cheix.

Le village des Cheix (45° 58′ 06″ N, 2° 57′ 05″ E) est situĂ© Ă  642 mètres d'altitude, Ă  l'Ă©cart des routes principales de la commune. L'accès se fait soit par la route dĂ©partementale 227 (RD 227) au niveau du bourg de Manzat, soit par la route dĂ©partementale 19 (RD 19) au niveau du hameau du Pont de la Ganne.

Toponymie

Le village tire son nom de la nature du sol et de l'occitan cheira qui signifie coulée basaltique, ou plus simplement un tas de pierres. On trouve, au XVIIe siècle, l'orthographe Leschers.

Histoire

Le village est un fief sous l'Ancien RĂ©gime.

Patrimoine naturel

Les Vaudelins

  • Panorama sur le village des Vaudelins depuis la route de Lachamp (2005).
    Panorama sur le village des Vaudelins depuis la route de Lachamp (2005).

Le village des Vaudelins (45° 57′ 00″ N, 2° 56′ 52″ E) est situĂ© Ă  770 mètres d'altitude, Ă  km au sud du bourg de Manzat. Le village est situĂ© au sud de la montagne boisĂ©e appelĂ©e le FrĂŞte culminant Ă  791 mètres.

Toponymie

Les Vaudelins s'Ă©crivaient autrefois les Vodelins. Le lieu est un fief sous l'Ancien RĂ©gime.

Histoire

Jean de Boucherolle, écuyer, seigneur des Vodelins en 1341 épouse Jacqueline de Bonnevie. René de Boucherolle, son descendant, seigneur des Vodelins, épouse, en 1731, Gilberte du Peyroux, dont il a Charlotte, dame des Vaudelins et de Rochegude, mariée à Claude des Aix, dernier seigneur des Vodelins en 1789.

Montiroir

Le hameau de Montiroir en 1980 et les vestiges d'une tour médiévale aujourd'hui disparue.

Le lieu-dit de Montiroir regroupe le hameau de Montiroir et le volcan du puy de Montiroir sur lequel il s'inscrit. Montiroir est le hameau Ă©ponyme du volcan.

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Le hameau de Montiroir (45° 58′ 03″ N, 2° 55′ 56″ E) est situĂ© au nord-ouest du bourg et de la commune de Manzat. Il est implantĂ© sur un replat du flanc sud-est du volcan, Ă  620 mètres d'altitude.

Toponymie

Ce hameau était autrefois appelé Montiroy.

Histoire

Sous l'Ancien Régime, Montiroir est un fief. Pierre d'Astorg, seigneur de Montirroy et des Vaudelins (paroisse de Manzac), né vers 1320 à Manzat, au château de Montirroy, décédé après 1442 vers Manzat. Hugues Astorgue, écuyer seigneur de Montiroy, marié p.c. du sa fille Anne Astorgue âgée de 15 ans à Bertrand Mayet, écuyer seigneur de la Villatelle. Jean Chrétien de Macheco de Marcilly mari de Gilberte Antoinette Dagonneau, fille d’Antoine et de Marie-Antoinette Pellisier, rend hommage au comte d’Artois le pour les terres et seigneuries de Montiroy, Bourgnon, Chéry et la Saigne[Note 1].

A la Révolution française, un rapport des commissaires Dumontel et Montroy pour une mission de 1793 visant à recenser les tours et châteaux-forts susceptibles de présenter un danger pour la liberté dans le canton de Manzat en fait la description suivante :

« A Montiroir, vieux château en ruine à la porte duquel il y a des armoiries, deux tours qui menacent ruine, des armoiries aux manteaux de toutes les cheminées. Le dit château appartient au citoyen Astaix. »

Sauterre

Le village de Sauterre (45° 54′ 49″ N, 2° 56′ 20″ E) est situĂ© Ă  870 mètres d'altitude, au sud de la commune de Manzat. Il est Ă  Ă©gale distance (7 km) du chef-lieu et de l'entrĂ©e Sortie 27 de l'autoroute 89 reliant Lyon Ă  Bordeaux. C'est le lieu le plus habitĂ© de la commune après le bourg de Manzat. Sauterre est aussi Ă  Ă©gale distance (3 km) de l'Ă©tang de Lachamp et de l'Ă©tang Grand de PulvĂ©rières par la route dĂ©partementale 50 (RD 50).

Toponymie

Sauterre est orthographié « Sauter » sur les cartes de Cassini (XVIIIe siècle) et sur le cadastre napoléonien (XIXe siècle).

Patrimoine naturel

Patrimoine architectural

  • L'Ă©glise de l'ImmaculĂ©e Conception (XIXe siècle).
  • La gare de Manzat (dĂ©saffectĂ©e) au sud-est du village.

Liens externes

Soulage

Le plan du domaine de Soulages sur le cadastre de 1826.

Le lieu-dit de Soulage (ou Soulages) (45° 54′ 48″ N, 2° 54′ 28″ E) est un lieu-dit inhabitĂ©, Ă  850 mètres d'altitude, Ă  l'Ă©cart des voies de circulation, sur le chemin des Jâmes Ă  la Buchaille, Ă  mi-chemin entre les deux villages.

Histoire

Soulage est un domaine disparu comprenant un château, une chapelle, des dépendances et des jardins dont la terre proviendrait de la riche plaine de Limagne. Sous la Révolution, le domaine de Soulage ne présente pas fortification pouvant être un danger contre-révolutionnaire.

Autres lieux-dits et Ă©carts

Articles connexes

Bibliographie et sources

  • Ambroise Tardieu, Grand dictionnaire historique du dĂ©partement du Puy-de-DĂ´me comprenant l'histoire complète des villes, bourgs, châteaux, abbayes, etc. « Imprimerie. C. Desrosiers », Moulins, 1877.
  • Le Montel : Acte de prise de possession d'un lieu noble - « L'Auvergne historique, littĂ©raire et artistique », 1895.
  • G. Garde, Les anciens volcans de la rĂ©gion de Manzat (Puy-de-DĂ´me), Tome 22, Bulletin de la SociĂ©tĂ© GĂ©ologique de France, 1922.
  • Dictionnaire des fiefs de la Basse-Auvergne, dans le Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, Tome 2, 1943.
  • RenĂ© Bouscayrol, Sous l'Ĺ“il de Couthon : le recensement des tours et châteaux-forts dans les cantons d'Artonne, Combronde et Manzat, revue Brayauds et Combrailles no 37, 1983.
  • Carte topographique IGN - Manzat - 2530 ouest - SĂ©rie bleue - Echelle : 1/25 000 - Paris - 1993.
  • BĂ©nĂ©dicte et Jean-Jacques FĂ©niĂ©, Toponymie nord-occitane : PĂ©rigord, Limousin, Auvergne, Vivarais, DauphinĂ©, Éditions Sud Ouest, Collection Sud Ouest UniversitĂ©, Bordeaux, 2003.
  • A. de Remacle, SupplĂ©ment au dictionnaire des fiefs de la basse-auvergne, AcadĂ©mie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Clermont, 2000.
  • Roux Jean L'auvergnat de poche Ă©ditions Assimil, collection « Assimil de poche », Chennevières-sur-Marne 2002.
  • Le cadastre de la commune de Manzat.

Notes et références

Notes

  1. Extrait de « supplément au dictionnaire des fiefs de la basse-auvergne ». A. de Remacle. Supplément au dictionnaire des fiefs de la basse-auvergne 2000 – Académie des Sciences, Belles lettres et Arts de Clermont.
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