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Les Siestes Ă©lectroniques

Les Siestes électroniques est un festival apparu en 2002 consacré aux cultures émergentes. Principalement axée autour des musiques actuelles dites "aventureuses", la programmation se veut riche, pointue et ouverte au grand public.

L'essentiel des concerts se déroule l’après-midi, en plein air, dans des parcs public, l’ambiance y est plutôt familiale et détendue. Ces concerts sont gratuits. Ceux-ci sont parfois complétés par des événements nocturnes, souvent organisés dans des lieux atypiques ainsi que par des ateliers pédagogiques.

Le festival se tient traditionnellement fin juin à Toulouse, mais s'est également tenu à Paris en juillet, au Musée du quai Branly, de 2011 à 2017[1].

Concept


Le festival des Siestes électroniques est l’un des premiers en France à avoir privilégié une écoute « horizontale » , diurne, en plein air, en centre-ville. Plusieurs manifestations ont développé le même concept : feux Les Aires Libres à Marseille et Sous la Plage à Paris, aujourd'hui Les Goûters électroniques à Nantes. À Montréal, le Piknic Electronik existe quant à lui depuis 2003.

Historique

Années 2000

  • 2001 : l'association Rotation, contrainte par un manque de lieux consacrĂ©s aux musiques actuelles amplifiĂ©es et de visibilitĂ© pour les musiques Ă©lectroniques en particulier tente d'imposer l’idĂ©e d’un festival gratuit, en plein air, au cĹ“ur de l'espace urbain.
  • 2002 : première Ă©dition du festival Les Siestes Electroniques. 4 week-ends sont programmĂ©s, de mi-juillet Ă  mi-aoĂ»t (l’un d’entre eux sera annulĂ© pour cause d'intempĂ©ries).
  • 2003 : Les Siestes Electroniques passent de 4 Ă  3 week-ends, dĂ©mĂ©nagent de la Prairie des Filtres au jardin Raymond VI et la programmation s’étoffe. Sont dĂ©jĂ  reprĂ©sentĂ©s le Japon, le Mexique, les États-Unis et diffĂ©rents pays d’Europe, en particulier l’Allemagne. Le premier showcase (Ableton Live) est prĂ©sentĂ© au musĂ©e d’art moderne et contemporain jouxtant le jardin Raymond VI, Les Abattoirs.
  • 2004 : Les Siestes Electroniques passent de 3 Ă  2 week-ends. Le volet showcase est reconduit et deux soirĂ©es sont organisĂ©es Ă  la Chapelle des CarmĂ©lites.
  • 2005 : Les Siestes Electroniques sont organisĂ©es sur 2 week-ends. Le volet clubbing prend de l’ampleur, un nouveau lieu (Église Saint-Pierre des Cuisines) est choisi pour y organiser des concerts consacrĂ©s au piano et une exposition multimĂ©dia est mise en place le temps du festival.
  • 2006 : concerts gratuits en plein-air, clubbing, exposition, showcase, atelier pĂ©dagogique pour enfants, concerts thĂ©matiques et programmation off s’enchaĂ®nent sur 2 semaines. Un cycle de concert annuel consacrĂ© aux musiques expĂ©rimentales est lancĂ© en partenariat avec les associations Volksystem et Annexia : "AVR".
  • 2007 : le festival bĂ©nĂ©ficie d'une formule plus dense, sur 5 jours de manifestations. La programmation s'Ă©toffe encore un peu plus, s'ouvrant notamment aux personnalitĂ©s fortes de la pop ou de la cosmic-disco. Les concerts en semaines prennent pour Ă©crins la cour intĂ©rieure de la DRAC et les concerts gratuits reviennent Ă  la Prairie des Filtres. Un partenariat est nouĂ© avec le festival berlinois club transmediale, prĂ©misse Ă  la crĂ©ation du rĂ©seau international de festivals ICAS[2]. Cette annĂ©e lance ainsi le volet export du festival et 3 dates Ă©trangères seront organisĂ©es (Ă  Berlin donc, mais aussi Riga et La Haye). L'annĂ©e 2007 voit Ă©galement le lancement du cycle de concert annuel "Electronica" au Centre culturel Bellegarde.
  • 2008 : la formule du festival reste sensiblement la mĂŞme. La traditionnelle soirĂ©e club du samedi soir est cependant organisĂ©e dans la nouvelle salle Le Bikini. En fĂ©vrier est organisĂ©e une mini Siestes Electroniques au Caire et en octobre un mini festival Ă  Kyoto.
  • 2009 : le festival obtient le label de manifestation Ă©co-responsable. Des ateliers pour enfants ainsi qu'une exposition d'art contemporain sont Ă  nouveau organisĂ©s en marge des concerts. Les concerts en semaine sont organisĂ©s aux ateliers du Théâtre Garonne. En aoĂ»t, Les Siestes Electroniques dĂ©barquent Ă  MontrĂ©al dans le cadre d'un partenariat avec leurs homologues des Piknic Electronik. Le cycle de concerts "AVR" est mis en sommeil puis arrĂŞtĂ©, les concerts "Electronica" continuent d'ĂŞtre organisĂ©s au Centre Culturel Bellegarde et une nouvelle "sĂ©rie" des soirĂ©es nocturnes voit le jour : "Les Siestes Party" prenant place dans les bars de Toulouse.

Années 2010

  • 2010 : la formule du festival reste sensiblement la mĂŞme, mais la traditionnelle soirĂ©e Club du festival quitte la salle du Bikini. Vendredi est ainsi organisĂ©e une "Rave Party" aux Grandes Halles de la Cartoucherie, un ancien site industriel (ex GIAT industries). En est Ă©galement organisĂ© la première Ă©dition des Siestes Electroniques au Congo (Brazzaville).
  • 2011 : 10e Ă©dition du festival Ă  Toulouse. Un record d'affluence est atteints Ă  la Prairie des Filtres avec environ 18 000 spectateurs sur les 4 jours de concerts gratuits. La soirĂ©e club est organisĂ©e au salon Marengo. Les concerts "Electronica" sont arrĂŞtĂ©s faute de moyens et de temps. Une première Ă©dition parisienne du festival est organisĂ©e en partenariat avec le MusĂ©e du quai Branly et, par deux fois, des concerts sont organisĂ©s Ă  Berlin.
  • 2012 : les concerts gratuits quittent la Prairie des Filtres pour le Jardin Compans-Caffarelli. La soirĂ©e club est organisĂ©e dans le gymnase du lycĂ©e Deodat de Severac. Une deuxième Ă©dition parisienne du festival est de nouveau organisĂ©e en juillet, en partenariat avec le MusĂ©e du quai Branly ainsi qu'une deuxième Ă©dition au Congo. Des concerts sont organisĂ©s Ă  Abu Dhabi et Berlin. Une revue, nommĂ©e Audimat, est publiĂ©e pour la première fois.
  • 2013 : 12e Ă©dition du festival Ă  Toulouse (au jardin Compans-Caffarelli pour les concerts gratuits et Ă  La Grainerie pour la soirĂ©e club). 3e Ă©dition du festival Ă  Paris (au MusĂ©e du quai Branly). 2e numĂ©ro pour la revue Audimat. Des concerts sont organisĂ©s Ă  Montevideo, Buenos Aires, Amsterdam, MontrĂ©al, Ho Chi Minh Ville et Hanoi dans le cadre de la saison croisĂ©e France-Vietnam organisĂ©e par l'Institut Français.
  • 2014 : En partenariat avec Dailymotion, crĂ©ation de la chaĂ®ne vidĂ©os "Musique Info Service", une dĂ©clinaison de la Revue Audimat, animĂ©e par Etienne Menu, l'un des deux rĂ©dacteurs en chef de la revue et 3 invitĂ©s issus du secteur musical ou du journalisme. Toutes les deux semaines, trois vidĂ©os sont mises en ligne et font la critique de 3 albums. CrĂ©ation musicale avec le groupe SaĂĄad, en co-production avec le festival Toulouse les Orgues. Participation aux Ă©vĂ©nements musicaux en lien avec le Festival International d'Art de Toulouse, une manifestation imaginĂ©e par l'Ă©quipe du Printemps de Septembre. ArrĂŞt des soirĂ©es club des Siestes Ă  Toulouse faute de lieux appropriĂ©s ou des autorisations nĂ©cessaires.
  • 2015 : ArrĂŞt de l'Ă©mission "Musique Info Service" faute d'audience. Conception et organisation de la première Ă©dition de la manifestation Paris MusĂ©e OFF (programmation artistique imaginĂ©e par Samuel Aubert, directeur artistique des Siestes Electroniques, associant arts graphiques, musique, performances, dans 8 musĂ©es de la Ville de Paris). CrĂ©ation musicale avec le duo Plapla Pinky, en co-production avec le festival Toulouse les Orgues.
  • 2016 : 15e Ă©dition du festival Ă  Toulouse, toujours au jardin Compans Caffarelli. 6e Ă©dition Ă  Paris, au musĂ©e du quai Branly - Jacques Chirac. 5e numĂ©ro et 6e numĂ©ro de la Revue Audimat dont le rythme de publication passe d'annuel Ă  semestriel. Mini festival organisĂ© Ă  SĂ©oul (CorĂ©e du Sud) dans le cadre de la saisons croisĂ©e France-CorĂ©e. Le festival participe Ă©galement au Printemps de septembre Ă  Toulouse.
  • 2017 : En mai, le festival intervient au musĂ©e des Augustins Ă  Toulouse pour la Nuit EuropĂ©enne des MusĂ©es. 16e Ă©dition du festival Ă  Toulouse au jardin de Compans-Caffarelli, l'ensemble des membres du rĂ©seau europĂ©en Shape Platform se rĂ©unit Ă  Toulouse. La 7e Ă©dition Ă  Paris se tient sur un week-end complet. Export du festival au Maroc, en Italie, en Allemagne et en GuinĂ©e.
  • 2018 : 17e Ă©dition du festival Ă  Toulouse. 1ère Ă©dition du festival Ă  Coimbra au Portugal en partenariat avec la Casa das Artes Bissaya Barreto. ArrĂŞt de l'Ă©dition parisienne en partenariat avec le MusĂ©e du quai Branly d'un commun accord. Lancement du projet Blockchain My Art visant Ă  crĂ©er une application de paiement pour festivalier offrant une transparence sur le budget du festival. NumĂ©ro 10 de la revue Audimat.
  • 2019 : 18e Ă©dition du festival Ă  Toulouse avec pour changement notable l'organisation de concerts aux petits-matins. 2e Ă©dition des Siestes Ă  Coimbra. 1ere Ă©dition du festival Ă  Nogent-sur-Marne en partenariat avec la Fondation des artistes. Lancement du quotidien en ligne de recommandations musicales Musique Journal.

Années 2020

  • 2020 : La crise sanitaire conduit l'Ă©quipe du festival Ă  annuler l'Ă©dition et Ă  inviter les artistes Ă  produire des Ĺ“uvres[3] ou une rĂ©flexion critique sur la notion de "Musique et Soin[4]".
  • 2021 : La crise sanitaire se poursuit, pour autant l'association et l'Ă©quipe du festival proposent aux publics une installation sonore dans le jardin de Compans-Caffarelli Ă  Toulouse, deux jours durant, diffusant des Ĺ“uvres musicales ou radiophoniques. Une Ă©dition Ă  Pantin[5] est lancĂ©e au parc des Courtillières[6].
  • 2022 : Le festival cĂ©lèbre ses 20 ans du 23 et 26 juin.

Programmation

Années 2020

  • 2021 : une installation sonore diffuse les Ĺ“uvres de : Marta de Pascalis, Felix Blume, Nina Harker, ZoĂ© Mc Pherson, Guillaume Malaret et François Dumeaux, Valentina Magaletti, Lukas König, Ensemble 0, Loup Uberto, Avtomat, Organizatsiya, Odete, Esther, Yann Gourdon, Morton Feldman, Joanna Brouk, Jay Glass Dubs, Flore, Nina Harker[7]
  • 2020 : en raison de la crise sanitaire, les Ă©ditions Ă  Toulouse et Ă  Nogent-sur-Marne sont annulĂ©es. L'Ă©quipe du festival, avec l'aide de l'Ă©quipe Ă©ditoriale de la Revue Audimat, imaginent une Ă©dition en ligne et longue durĂ©e "Musique et Soin[8]" qui interroge au moyen d'articles, de contenus audio et vidĂ©o les possibles vertus thĂ©rapeutiques de la musique.

Années 2010

  • 2019 : en ouverture du festival, projection du documentaire "Le premier mouvement de l'immobile" de Sebastiano d'Ayala Valva au cinĂ©ma l'American Cosmograph et rencontre avec NoĂ©mie Le Lay-MĂ©rillon. Concerts : Maria W Horn, Ben Shemie, Sacrifice Seul, Dis Fig, Slikback, Dj Sotofett, Etienne Menu en partenariat avec Musique Journal commente la scène indĂ©pendante toulousaine de la fin des annĂ©es 1970, Erwan Keravec & Yann Gourdon, HHY & The Macumbas, BbyMutha, Betty & Teki Latex, Graal, Tim Lawrence, Patrick Vidal, Yohm, Danny L Harle, Perrine en Morceaux, Amaury Cornut commente l'Ă©coute de titres audio-naturalistes de Moondog, Clan Caiman, Triplego, Od Bongo, Hatis Noit[9] - [10].

A Nogent-sur-Marne : Quentin Kôôl, Rabit, Swan Meat & Cecilia, Young Echo, François Atlas, TGV (Tristan Gaston Vallet) + SPMDJ (Syndrome Pré Menstruel) + FLY BIEN, Ding Dong (Cosmic Néman & Quéméré), Lover Club & Erwan Evin De La Sin + Installation sonore par Félix Blume[11].

  • 2018 : Mohamed Lamouri, Demdike Stare, Vladimir Ivkovic, Dominique Dalcan, Aisha Devi, OKO Dj, Red Trio, Alex Zhang Hungtai, Efrim Manuel Menuk, Chouk Bwa & The Angstromers, YoungQueenz, Too Smooth Christ, Hailu Mergia, Sourdure, Flora (Varg & AnnaMelina), Kamile Zaveckaite
  • 2017 : Gaussian Curve, Huerco S., Marie Davidson, Princess Nokia, Gaspar Claus, Kate NV, Gum Takes Tooth, Harvey Sutherland & Bermuda, Seekersinternational, LB aka Labat, Tako Reyenga & Dynamons, CĂ©h, Ron Morelli

A Paris : Sourdure, Piu Piu, N.M.O., Danny L Harle, Carl Stone, Manu Le Malin, Jean Rouch (projection de films)

  • 2016 : Rabih Beaini, Vincent Moon, Dawn Richard, M.E.S.H., Giant Swan, Levon Vincent, Tengger, Raze de Soare, Stara Rezka, Wbeeza, Odaeri, Nicholas Krgovich, Hashman Deejay, Deux boules vanille

A Paris : Vacarme, Kartell, La Souterraine, Gaika, Isaac Delusion, Mr Mitch, L'Ocelle Mare, Voiski

  • 2015 : A Toulouse : Saaad, Tasseomancy, Sophie, French Fries, Księżyc, Vessel, Lorenzo Senni, Man Power, One Man Nation, Holly Herndon, Ghost Culture, Dj Nigga Fox

A Paris : Aïsha Devi, Eric Chenaux, Stephen O’Malley, Jéricho, Aymeric de Tapol, Animalsons, Ed Wreck, Para One, Zaltan, Frànçois and the Atlas Mountains

  • 2014 : A Toulouse : Jaakko Eino Kalevi, Cabaret Contemporain, Bruma, Magic Mountain High (Move D, Juju & Jordash), Giai Dieu #57 X, Hypnobeat (James Dean Brown + Helena Hauff), Powell, French Fries, Aquaserge, Senyawa, Jessy Lanza, Syracuse

A Paris : Giai dieu #57. x, Joakim, Kindness, Heatsick, Bambounou, Frédérique Sanchez, Ron Morelli, Frank Fairfield, Les cris de Paris

  • 2013 : Ă€ Toulouse : Marvin, Pneu, Electric Electric, Papier Tigre, Bipolar, Dscrd, Polar Inertia, Cold, DIY Music Academy, Redshape, The Analogue Cops, Dj Deep, Polygron, Sturqen, Cut Hands, Boston Bun, Paris Suit Yourself, Andy Stott, Spectral Park, Redinho

Ă€ Paris : Vincent Moon, Kangding Ray, Sinner DC, Pierre Bastien, Sylvain Chauveau, Low Jack, Dj Arc de Triomphe, Gangpol & Mit

  • 2012 : Ă€ Toulouse : Nils Frahm, Elektro Guzzi, Hypnolove, Funkineven, Pional, John Talabot, Saaad, Morphosis, Matthew Friedberger, James Blackshaw, Kassem Mosse, Tom Terrien, Tanya Tagaq, Aymeric Hainaux, Bruce Lamont, Luke Abbott, Redinho

Ă€ Paris : Plapla Pinky, Keith Fullerton Whithman, Alan Bishop, Hicham Chadly, Sam Tiba, Jean Nipon, Doug Shipton, NLF3, Arandel

  • 2011 : Ă€ Toulouse : Etienne Tron, Shangaan Electro, DIRTY Soundsystem, Arnaud Fleurent-Didier, Cadik Travel Agency, Lucrecia Dalt, Villa Nah, Lone, Umberto, Connan Mockasin, James Pants, Jess & Crabe, Ata, Oliver Hafenbauer, Prins Thomas, Arto Mwambe

Ă€ Paris : DĂ©bruit, Pilooski, The Berg Sans Nipple, Bimbo Tower Sound System, Secousse Sound System, Awesome Tapes From Africa, Romain BNO, Laurent Jeanneau

Années 2000

Public

D'après une étude réalisée auprès des festivaliers de l'édition 2010[12], le public des Siestes Electroniques se compose de :

  • Hommes : 55 % // Femmes : 45 %
  • - de 20 ans : 10 % // 20-25 ans : 41,5 % // 26-30 ans : 24 % // 31-40 ans : 19,5 % // + de 40 ans : 5 %
  • Toulousain : 62 %

Association

Le festival est organisé par l’association Rotation. L'association compte entre 40 et 60 adhérents selon les années. Les adhérents sont appelés à participer à l'essentiel des décisions de l'association et s'engagent pleinement dans l'organisation du festival. L'association compte deux employés (un poste d'administration et de coordination et un poste de communication et partenariats) et rémunère son directeur artistique. L'ensemble des autres fonctions est assuré à titre bénévole.

Économie

L'essentiel des concerts donnés dans le cadre des Siestes Electroniques étant gratuits, les ressources propres du festival ne suffisent pas à financer l'ensemble des coûts. Aussi la pérennité du festival dépend-elle d'un certain nombre de soutiens, notamment ceux des collectivités territoriales. Le festival est ainsi aidé par la Ville de Toulouse, le Conseil régional de Midi-Pyrénées et le Conseil général de la Haute-Garonne. L'État (via la DRAC Midi-Pyrénées) a subventionné le festival de 2004 à 2008.

Le budget de l'association Rotation oscille entre 150 000 et 200 000 € qui se répartissent de la manière suivante :

CHARGES : frais de fonctionnement (de 30 Ă  40 %), frais artistiques (de 30 Ă  40 %), frais logistique (de 20 Ă  30 %), frais de communication (de 5 Ă  7 %)

PRODUITS : subventions (50 %), ressources propres (45 %), mécénat (5 %)

L'association publie le budget détaillé de l'édition toulousaine du festival sur son site : http://www.les-siestes-electroniques.com/Budget.

DĂ©veloppement Ă  l'Ă©tranger

À partir 2007, Les Siestes électroniques ont développé un programme export de leur concept, basé sur un principe de coopération avec des festivals ou des structures culturelles proches de leurs préoccupations esthétiques, en Europe et dans le monde. Les dates suivantes ont ainsi été réalisées :

  • : Les Siestes Electroniques @ club transmediale, Berlin
  • : Les Siestes Electroniques @ Riga
  • : Les Siestes Electroniques @ TodaysArt, La Haye
  • : Les Siestes Electroniques @ Le Caire
  • : Les Siestes Electroniques @ Kyoto
  • : Les Siestes Electroniques @ Piknic Electronik, MontrĂ©al
  • : Les Siestes Electroniques @ Brazzaville
  • : Les Siestes Electroniques @ club transmediale, Berlin
  • : Les Siestes @ Berlin Music Week, Berlin
  • : Les Siestes @ Abu Dhabi
  • : Les Siestes @ Berlin Music Week, Berlin
  • : Les Siestes @ Brazzaville
  • : Les Siestes @ Montevideo & Buenos Aires
  • : Les Siestes @ Amsterdam
  • : Les Siestes @ Piknic Electronik, MontrĂ©al
  • : Les Siestes @ Ho Chi Minh Ville & Hanoi (dans le cadre de la saison française au ViĂŞt Nam)
  • : Les Siestes @ Seoul
  • : Les Siestes @ Agadir
  • : Les Siestes @ Leipzig
  • : Les Siestes @ Milan
  • : Les Siestes @ Conakry
  • : Les Siestes @ Coimbra

Références

  1. Jean-Roch de Logivière, « Les Siestes électroniques, un festival branché sur multiprise », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne)
  2. réseau ICAS
  3. « Heliophobia : Céline Gillain nous parle du soleil, du corps et de la solitude digitale dans un podcast exclusif – Musique Journal », sur musique-journal.fr (consulté le )
  4. (en) 2258047, « Livret Musique & Soin », sur Issuu (consulté le )
  5. « Les Siestes électroniques vous font vous allonger à Pantin », sur Enlarge your Paris, (consulté le )
  6. Par Pierre, « Le festival Les Siestes organise sa première édition à Pantin. », sur Bonjour Pantin, (consulté le )
  7. « Les Siestes Électroniques à Toulouse », sur Les Siestes Électroniques (consulté le )
  8. « Edition 2020 : Musique et Soin », sur Les Siestes Électroniques (consulté le )
  9. « Toulouse : Le festival gratuit Les Siestes Électroniques revient pour 5 jours de concerts en plein air », sur Trax Magazine, (consulté le )
  10. « Toulouse. Le retour des Siestes éléctroniques, le festival cool à déguster dans un jardin public », Actu Toulouse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Par Corinne NèvesLe 6 septembre 2019 à 12h23, « Les Siestes électroniques s’installent à Nogent », sur leparisien.fr, (consulté le )
  12. https://docs.google.com/fileview?id=0B9Q4TRVigfyVMDhkNjJjZmYtZjYwZi00Mzg3LWE4MDItNTJjMDM3OWI4ZTZm

Liens externes

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