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Les Petits Cochons sans queue

Les Petits Cochons sans queue est un recueil de nouvelles de Georges Simenon, publié en 1950 aux Presses de la Cité, dont deux font partie de la série des Maigret.

Les Petits Cochons sans queue
Auteur Georges Simenon
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Recueil de nouvelles
Éditeur Presses de la Cité
Lieu de parution Paris
Date de parution 1950
Chronologie
SĂ©rie Commissaire Maigret

Genèse de l'œuvre

La première Ă©dition de ce recueil, ainsi que de nombreuses autres, affichaient sur la couverture le titre Maigret et les petits cochons sans queue, alors que le titre original Ă©tait correctement indiquĂ© sur la page de titre. En effet, le personnage du commissaire Maigret intervient seulement dans deux des neuf nouvelles de ce recueil : L’Homme dans la rue et Vente Ă  la bougie.

Liste des nouvelles du recueil

  • Les petits cochons sans queue
    • Pour la première fois depuis leur rĂ©cent mariage, Marcel prĂ©vient Germaine qu’il rentrera tard. En rĂ©parant son manteau, elle trouve dans la poche un petit cochon sans queue. C’est le signe de reconnaissance que son père – dont il ignore qu’elle est la fille – distribue Ă  ceux qu’il envoie cambrioler pour enrichir sa collection de tableaux. C’est que Marcel a besoin d’argent pour pouvoir emmener Germaine aux sports d’hiver. Mais l’opĂ©ration tourne mal, Marcel est blessĂ© et se cache. Quand Germaine le retrouve enfin, elle se dit qu’il va falloir parler sĂ©rieusement de leur passĂ© Ă  tous les deux.
  • Sous peine de mort[1]
    • Depuis des mois, Oscar Labro reçoit des cartes postales de Jules Chapus : « Sous peine de mort, te souviens-tu ? » Trente ans plus tĂ´t, dans un marais du Congo, Oscar avait volĂ© une pirogue oĂą Ă©tait Ă©crit : « DĂ©fense de chiper cette embarcation sous peine de mort », et avait signĂ© de son nom. Maintenant, Oscar tremble Ă  chaque arrivĂ©e du bateau de Porquerolles. Enfin, un jour, dĂ©barque Jules. HĂ©bergĂ© aux frais d’Oscar, pĂŞchant avec Oscar, forçant Oscar Ă  se souler en sa compagnie, Jules soliloque Ă  haute voix en se demandant de quelle manière il va le tuer. Mais un jour, sans ĂŞtre vu, c’est Oscar qui pousse Jules Ă  la mer, puis apprend des gendarmes qu’il s’agissait d’un nommĂ© Jules Marelier, recherchĂ© par cinq polices. Il a tuĂ© le mauvais Jules : le bon Ă©tait mort quinze ans plus tĂ´t en Cochinchine.
  • Le Petit Tailleur et le Chapelier[2]
    • Le petit tailleur soupçonne son voisin le chapelier d’être l’assassin de vieilles femmes que toute la ville recherche. Mais le petit tailleur a peur, car il soupçonne aussi son voisin de soupçonner qu’il le soupçonne. Alors il rĂ©flĂ©chit : pour gagner la prime de vingt mille francs promise, il lui faut trouver des preuves et comprendre ce qui relie les sept victimes. Quand il a compris qu’il s’agit toutes de camarades de classe de la femme du chapelier, il se voit dĂ©jĂ  en possession des vingt mille francs. Las, la femme de mĂ©nage du chapelier vient de le dĂ©noncer Ă  la police comme l’assassin de sa femme.
  • Un certain Monsieur Berquin
    • MĂŞme s’il a accidentĂ© la nouvelle voiture dont il Ă©tait si fier, mĂŞme si la blonde passagère qu’il avait rencontrĂ©e au restaurant va lui demander des dommages et intĂ©rĂŞts, mĂŞme s’il a filĂ© au milieu de la nuit de chez les paysans qui l’avaient recueilli, mĂŞme s’il a fini sa fugue dans une rivière, mĂŞme si on l’a rendu Ă  sa femme,  mĂŞme s’il a honte, M. Berquin, expert-gĂ©omètre, aura eu sa nuit. Il y a tant d’hommes qui n’en ont jamais !
  • L'Escale de Buenaventura[3]
    • Ă€ l’hĂ´tel du port de Buenaventura il y a Joe, le barman, Pedro, qui passe ses journĂ©es Ă  la machine Ă  sous, et Labro, qui depuis 20 ans dĂ©clare qu’il va rentrer en France par le prochain bateau. Car il y en a, tous les mois, qui s’arrĂŞtent quelques heures pour charger des sacs de cafĂ©. Et il y a aussi le whisky, et le brouillard, qui fait ressembler l’hĂ´tel vide Ă  un aquarium jaunâtre.
  • L'Homme dans la rue
  • Vente Ă  la bougie
  • Le Deuil de Fonsine
    • Dix-huit ans que Fernande et Fontine, les deux sĹ“urs Sirouet, se haĂŻssent, s’empoisonnent mutuellement l’existence, se font des procès. Quand la plus jeune meurt, l’autre refuse de porter son deuil, mais n’a plus de but dans la vie, de goĂ»t Ă  la vie, et se laisse aller jusqu’à ce que, elle aussi, quelques mois plus tard, rejoigne sa sĹ“ur au cimetière.
  • Madame Quatre et ses enfants.
    • On l’appelait Madame Quatre parce que c’était le numĂ©ro de sa chambre Ă  la pension. Et l’on se moquait d’elle parce qu’elle ne savait pas tenir ses enfants. Quel Ă©moi quand on dĂ©couvrit dans le journal qu’elle Ă©tait la première Ă©pouse du pharmacien qui avait murĂ© six ou sept femmes dans les caves de sa maison de campagne !

Éditions

  • Édition originale : Presses de la CitĂ©, 1950
  • Tout Simenon, tome 4, Omnibus, 2002 (ISBN 978-2-258-06045-6)
  • Livre de Poche, n° 14253, 2004 (ISBN 978-2-253-14253-9)
  • Nouvelles secrètes et policières, tome 2, 1938-1953, Omnibus, 2014 (ISBN 978-2-258-10751-9)

Adaptations

Article connexe

Liens externes

Notes et références

  1. Prépublication dans l'hebdomadaire Ici Paris, n° 901 du 2 mai 1957 avec des illustrations de René Caillé.
  2. Une seconde version de l'intrigue se trouve dans la nouvelle Bénis soient les humbles, publiée dans Nouvelles secrètes et policières, tome 2, 1938-1953, Omnibus, 2014 (ISBN 978-2-258-10751-9). Une troisième version de l'intrigue, avec encore un dénouement différent, se trouve dans le roman Les Fantômes du Chapelier.
  3. Cette nouvelle est différente de celle publiée sous le même titre dans le recueil Signé Picpus
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